Aujourd'hui, s'était jeudi et j'étais dans ma chambre, dans le dortoir de l'académie Lindorm entrain de préparer mes affaires. J'avais prévu de passer le weekend à Narthan, l'ancienne Khi'Saab dans l'espoir de revoir Grand Frère Osiris et de pouvoir parler avec ma sœur jumelle Zahra mais je doutais que ça puisse être possible. J'eus un soupir. Quelque part j'étais fier de pouvoir faire ce voyage mais d'un autre coté, je me demandais comment réagirait Grand Frère Osiris et, franchement, j'avais peur. Pourtant, ma décision était prise et il était bien de pouvoir se raccrocher à des valeurs familiales de temps en temps. Evidemment, je n'allais pas partir sans Amenhotep et même si, apparemment, les dragons des étudiants n'avaient pas le droit de sortir de l'académie, je savais que mon dragon ne voudrait pas que je parte sans lui donc c'était évident qu'il m'accompagne. Nous allions retrouver le palais d'où j'étais natif et que j'avais dû quitter. Quelques heures plus tard, mes valises étaient bouclées et je sortais de ma chambre pour me diriger vers la cour dans laquelle Amenhotep m'attendais posé dans l'herbe, dans une position telle qu'il était prêt à décoller :
« Allez Baal grimpe ! Dépêche toi le départ est imminent ! Qu'est ce que tu asà encore hésiter ? Je pensais que tu t'étais décidé à y aller »
« Non mais je me suis décidé Ameno... Simplement... Je ne sais pas comment Grand Frère Osiris va réagir quand il nous verra tous les deux... Il a déjà renié Grand Frère Kamuzu et... Maintenant, j'ai peur qu'il me renie aussi... »
« T'inquiètes pas pour ça ! Tu es mon humain et si jamais quelqu'un osait te faire ou te dire quelque chose de mal, il finira en brochette carbonisée ! »
Je commençais légèrement à m'inquiéter parce que mon dragon de lave semblait sérieux et, en regardant son expression fière de lui, j'avais l'impression qu'il n'attendait que le moment de transformer Grand Frère Osiris en brochette carbonisée... Enfin j'espérais qu'il ai changé d'avis pendant le voyage parce que... Osiris faisait parti de ma famille quand même... Je déglutis en priant tous les dieux pour que Amenothep ne mette pas son plan à exécution et je m'approchais de lui pour voler sur son dos en essayant de me placer sur l'endroit le moins chaud de son corps, ce qui n'était pas facile justement parce qu'il était un dragon de lave. Finalement, nous décollèrent direction l'ancienne Khi'Saab
- - - - Narthan / Ancienne Khi'Saab - - -
Après de très longues heures de vols, nous arrivâmes dans l'ancienne Khi'Saab et je demandais à Amenhotep de me déposer. En foulant cette terre, j'eus automatiquement les larmes aux yeux parce qu'elle m'avais manqué tout simplement. Puis, tout un tas d'émotions m'envahirent avec une prédominance pour l'angoisse évidemment. La boule au ventre, j'avançais aux cotés de mon dragon sans avoir encore conscience que j'allais faire une rencontre que je ne m'attendais absolument pas à faire
Nii-sama!!:
Voilà j'ai commencé le RP. J'espère que ça te convient sinon n'hésite pas me MP ^^
Dernière édition par Baal Sebak le Sam 21 Mar - 17:14, édité 1 fois
+ Date d'inscription : 03/02/2015 + Messages : 222 + Orbes : 260 + Âge du Personnage : 29 ans. + Poste occupé : Médecin des Wyrms Progressistes. + Nom du dragon : Apopis + Type de Dragon : Ténèbres + Le Don légué : Contrôle des Toxines + Inventaire : Un Apopis jetable. Je vous jure, c'est très aérodynamique et ça fait de super plongeon. On devrait en faire un sport national ! Kamuzu Sebak
Sam 21 Mar - 15:58
Nous avions put récupérer Ejaz. Simplement ? Je ne crois pas. Et j’avoue que je me demandais encore s’il me pardonnerait de l’avoir, et bien, empoissonné pour le sauver. Certes, je savais pertinemment ce que je faisais…et je suis habitué à maintenir mon don sur de la durée. Ou à l’utiliser souvent. Je sais que la raison de mon fort appétit, il vient de la quantité d’énergie que j’utilise pour diriger le poison d’Apopis hors de mon corps…Ou de celui d’un autre. Mais cela n’empêche pas que la moindre erreur, s’il n’avait pas bluffé, lui aurait coûté la vie. Et ça, je ne me le serais pas pardonné.
On avait raccompagné le petit prince au palais. Et nous devions être reçus, en catimini, par Zaim. Ce cher sultan. Mais en attendant, j’avais décidé d’aller me promener. J’avais eu envie d’apercevoir ma sœur, mais comme elle était au harem, ainsi qu’Osiris, j’avais dû éviter l’endroit. C’est à l’oasis où vivent les Sebak, proche de la capitale et du Palais, que je me rendis. Apopis était en train de dormir, accroché à mon bras, caché par ma manche.
Moi, je portais un capuchon de voile sur la tête. Camouflant ma chevelure flamboyante. Adosser à un des palmiers, j’observais la vie du village. Cacher par la végétation de l’endroit, entendant le doux écoulement de l’eau. J’aperçus la demeure où j’avais grandit, et je vins à ressentir une pointe au cœur. L’oasis des érudits que certains surnomme cet endroit. Cette « propriété privée », qui est sous la responsabilité des médecins Sebak et de leurs divers serviteurs ou affiliés.
Un bruit me fit tourner la tête…Un dragon venait de se poser. Et la silhouette que je vis s’approcher, que j’allais forcément croiser. Je ne l’avais pas vu depuis si longtemps…mais je l’avais reconnu. Et puis, la rumeur comme quoi il était lié était donc vrai. Restant à ma place, voyant qu’il semblait plonger dans ses idées, je fis un pas de façon à être dans son champ de vision latérale. Murmurant alors, calmement :
« Tu as grandit, Baal… »
Une simple phrase, mais j’espérais juste qu’il ne ferait pas d’esclandre qui attirerait l’attention sur nous. Pas en cette fin d’après-midi.
Invité
Ven 27 Mar - 22:07
Bouleversantes retrouvailles
feat BAAL SEBAK & KAMUZU SEBAK
« On est bien de retour à la maison, n'est ce pas Baal ? »
« Effectivement tu as raison Amenothep mais... J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas revenu ici et... Pour être honnête... ça fait bizarre... »
Je sentais mon dragon soupirer et il avait bien raison. Pourtant, je devais être heureux d'être revenu « à la maison » mais quelque part... J'étais assez nerveux voire angoissé : comment allais je être accueilli par ma famille ? J'avais peur d'être rejeté par Grand Frère Osiris qui n'avait pas un caractère très commode... Puis il y avait Grande Soeur Zahra que j'aurais également aimé revoir mais là... Vu qu'elle était une femme du harem... Je savais que je n'aurais pas tellement de possibilité. Enfin, le principal était que j'étais revenu en Khi'Saab n'est pas ? Et puis j'avais Amenhotep si jamais les retrouvailles ne se passaient pas comme je l'espérais. Mon dragon hocha la tête, comme s'il avait deviné mes pensées : c'était ça l'avantage d'être lié avec un dragon j'imagine. J'eus un petit sourire lorsque, soudainement, une silhouette familière entra dans mon champ de vision latéral :
« Tu as grandi Baal... »
Bon dieu... Je connaissais cette voix ! Elle me disais quelque chose ! C'était une voix que je n'avais pas oublié malgré le fait que je ne l'ai pas entendu récemment. Cependant, lorsqu'il s'agissait d'un membre de sa famille, on oubliait jamais ce genre de chose. Je me mis à cligner des yeux, dans un premier temps, comme si j'avais l'impression que cette voix sortait simplement de mon imaginaire. Cependant, lorsque je fus certain que je ne l'avais pas imaginé mes yeux se remplirent de larmes. Il était bien là... C'était bien lui... Bon dieu je ne m'attendais pas à faire une telle rencontre... Amehotep ne compris pas grand chose et me demanda d'ailleurs, d'un ton étonné et, même, curieux :
« Tu connais ce gars là Baal ? Moi je le trouve louche emmitouflé comme ça dans sa cape comme s'il avait quelque chose à cacher... »
« Ameno je... Je te présente Kamuzu, mon grand frère. C'est... C'est vraiment toi... Grand Frère ?... »
Je voulais lui sauter dans les bras mais je me retenais puisque, s'il était habillé comme ça, j'imaginais que c'était pour une raison alors non, pas d'effluves sentimentale pour ces retrouvailles inattendues. Juste mes larmes qui coulaient, traitresses, le long de mes joues et que je ne pouvais malheureusement pas arrêter. Ameno, intrigué mais également méfiant, approcha sa tête de l'homme à la cape comme s'il voulait être certain de son identité. Soudain, il renifla : sans doute avait il repérer quelque chose. Il se redressa ensuite et se recula avant de grogner :
« Je sens la présence d'un autre dragon. Cet homme serait donc aussi lié ? »
« C'est sûrement Apopis, son dragon... »
Aussitôt, Amenothep eut un grognement de dégoût parce qu'il se souvenait que je lui avais raconté la fâcheuse histoire avec Apopis qui avait empoisonné ma perruche. Quant à moi, j'approchais d'un pas mais je gardais quand même une certaine distance avec mon Grand Frère. A vrai dire, je ne savais absolument pas comment gérer cette situation
Nii-sama!!:
Désolé du retard que je t'ai expliqué en MP ^^'' mais j'ai enfin répondu ! Si quelque chose ne va pas, tu connais le chemin de ma boite MP ^^
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Ven 27 Mar - 23:25
Je le vis très clairement se stopper. Je vis nettement la surprise sur son visage. Et je ne pouvais m’empêcher de le revoir, petit. Ses cheveux ayant ces sempiternels épis, malgré toutes mes tentatives lorsque nous étions plus jeune de les aplatir. Il faut croire que ça fait son charme saabi au « petit ». Je ne pouvais que revoir mon petit frère en ce frêle jeune homme. Et un petit sourire fut visible sur mes lèvres, alors que son dragon exprimait une question. Sa voix gutturale fit bouger légèrement mon allié tordu, mais ce n’était rien. Ap’ continuait de dormir, sereinement. Et puis, je n’hésiterai pas à le noyer dans l’oasis de ma famille…Même si c’est Baal qui pleurerait plus les conséquences de cet acte que moi.
Je fus donc introduit à ce « Ameno ». Le détaillant, alors qu’il faisait de même. Mais je remarquais rapidement que Baal était comme paralysé. Aussi, je retirais lentement mais sûrement mon turban et le voile qui camouflait en partie mon faciès. Ma chevelure d’un auburn aussi rougeoyant que la braise et mes yeux à l’image du métal fondu…J’étais le même, en plus âgé. J’avais dix sept ans, la dernière fois que nous nous sommes vus. Douze longues années, j’étais plus musclé qu’autrefois. Et un zeste plus grand, ayant finit ma croissance loin de son regard. Mais mes traits restaient ceux de la famille, restaient les miens.
« C’est bien moi. »Répondis-je donc, dans un souffle.
Soudainement, sa bestiole grogna…Et j’imagine que je ne devais pas être surpris que Baal se souvienne d’Apopis, vu ce qu’il avait fait subir à sa petite perruche. Replaçant mon turban, j’ajoutais donc :
« Il est endormi autour de mon bras. Mais oui, il s’agit d’Apopis. Et avant que tu ne le demandes, Ô Grand Dragon, oui : je suis un lié irrégulier. »
Mon ton était un peu sarcastique à l’attention du dragon, mais mon visage se fit plus doux en observant Baal. Avant qu’une pointe de tristesse ne passe dans mon regard et que je n’ajoute :
« Je suis désolé que la famille te fasse porter les responsabilités, là où j’ai échoué Baal. Et ne t’en fais pas, pour Apopis…mon don me permet un contrôle de son poison : à moins que je ne le permette, il n’est pas plus dragon inoffensif désormais. Pas comme autrefois… »
J’étais resté à cette distance, celle-là même qu’il n’avait pas brisée. Pourtant, à la vue du flot de larmes qui s’écoulait sur ses joues : je n’avais cure de son dragon et de ses menaces ou grondements. Je fis donc un pas vers lui, ouvrant légèrement les bras. Demandant simplement :
« Je sais que je ne suis plus le bienvenu chez les Sebak mais…puis-je te saluer comme mon petit frère, Baal ? »
Je n’aurais peut-être pas dû venir ici…Les souvenirs que cela réveille…c’est douloureux. Le choix que j’ai du faire : Apopis ou affronter la honte et la déception de la famille. J’ai choisit un dragon fou, avide, et qui ne voulait que me duper à eux ! Suis-je réellement digne d’une telle demande, d’une telle étreinte ?
Invité
Sam 28 Mar - 13:56
Bouleversantes retrouvailles
feat BAAL SEBAK & KAMUZU SEBAK
Je n'arrivais pas a arrêter mes larmes. Elles continuaient de couler librement sur mes joues comme si elles profitaient du fait d'être enfin libérées. Aussi, je ne pouvais plus détacher mon regard de la personne qui était en face de moi. D'accord, son visage était découvert et, comme le pensait Amenhotep, il avait sûrement quelque chose à cacher mais cela ne m'avais pas empêché de le reconnaître. Kamuzu mon grand frère... Celui la même que mon deuxième Grand Frère Osiris avait renié. Je le rencontrais, je le revoyais après ces longues années d'absence. Il avait certes, changé mais, pour moi, il était le même que dans mes souvenirs et, en me souvenant justement, un sourire apparu à travers mes larmes. Amenhotep était toujours méfiant : en même temps je le comprenais. Il s'inquiétait pour moi et, lui, ne connaissait pas Kamuzu donc il le prenait pour un étranger :
« C'est bien moi... » Répondit il dans un souffle. Comme si je pouvais le prendre pour quelqu'un d'autre !
J'étais heureux mais cette joie était relativisée par Amenhotep qui n'était pas dupe. Il avait remarqué le ton légèrement sarcastique de mon frère et comme le dragon adolescent et quelques fois instable qu'il était, il pouvait se vexer. Cependant, il resta en retrait, regardant Kamuzu qui avait remit son turban. Il continuait de le détailler de ses yeux de flammes et ses ailes de lave s'agitèrent avec un léger agacement alors qu'il prenait la parole :
« Un lié irrégulier dis tu ? Et je tiens à te dire une chose : tu es peut être le grand frère de Baal mais ce ton sarcastique ne me plais pas ! Veille a ne l'utiliser que pour ton dragon... »
« Amenhotep... C'est mon frère... Ne lui parle pas comme ça !... »
Mon dragon grogna, n'appréciant pas vraiment la réprimande même lorsqu'elle venait de moi. Cependant, il ne fit rien de plus que continuer à dévisager Kamuzu un peu comme s'il voulait sonder la moindre partie de son âme et être sûr que je ne courais aucun danger en sa présence. Mais c'était mon frère ! Je savais qu'il ne me ferais rien de mal ! D'ailleurs, je vis une légère lueur de tristesse, dans le regard de mon Grand Frère. Il disait qu'il était désolé que la famille me donne autant de responsabilités là où il avait échoué et il me réconfortait également sur le fait que Apopis n'était plus aussi dangereux qu'autrefois car son don lui permettait de contrôler son poison. Je vois, comme ça, avec les années, il avait réussit à devenir plus fort. Je secouais la tête et essayais d'essuyer mes larmes mais elles revenaient toujours aussi nombreuses malheureusement :
« Ne t'en fais pas pour moi Grand Frère... Je sais que ces responsabilités sont nouvelles pour moi mais... Je vais faire de mon mieux pour être à la hauteur même si je sais que je n'arriverais pas à vous dépasser, toi et... Grand Frère Osiris... »
Maudites larmes ! Pourquoi ne voulaient elles pas s'arrêter de couler ?! Mon cœur commençait également à me faire mal. Beaucoup de sentiments se mélangeaient en moi. J'étais évidemment, infiniment heureux de revoir Kamuzu mais en même temps... J'avais l'impression que ce qu'il s'était passé dans notre jeunesse était à jamais résolu. Bon sang... Je serais prêt à donner beaucoup pour revenir dans cet état d'insouciance avec mes deux Grands Frère Kamuzu et Osiris et ma Grande Soeur Zahra... Amenothep s'approcha de moi et tendit une aile de lave devant moi comme pour me protéger d'un éventuel danger : il faudrait certainement du temps pour qu'il accepte totalement Kamuzu... Alors que j'étais silencieux, j'entendis que mon Grand Frère attendait mon autorisation pour me saluer comme avant. Aussitôt, j'eus un violent sanglot et lorsqu'il ouvrit légèrement les bras, mon corps eut le réflexe se pencher en avant :
« Baal ! Hey att... »
Mais trop tard, j'avais couru pour me précipiter vers Kamuzu au point ou mon corps heurta le sien. Mes bras se saisirent alors de sa taille pour la serrer de toutes mes forces – ce qui n'était pas beaucoup vu le corps musclé de mon frère – comme si je voulais le garder près de moi, comme si j'avais peur qu'il ne s'éloigne encore une fois. Je sanglotais et pleurais bruyamment, faisant sûrement honte à Kamzu. J'avais peut être 18 ans mais, en présence de mon Grand Frère, j'étais redevenu un enfant de 9 ans
« Grand Frère... C'est toi... Tu es revenu... Bienvenu à la maison ! »
Le visage collé contre lui, je continuais de pleurer contre sa chemise, continuant égalmeent de le serrer tout contre moi pour ne pas qu'il m'échappe
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Mar 7 Avr - 14:39
Je fronçais des sourcils aux mots du dragon. Tsss…Il est tout à fait le genre de pète-couille que je ne peux supporter. Le fusillant du regard, je retenais une réplique acide qui pointait sur le bout de ma langue. Mais Baal me devança, avec sa douceur oui : mais il était clair. Le voir se faire obéir de son dragon est un fait appréciable. Je craignais un peu qu’il ne soit soumis à ce-dernier justement. Mais j’ignorais complètement la créature, ayant un pincement au cœur au fait que Baal se dise encore inférieur à Osiris et moi. Il a tant d’autres qualités que mon cadet et moi n’avons pas : pourra-t-il seulement les voir et les accepter ? J’avais ouvert mes bras, et j’avais été ravi quant il avait foncé droit dedans. Une étreinte, douce et chaude. Mes doigts caressèrent son dos, et sa chevelure : toujours aussi douce malgré ses petits épis. Et ma voix s’éleva en un murmure.
« Je suis là…mon petit Baal. »
Je le gardais comme un trésor précieux entre mes bras. Le regard brillant d’un amour fraternel. Il est l’enfant que je n’ai pas vu, ni put aider, à grandir. Mais il est devenu un jeune homme aujourd’hui. Et sa candeur, sa douceur, et son empathie ne semblent pas disparue. Au contraire. Alors, je vins à murmurer. En des mots pour nous seuls, même si son dragon pouvait les entendre. Je me fichais un peu de ce « Amenhotep ». Car moi, j’étais venu voir le benjamin de la famille. J’étais venu pour Baal Sebak, et pas pour son dragon.
« Baal, écoute-moi c’est important. »
Je le décollais légèrement, et j’essuyais ses larmes du bout de mon pouce. Prenant son visage en coupe avec mes mains, mon front se posa sur le sien. Nous étions yeux dans les yeux, lorsque je vins à parler à nouveau.
« Tu ne dois pas dire que tu m’as vu : à personne. Osiris et père ne l’accepteraient pas. Pour eux, je ne dois plus exister. J’ai échoué, et suis partit rejoindre les Wyrms. Les même Wyrms contre qui il y a un encore les territoires étaient en guerre. Alors, Baal, promet-moi de ne rien leur dire. Je ne veux pas qu’ils se fâchent après toi… »
D’autant que c’est clairement le genre de la maison ça. A toujours vouloir être parfait, parfois, les Sebak en oublie d’être des humains. Le relâchant, je le pris dans mes bras en une étreinte un brin plus forte. Nous écartant ensuite, mes mains sur ses épaules. J’avais un petit sourire sur les lèvres alors que j’ajoutais :
« Tu es devenu un bel homme, petit frère. Mais, au moins, tu te plais à Lindorm ? Et…Tu sais comment va Zahra ? Je ne peux pas aller me glisser au Harem. Même si le sultan sait pour ma présence sur son territoire, je ne veux pas qu’Osiris sache. Il serait infecte par la suite… »
De la tristesse et de la lassitude fut visible dans mon regard, alors que je soupirais ma dernière phrase en un fatiguant constat. Mais bon, j’ai la chance de revoir mon plus jeune frère, même si cela sera pour un court moment. Autant en profiter…non ?
Invité
Dim 12 Avr - 20:11
Bouleversantes retrouvailles
feat BAAL SEBAK & KAMUZU SEBAK
Bon sang de bonsoir ! Ça faisait combien de temps que je n'avais pas vu mon Grand Frère ? Plusieurs années ? J'en avais d'ailleurs oublié de compter tellement c'était longtemps. Pourtant, même si ces retrouvailles étaient bouleversantes, elles étaient également bien tristes pour moi. Je revoyais Kamuzu mais j'étais pleinement conscience que notre famille l'avait rejeté et même notre propre frère Osiris le considérait comme un étranger. Même s'il ne me l'avais jamais dit clairement, j'avais l'impression qu'il voulait également que je traite Kamuzu comme ça mais... Y arriverais je un jour et, surtout, le voulais je vraiment ? Non. En tout cas pas maintenant que j'avais couru dans ses bras et que j'étais tout contre lui, comme autrefois lorsque j'étais enfant et qu'il me consolait. Oui, Grand Frère Kamuzu était différent de Grand Frère Osiris qui, aussi loin que je m'en souvienne, ne m'avais jamais témoigné autant de tendresse. Derrière moi, Amenhotep grognait. Mon dragon était certainement jaloux que je préfère quelqu'un d'autre – un inconnu d'ailleurs pour lui – à lui mais il ne dit rien même si je le sentais toujours aux aguets.
« Je suis la... Mon petit Baal » Murmura t il en caressant mes cheveux d'une main douce, nullement gêné par mes épis qui semblaient ne pas vouloir partir malgré mes efforts pour
J'étais heureux et je voulais que cet instant dure une éternité malheureusement j'avais conscience de la dure réalité qui s'imposait à moi, surtout lorsque Kamuzu me prit en aparté, ne voulant discuter qu'avec moi. Me concentrer sur ses paroles était difficile surtout lorsqu'on avait un dragon qui n'arrêtait pas de gronder par penser. Pourtant, je tentais de bloquer mon esprit pour ne m'intéresser qu'aux paroles de mon Grand Frère. Il essuya mes larmes de son pouce malheureusement cette tentative ne servit pas à grand chose puisque, lorsque j'entendis ce qu'il avait à me dire, mes pleurs redoublèrent bien que toujours silencieux. Il ne voulait pas que je parle de lui à quelqu'un, je devais garder cette rencontre secrète car Père et la famille l'avait oublié. C'était dur. Tant de fois j'avais voulu l'interrompre pour lui dire que je ne pourrait pas faire une telle chose mais... Même si ma bouche s'ouvrit, aucun son n'en sortit, seulement mes larmes. Comment pouvais je faire une chose pareille ? Surtout que j'avais l'intention de revenir saluer notre famille... Lorsque Kamuzu eut terminé de parler, je me décollais légèrement de lui, clairement à contre cœur et, hochant lentement la tête, je pris la parole, lui souriant à travers mes larmes :
« D'accord... Grand Frère je... Je ne dirais à personne que... Je t'ai vu.. Et puis je... Je voudrais que tu saches que... Pour moi... ça n'a pas d'importance que... Que tu ai rejoins les Wyrms... Je... Je suis vraiment heureux de t'avoir revu Grand Frère... J'ai pensé que tu ne reviendrais jamais..... »
« Franchement... Baal... On dirait que t'as cinq ans, tu peux arrêter de pleurer comme ça ? Ça m'inquiète et tu sais que je peux devenir violent quand je m'inquiète !... »
Demie menace. Même si Amenhotep ne menaçait pas mon Grand Frère directement, je pouvais sentir qu'il le mettait à l'épreuve. Bon sang ! Il fallait vraiment que j'arrête de pleurer comme un enfant ! Pourtant, pour le moment, même si je le voulais, je n'y arrivais pas : peut être cela passera t il avec le temps qui sait. Soudain pourtant, les prochaines paroles de Kamuzu me firent rougir : comme ça j'étais devenu bel homme ? Euh... Pourquoi je piquais un far moi ? C'était mon frère pas un éventuel prétendant ! Puérilement, je cachais mon visage contre le torse de Kamuzu : qu'allais je bien pouvoir lui répondre ? Heureusement cependant, je n'eus pas vraiment à le faire puisque la seconde partie de sa réplique était sur notre Grande Soeur Zahra. Il me demandais comment elle allait vu qu'il évitait d'aller au harem pour éviter de croiser Osiris. Un peu honteux de mon comportement précédent, je me reculais de nouveau, même si je n'osais toujours pas le regarder dans les yeux :
« Je suis... Désolé Grand Frère Kamuzu mais je n'ai... Aucune nouvelle de Zahra. À l'académie pourtant il... Il y a bien des rumeurs qui parle d'un certain Tayeb El Yakine qui serait étudiant mais... Je n'ai pas eu l'occasion d'aller au harem.... »
Pourquoi lui parlais je ces rumeurs d'abord ? Petit à petit, mes larmes se tarirent tout simplement parce que je commençais à fatiguer à force de pleurer pour un rien. Je sentais également l'impatience de mon dragon et j'étais encore un peu sous le choc de ces retrouvailles qui étaient assez mouvementées