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Mira Mardöll Wennerström

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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 21:07


Mira Mardöll Wenneström
"On ne pleure pas les morts. On se bat pour qu'ils ne soient pas oubliés. C'est tout."
Nom : Wennerström
Prénom : Mira Mardöll
Surnom : Valkyrja ou "celle qui désigne les tués" en ancien Nordeimhir au Nordheim et la reine de glace ou bear maid en Waterfield et ailleurs. Bear Maid est le diminutif de Bearwulf Maiden signifie la vierge à l'ours lupin.
Âge : 37 ans
Groupe : Armée territoriale
Nation d'origine : Nordheim
Métier : Lieutenant des Mirages Aquatiques
Arme : un sabre de cavalerie de Waterfield
Ce qu'on dit de Moi
Est-il possible de te dompter ? Non. Si la famille et le vent froid de notre pays n’ont pas réussi à t’étouffer, rien ni personne ne le pourra. Par-delà les mers, on t’appelle la Reine de glace. Ici, celle qui voit les élus de la guerre, les désigne, et les tue pour les renvoyer à leur sculpteur. Droite, fière, le regard statique vers la mer, cette catin bruyante, tu ne défailles jamais. Le courage, la fierté et la force t’animent, eux-mêmes alimentés par le sang de notre lignée.

Mira. Pourquoi ton regard restait sur la mer ? Qu’avait-elle de plus ? Qu’a-t-elle encore à t’offrir ?

Si loin des tiens, si loin de nous, si loin de moi. Jan est loin de même. Si frêle.

Toi. Tu n’as jamais voulu que ton corps casse, jamais ta peau ne resterait sans cals. Contrairement à la mienne. La folle cousine qui restait jusque tard dans la neige pour s’entraîner avec cette épée ridicule. Quel Seaman avait osé te courtiser avec ce cadeau si fade, d’un acier rugueux ? A peine poli ? Pas un gramme d’argent et pourtant, tu l’avais aimé et tu continues à brandir ce sabre pour la gloire des Wennerström comme tu t’amusais à la brandir devant moi, défiante, l’œil sûr, les muscles déjà tendus prêts à répondre à l’appel du combat.

La vierge de fer et de glace mais qui avait toujours un sourire pour moi, qui essayait de faire comprendre des vérités trop abruptement de ta bouche aux lèvres pleines et rosées. Comment pouvais-tu les refuser à quiconque ? Est-ce une preuve de ta détermination ? A moins qu’en réalité, ta bouche ne soit qu’une arme de plus, dégainant des faits crus sans se soucier des sentiments d’autrui. Les faibles n’ont pas à te parler, n’ont pas à te regarder. Tu es un exemple, tu l’as toujours été, tu traces ta voie de ta main et par ton épée, jalonnée de sang et de fer.

Ton cœur, je sais qu’il n’est pas fait de ses matériaux. Sinon, je n’aurais été qu’un faiseur de paroles de plus, un pion dans un échiquier plus vaste encore. Non, la cavalière en face d’une tour, je ne serai jamais roi et tu t’appliques tout de même à encore me parler. Comme quoi, deux pions peuvent s’adorer même froids au contact de quelques doigts fébriles sur les prochains mouvements à venir. Il y a de ce langage que les joueurs ne doivent entendre ni comprendre. Rare sont ceux qui te comprennent. Les autres te détestent ou se tiennent derrière toi. Leader accomplie au qui-vive, bâtie pour l’avenir dans ces eaux trop chaudes.

Mira.

Et le tien d’avenir, y as-tu songé ? Tu ne me trompes pas. Les rares visites que tu nous offres, tu as toujours un sourire et un présent pour ma fille. Que penseraient tes hommes en te voyant conter des récits épiques et à jouer avec une petite fille ? Imagine le tableau que vous m’offrez toutes les deux : une femme d’un mètre soixante-treize aux bottes luisantes, à la tenue de gradée de Waterfield impeccable, manteau sur les épaules où tes cheveux blonds cascadent dont le visage tourné vers la jeune Wennerström se mue d’une douceur insoupçonnée dans ces lieux si ternes, un miracle, d’une cendre froide jaillit la chaleur d’un rire suave et grave qui autrement serait plat voire autoritaire, faite pour glacer celui qui s’approche trop du poste de ton supérieur.

Je me demande ce que cet homme a fait pour mériter ta loyauté sans faille, celle que même tes parents n’avaient réussi à sceller dans un mariage. Pourquoi cet homme ? Quelle diablerie t’a-t-elle enchaînée à ce rustre dont la seule chose de bien qu’il ait réussi fut d’être épargné ? Chaque fois, à cette question, tu me souris en coin, tu me défies du regard en me disant « Eh bien, le combattant de passage, serais-tu en train de me dire quoi faire de mes décisions et opinions ? »

Le silence qui s’installe à la fin crie un « Oui » tonitruant pour moi. Ç’aurait dû être moi. Nous aurions dû tous être des combattants, tu aurais dû être mon lieutenant, celui de personne d’autre. Et cette douceur ironique mais sans heurt me dégoûte autant que je le chéris.

Ne réanime pas mes cendres.

Aucun phénix n’y surgira.

Mira.
Écoutez mon Histoire
Cher guerrier de passage,

Je vois que ta prose est toujours aussi adroite que ma main dégainant mon épée qui certes n’a pas de matériaux précieux mais qui s’est gorgé de plus de sang qu’il n’y a dans les corps des membres de notre chère famille. Donc avise-toi encore une fois d’insulter mon arme et tu verras ce que c’est d’avoir une cicatrice.

Tu poses beaucoup de questions, cher cousin mais ce qui me fait le plus rire est que tu ne me les as jamais posées en face de moi. Que ça soit maintenant ou plus jeune, tu n’avais jamais fait l’effort de me connaître.

Je vais te faire une fleur et ainsi, serais-je un peu plus translucide à ton regard de serpent.

Tu te souviens quand j’étais petite ? Non bien sûr. La petite boudinée de Wennerström ne saurait rendre grace à leurs yeux et être le premier enfant de la famille du second né n’arrangeait pas les choses. Mon père devait rendre des comptes au tien et devait se plier à ses exigences. Mère Nature a toujours le dernier mot. On peut exiger un mariage mais avec un vilain petit canard comme moi ? Non. Eh oui, il était déjà prévu qu’on se marie toi et moi mais ça présentait mal une boule de graisse aux cheveux secs avec des taches de rousseur. Qu’ai-je donc fait en attendant que mes parents remettent le couvert pour essayer d’avoir un enfant plus beau ? J’ai fait quelques escales, voir notre royaume du nord, de blanc, de gris et parfois de quelques éclaircies. J’aime la lecture mais l’extérieur était beaucoup plus salutaire pour moi. La bise faisait rougir mes joues remplies ce qui cachait le disgracieux héritage maternel qui barrait mes pommettes et mon nez.

J’avais dix hivers et je savourais le retard du printemps à Vrosträg, un endroit qui sera toujours plus vivant que notre manoir même en hiver. La mer était grise et les quelques rayons de soleil faisaient danser des saphirs étincelants sur la surface. Oui. La mer même cruelle arrivait à me fasciner et acceptait de jouer avec moi avec mes pieds trop grands pour mon âge et ma taille. Tu savais que je chantais déjà à cette époque ? Les pêcheurs s’amusaient à me défier de charmer le poisson. Coïncidence ou pas, cela fonctionnait. Je trouvais en ces gens de la chaleur que notre famille adorait souffler ou happer.

Et ainsi, je rencontrai le Seaman. Honnêtement, je ne connais pas son nom. Il avait l’air louche avec la barbe courte qui encadrait son visage buriné par le soleil de Waterfield, ses armes et ses yeux rieurs. Alors que les enfants restaient cruels comme ils savent si bien le faire avec la vérité toute nue et que j’aime imiter, j’étais sur le ponton à regarder la mer, à marmonner une chanson que j’essayais d’étoffer. Et là, gaillard sans prétention, il s’assit près de moi sans me demander mon avis et me demanda sans s’introduire :

« Hé bien p’tit rayon de miel ? Pourquoi tu r’gardes la mer avec ta mine triste ? »

De mon air boudeur, je lui répondis timidement :

« Les garçons trouvent que je suis laide. Je n’ai pas le cœur en joie. »

Mon langage en avait dit long sur mon appartenance et pourtant, il continua :

« Les garçons… Tu sais ? Ils resteront toujours cruels. J’avais une donzelle et j’ai préféré la mer. La mer, elle prend les hommes et parfois, elle ne les laisse jamais repartir. Tu veux un conseil d’un homme de la mer ? Les gars aiment la beauté mais un truc qu’ils aiment aussi : la force. La mer a les deux. Si t’arrive pas à avoir l’un, prend l’autre. »

De mes yeux mouillés et écarquillés par cette révélation, je le contemplai plus sérieusement et vit son sabre. Puis, il reprit :

« C’est qu’un vieux sabre. C’est mon père qui l’a forgée pour moi, juste de l’acier à peine purifié. »

Et pourtant :

« Elle est belle. »

Dans un sourire criant de sincérité, il dégaina rapidement, fendant l’air et la planta sur le bois humide et iodée devant moi. Je ne pus retenir un petit cri qui mourut aussitôt que mon regard se portait sur cette image. L’épée tranchait la mer et il semblait avoir vu au loin un animal immense s’extirper hors de l’eau pour s’écraser dans l’écume. Sûrement une baleine m’étais-je convaincue.

« Elle est à toi. A défaut d’la donner à un gosse que jamais j’n’aurai jamais, autant la donner à une môme qui la regarde comme si elle voyait Merry Mary. »

Avant, je ne savais pas de qui il parlait mais les Seamen appellent Hringr Merry Mary. Mary vient sûrement de Marhringr et vu qu’elle adorait sortir et replonger dans l’eau, ça donne Mary la joyeuse. Merry Mary. Je n’avais pas osé demandé à cette époque. Et ce fut ainsi que j’eus mon arme.

« Tu t’appelles comment la môme ? »

« Mira Mardöll Wennerström, enchantée. »

Je pense qu’il savait ce que cela voulait dire. Il m’a accordé le regard le plus doux qu’aucun homme ne m’avait jamais donné. Il fut effectivement mon premier amour que je laissai pour la mer.

Celle qui regarde la mer brillante s’était éprise du sens premier de son nom de famille. Ironique, n’est-ce pas ?

Il retourna à son bateau, direction Waterfield en laissant des marchandises et un jeune homme au visage fermé orné d’un bouc blond finement taillé et de petites lunettes. Sa valise en main, il m’observa, la petite Nordehimir aux bras encombrés d’un sabre trop grand pour elle d’un air absent puis partit à son tour, laissant le vent du nord claquer sa longue veste. De même, un endroit effroyable m’attendait, un endroit qui pourtant est ma maison.

Ma mère enceinte, la famille était à ses petits soins. Quant à moi, sagement mais pas trop, je continuais à parfaire mon éducation avec mes mestres et dès que j’avais du temps, je m’entraînais avec cette épée, mon véritable trésor. Malheureusement, en autodidacte et même en regardant les autres faire, ce fut loin d’être facile.

Un an plus tard, je fis un voyage à Folkvángr au printemps bien installé pour assurer ma sécurité. L’hiver fut rude car certains avaient succombé mais ces gens étaient, sont et resteront des Nordheimirs purs et durs ; c’était leur maison et rien n’allait les faire partir. J’entendis parler d’un mineur qui s’était blessé la jambe et qui l’avait faite remplacer par une sorte de jambe de fer renforcé. La ville est réputée pour ses mines mais non pour ses forgerons car on se contentait du minimum aussi haut dans les montagnes. Un nouvel arrivant s’était installé, un Lostreg qui n’avait pas peur d’être traité en étranger. Il avait réussi à s’intégrer comme s’il avait toujours appartenu à ces terres comme un trait d’union entre le vénérable Harbard et au colossal Alborãn. A croire qu’il était attiré avec tout ce qui n’avait point de visage. Cet homme venait prendre part aux extractions de métaux et de joyaux et en échange, il ne demandait que quelques métaux et du maigre gibier, jamais d’orbes. Avec ce qu’on lui offrait, il faisait des jambes de fer ou d’autres substituts aux travailleurs déchus et les aidait à s’adapter à leurs nouveaux attributs et ainsi, reprendre le travail. Encore une fois, sans rien demander hormis à manger en maigre quantité. Sa présence avait réussi à sécuriser et à assurer un confort qui avait grandement amélioré la production des mines et les conditions de travail des habitants. Ceci en moins d’un an.

J’avais eu une intuition, était-ce l’homme que j’avais vu débarquer à Vrosträg ? Oui et je pus le remercier pour ce qu’il faisait pour ces habitants au nom des Wennerström.

« Vous n’avez pas à me remercier, mademoiselle. Ce qu’on me donne, je le rends. On m’a donné une place, je donne ma force. On a besoin de moi, je réponds présent. Je ne demande qu’à manger car je serais trop stupide d’aller chasser sans connaître la faune et la typographie. J’apprends avec le temps. »

Sage et direct, ainsi, je pus connaître l’homme aux lunettes rondes : Michele Sadalsuud, machiniste et forgeron de Lostrego. Et tout comme les habitants de Folkvángr, je m’intéressai à lui et à son art. Peu à peu, nous fîmes connaissance et une relation de confiance s’installait confortablement. Il avait remarqué mon arme la première fois que nous nous étions vus à Vrosträg et je montrai les maigres talents que j’avais développés. Michele m’enseigna comme tenir le sabre et m’en servir. Cet homme continue encore de m’étonner, à croire qu’il n’avait fait qu’apprendre toutes sortes d’arts, de récits et de théories jusqu’à aujourd’hui pour couler ses vieux jours et dispenser des enseignements à qui veut et s’en donne les moyens. Bien vite, je maniai l’épée avec plus de force et d’assurance, renforçant mon corps, aiguisant mes réflexes et sculptant ma personnalité. Je pris conscience des mots du Seaman, devenir la force de la mer pour que rien dans ce monde puisse m’atteindre. Ma laideur, mon rôle dans cette famille, mes obligations, je pouvais tremper ma volonté dans ce désert de glace qui brûlait ma peau, agir dessus, vivre libre pour toutefois brandir mon devoir envers les Wennerström. On n’avait plus à me dire comment le faire, ni pourquoi. Si je devais servir ma famille, ça serait par moi et pour moi.

Comprends-tu pourquoi nous étions si différents et similaires à la fois ? Nous le sommes d’autant plus aujourd’hui. Si tu veux être le froid mordant de l’hiver, à ta guise, je serai la brûlure de la bise.

Néanmoins, à chaque fois que tu essayais de me parler pour te moquer de moi, je brandissais ma lame. Ce n’était pas parce que tu allais devenir le futur gouverneur que je n’allais pas tenir tête devant toi. Si je n’arrivais pas m’affirmer devant toi, je n’aurais pas pu devant qui que ce fusse. Tu as été mon test de courage et je l’ai remporté rien qu’en me souvenant de l’étrécissement de tes yeux et ton retour au manoir d’un pas vif. Ce n’était pas de la peur mais j’étai fière de mon effet. Moi, la moche et vilaine avait triomphé en immisçant la colère et l’amertume en toi. Le jour d’après, Karth vint me houspiller en essayant d’être gentille. Ah. Ce qu’elle tenait à toi mais je lui avais dit quelque chose que je regrette encore aujourd’hui :

« Toi, tu possèdes la beauté de la mer. Tu berces, tu illumines de ta présence. Moi, je suis cruelle et implacable. Je serai la force de la mer. »

Elle ne te l’avait certainement pas dit mais je l’avais fait pleurer. Mine de rien, mes mots avaient claqué contre sa joue telle une gifle trop violente par rapport à ses reproches. La violence des mots pouvait être répréhensible. J’avais honte et pour me punir, j’avais décidé de ne plus chanter jusqu’à un semblant d’oubli ou de pardon pour mon comportement des plus regrettables.

Je ne sais si par son contact, quelconque miracle s’était opéré en moi mais depuis ce jour, le temps parachevait son œuvre sur moi, rehaussant l’éclat blond de ma chevelure devenue plus douce au toucher, mes taches de rousseur disparurent petit à petit comme les étoiles au lever du soleil et la douleur s’éveilla aussi bien sur le torse qu’au bas-ventre. Je devenais une femme. Miracle ou sort, cela ne me causa que plus de tracas car maintenant plus désirable, les prétendants tombèrent comme de la grêle sur moi et mon père reprit ses négociations de plus belle pour notre mariage. Crois-le ou pas mais j’avais mis sens dessus dessous son bureau pour clamer mon opposition à ce projet car un, je ne t’aimais pas et je ne pouvais te supporter dans la même pièce à cette époque et de deux, Karth. Encore et toujours Karth.

J’essuyai comme je pouvais les soirées mondaines pour animer les lugubres hivers dans le silence et en retrait. Ainsi, Ivar Björnulf entra dans ma vie et mon poing dans son beau visage qui n’a malheureusement pas gardé de séquelles depuis. En même temps, il ne fallait vraiment pas m’énerver, même dans une somptueuse robe gracieusement offerte par ma mère qui s’était souvenue de mon existence mais surtout de mon potentiel. Malheureusement, la famille Wennerström essayait de me fourrer dans celle des Björnulf. Ils avaient bien fait car malgré son côté cavaleur, Ivar était quelqu’un qui aimait énerver ses géniteurs tout comme moi. De notre passion commune, nous nous liâmes d’amitié comme deux garçons le feraient. Quelque chose qui se plaçait entre respect et humour gras gratiné par un langage fin. Au milieu de cela, Ivar m’introduisit à un monde bien plus passionnant que le sexe : les dragons. Il avait envie d’être un dragonnier, puissant et respecté, vivant des aventures extraordinaires. Amusée mais secrètement intéressée par son rêve, nous nous prîmes à s’inventer un univers où nous étions des humains liés à des dragons puissants qui nous amenaient partout dans le monde, sur terre, au fond des mers comme dans l’exploration des cieux. Nous connaissions seulement un monde de blanc ou de noir, nous ressemblions à un chef d’orchestre et une soliste faisant exploser les couleurs de l’imagination. Eprise de cette maladie du dragon, je m’étais dit que j’aurais aimé être lié à une de ces formidables créatures. Non de force comme l’exigeait notre lignée mais choisie. Tout comme le Seaman m’avait choisie comme héritière de son arme, comme Michele m’avait choisie comme gardienne de ses talents d’épéiste cachés et comme Ivar m’avait choisie comme papier où écrire ses récits épiques parabolées. Choisie, invitée et non troquée ou négociée comme une marchandise. Je ne me plains pas, je refusais cette réalité. Point. J’avais juste envie d’extirper mon choix de force.

Cela semblait suffire à nos deux familles et Ivar était de toutes façons promis à une jeune fille de Waterfield depuis son premier cri et la curiosité me poussa à m’inviter pendant le voyage. Je ne fus aucunement déçue.

Waterfield m’avait simplement donné la plus belle de toutes les visions. J’étais tombée follement amoureuse de ces embruns chauds, cet air iodé enivrante et ce bleu immense captivant. Mes larmes s’étaient écrasées sur mes joues chaudes et rouges d’émotion. Mes premières larmes de joie. Ce fut la première fois que je vis Hringr qui sautait joyeusement hors de l’eau, telle une torpille d’écailles et de muscles ce qui ragaillardissait les marins qui prétendaient que le voyage allait se passer sans encombre. J’étais loin d’être superstitieuse mais oui, le voyage fut des plus plaisant comme béni par les flots infinis portés par Marhringr.

Enfin arrivés à bon port, je découvris la promise de mon ami. Elle avait le même physique que moi à une année près et une langue aussi pendue que la mienne ce qui causa mon hilarité et mon respect pour cette demoiselle. Quelque part, leurs amours naissants étaient comme une justice dans ce monde. J’avais été rabrouée plusieurs fois à cause de mon physique et elle avait chassé tous mes démons. Aussi, nous nous envoyâmes des lettres où elle me joignait des petits objets comme un coquillage, une coquille d’huitre, une algue séchée, un peu de sable, elle apportait autant de joie et de félicité à Ivar et moi. A croire que l’on partageait la même femme qui avait si bien su conquérir nos cœurs si secs et assoiffés.

Une fin brutale nous attendait. Toutes les deux.

La famille Björnulf. Ivar. Sa promise. La mer m’avait d’un coup rappelé sa cruauté qui n’avait rien à envier à celle de notre hiver. Je partis rapidement pour Folkvángr, ne voulant absolument pas faire étalage de ma peine devant ma famille et sûrement pas devant toi. Si tu n’arrivais pas à être tendre envers ta propre demi-sœur pour tout donner à une autre cousine, tu n’allais certainement pas m’aider. Ce n’est pas un reproche, j’avais un petit-frère et nouvellement une petite sœur donc autant dire que j’étais aussi absente de leur vie que mes propres parents dans la mienne. Michele répondit pourtant présent. Pendant six ans, je restai dans cette ville pour affermir mon corps autant que mon esprit et je le fis si bien que je rendis mon cœur complètement hermétique, sec et froid au grand dam de mon mentor Lostreg qui eut l’idée d’inviter ses neveux, deux jumeaux dont un allait devenir son apprenti. Même âgés de treize ans, je n’étais pas enthousiaste à l’idée d’avoir un rival et finalement, Luciano, beaucoup plus à l’aise et enjoué que son frère Marcello me proposa de m’appeler par le nom de Lucien pour me faciliter la vie et me rassura sur le fait qu’il allait devenir son apprenti en machinerie et non aux armes. D’ailleurs, cela surprit Marcello de savoir que son oncle apprenait l’art de l’escrime à quelqu’un. Bien qu’intrigants, les Sadalsuud oncle et neveux étaient une bouffée d’air frais pour moi, un nouveau printemps que je n’attendais plus du tout et bien malgré moi, leur présence me permit de m’adoucir un peu plus tout en restant renfrognée et autoritaire. Voir les deux frères complices me faisait penser à ma propre famille et me rendit compte qu’elle me manquait plus que je ne voulais le croire. Je tentai ma chance avec Karth, la plus douce des Wennerström que je connaissais et me répondit très vite, heureuse et comblée d’avoir de mes nouvelles. Cinq pages recto verso. Je les ai encore conservées. De récits sur toi et elle, sur ma famille, des prières appuyées pour que je revienne et une page entière sur Jan. Je ne saurai jamais comment Karth arrivait à donner un semblant de magie ou d’enchantement dans tout ce qui lui tenait à cœur. Jan me semblait juste plus importante, une enfant née d’un adultère me semblait légitime et mieux, on m’annonçait qu’elle était dragonnière à Lindorm.

Même en pariant sur l’implacable éducation, la cruauté de la chasse au dragon et la rudesse de l’alliance qu’elle avait dû essuyer, je sentis quelque chose s’éveiller en moi. Diantre, une frêle jeune Wennerström était en train de devenir dragonnière et moi, qu’avais-je fait ? Certes, je me suis entraînée mais pas aussi durement qu’elle et si je devais honorer quelque chose en ma famille et en la mort d’êtres chers, j’allais travailler ce rêve fou d’un jeune Nordheimir qui avait perdu la vie dans les eaux noires de l’archipel Eye of the Storm.

Ivar, sa promise. Le combat de Jan faisait écho à mon âme qui criait son envie de se battre. Il n’était pas seulement question de devoir envers une famille mais envers les disparus. Leurs rêves n’allaient pas s’éteindre.

J’allai annoncer mon départ pour Vrosträg à Michele et finalement, Marcello me pria de le laisser m’accompagner aussitôt rejoint par Lucien qui prétexta qu’il devait récupérer du matériel commandé là-bas. Michele fit bien comprendre qu’il fallait rester prudent et ensemble. Arrivés à Vrosträg, je me ruai vers les docks, l’air était doux, l’été pointait son nez et nous profitâmes de la journée au bord de la mer. Soudain, des remous alertèrent les pêcheurs et les chasseurs se mettaient en position. Une masse gigantesque sortit de l’eau où luisaient deux globes turquoise. Marhringr, la Dragonne légendaire qu’on apercevait vers le printemps et l’été au large était en face de toute une ville sidérée par sa présence. Et elle se mit à chanter, à chanter comme les baleines le faisaient et me regardait comme si elle attendait quelque chose de moi et répéta ses dernières notes, le signal pour que l’accompagnement prenne l’essor pour répondre. Encouragé par un Marcello émerveillé, je chantai, entre peur et fascination, aussi justement que je le pouvais en essayant de ne pas trembler. Jamais je n’aurais cru un dragon de cette taille soit aussi doux et amoureux du chant. Elle approcha sa tête de moi, me renifla et mima un sourire, heureuse de me revoir. Oui, me revoir car elle se mit à parler et alertée par un pressentiment, elle s’était pressée jusqu’ici et m’avait attendue tous les printemps et étés pendant six ans.

« P…pourquoi donc ? »

« J’ai mes raisons et toi, tu as les tiennes pour prendre ton destin en main, jeune Wennerström. Tu es choisie, à toi de rejeter ou non ce choix. »

Comme réverbérant mes pensées, Lucien me rassura en m’expliquait qu’ils allaient retourner à Folkvángr avec l’aide de trappeurs et qu’il allait réussir à convaincre son oncle du bien fondé de ma décision. Et sans même repasser par ma maison, j’entrepris le voyage jusqu’à Lindorm avec Marhringr. Ma deuxième étape vers la concrétisation de ma volonté. Durant le chemin, Hringr me révéla qu’elle m’avait déjà vue deux fois auparavant, une fois justement dans le port de Vrosträg et la deuxième fois sur le bateau en partance pour Waterfield. Marhringr est une dragonne qui a toujours l’air de plaisanter, de s’amuser alors que la sagesse de ses mots suffisent à renforcer son côté dragon d’eau d’âges anciens. Je lui avais demandé pourquoi portait-elle ces dorures et cette banderole étrange et m’expliqua qu’une fois, il y avait longtemps en Waterfield, une femme avait une aversion pour la mer qui avait pris son mari dans une tempête, la forçant à pêcher pour nourrir sa famille. Une fois, son plus jeune fils tomba à l’eau et Hringr entendit les cris de la femme alors qu’elle essaya de nager un peu plus près de la surface de l’eau. Voyant une masse essayant de nager comme elle le pouvait, Hringr s’était téléportée pour le repêcher, réconciliant la mère célibataire avec la mer et pour la remercier, pendant un hiver, elle tricota une banderole de prières à Waterune. Le fils essayait de prononcer son nom et n’y arrivant pas, l’appela Mary. D’où son nom plus que célèbre, Merry Mary. Petit à petit, les hommes de la mer s’étaient pris d’affection pour elle et lui firent des ornements qu’elle avait acceptés. Je ne m’étais plus étonnée qu’en Nordheim, l’on pensait qu’elle faisait naître les aurores boréales avec ses couleurs vives ce qu’elle m’infirma en riant.

Lindorm était en vue, je me préparai mentalement à ce qui m’attendait : l’épreuve.

Les Marais de Dhôlen, remplis d’insectes, de bêtes et de légendes d’outre-tombe. Parfait, je ne voulais pas d’une épreuve au rabais. Non seulement cela n’allait pas m’aider mais un endroit trop familier n’aurait eu d’issue que dans un échec cuisant par l’absence d’effusion de sang. Cet endroit n’était pas connu de Hringr qui était habituée aux océans et cours d’eau. D’abord, je me mis à la recherche de répulsif naturel pour ma peau histoire de ne pas perdre d’énergie en infection cutanée, en qualité d’une Nordheimir, nous ne connaissons pas trop les insectes et je n’avais donc pas développé assez d’immunité au venin des piqûres. Quelle douce ironie, le fait d’avoir été assez libre de mes allers et venues dans les Fjords m’avait appris des astuces de survie. J’étais une escrimeuse et non un vrai soldat entraîné. Certaines nuits, j’entendais des bruissements, des pas dans l’eau et à chaque réveil, seuls l’obscurité et la brume occupaient mon champ de vision. Il me semblait voir une ombre au loin, je présumais que c’était mon examinateur. Cinq jours plus tard, je suivais toujours des traces étranges d’une grosse bête dans la boue, des traces de pattes d’ours mais en bien plus gros. Si l’adversité n’allait pas venir à nous, j’allais la traquer, des supposés fantômes et des insectes n’allaient pas faire l’affaire pour remporter l’alliance. Ainsi, j’atterris à Edolon accueillie par des cris de panique dont je me hâtais d’en connaître la source : un ursidé mesurant au moins deux mètres au garrot arborant la fourrure d’un loup auréolé de cornes autour de sa tête et visiblement, il était très désappointé. Rapidement, avec ma peau pâle et mes cheveux blonds, je captai très vite son acuité visuelle et je sortis ma lame pour parer à son coup de patte si puissante qu’il me déboîta le bras et je n’avais réussi qu’à entailler sa peau incroyablement résistante. Hringr vint à la charge mais même avec sa taille, elle n’arrivait qu’à faire reculer l’animal qui ne prit même pas en compte le déséquilibre de force. Hringr allait le battre quoi qu’il advienne mais cette dragonne n’avait jamais aimé faire du mal, c’est l’anneau de l’océan, celle qui apporte les courants marins, faisant naviguer et nourrissant l’Homme. Un mouvement perpétuel de l’eau. Et sa bonté la blessa mais ne la fit pas reculer et continua sa danse menaçante accompagné de ses cris stridents pour faire fuir l’animal. Aussitôt, je fis stopper Hringr, je lui laissai mon sabre et m’approcha de l’ours qui se dressa sur ses pattes arrières. Un monstre de poils et de muscles faisant un peu moins le triple de ma taille qui me hurla dessus, révélant son haleine fétide composée de relents de racines et de poissons. Qu’est-ce qu’il faisait donc ici ? Si loin de son territoire ? Il secoua sa tête, hurlant un malaise et je vis une espèce de parasite, un ver étrange d’une quinzaine de centimètre dans son oreille. Un si petit ver causait beaucoup de dommages. Tout le monde tentait de survivre dans ces marécages. Arraché à son calvaire, l’ours se coucha au milieu du village, comme heureux qu’une main ait réussi à le secourir. Hringr s’approcha de l’ours, le protégeant des Kevii qui pourraient le voir comme une menace. Ainsi, je posai une main réconfortante sur ma partenaire et ainsi, lier nos sangs, entendant enfin ses paroles dans ma tête. Je n’entendis qu’un déferlement de remerciements, heureuse que personne ne soit mort et de voir en moi autre chose qu’un amas de fierté et d’instincts guerriers. La mort et la rage coulaient en moi, cela ne voulait pas dire que ces deux attributs devaient être utilisés tout le temps, n’importe quand contre n’importe quoi. Karth, Michele, Ivar, Lucien, Marcello, Hringr et maintenant cet animal, tous me le hurlaient. Je suis humaine, j’aurai toujours cette part animale en moi, cette bête assoiffée de sang, à relâcher au besoin, dans la complaisance ou pas de cette part.

Derrière nous, un homme s’approchait en douceur, révélant son visage marqué par l’âge et d’un bandeau pour cacher un œil absent et nous félicita pour notre réussite. Il resta avec nous pendant deux jours pour que l’on puisse revenir à Lindorm en forme et avec le Bearwulf qui ne voulait plus me lâcher que je nommai Aleksandr Middendorf, « celui qui repousse ou protège l’Homme au milieu du village ».

Je te passe les années dans l’académie. Non seulement tu sais sans doute où j’ai brillé et que je ne suis point sociable, mes seuls contacts humains se faisaient par lettres auprès de Karth et Jan que j’avais contacté pour essayer de la connaître. Au début, elles étaient très brèves mais plus le temps passaient et plus nous avions à dire. Après tout, à part Karth et moi, qui la voyait comme une Wennerström ?

Ainsi, par un bonheur d’un lien, un autre fut coupé rapidement par la mort de Karth. Je sais, tu m’en veux encore de ne pas m’être déplacée pour son enterrement. J’avais réussi à partager ma douleur avec Jan par un courrier envoyé au front et ce fut presque la dernière. C’en fut trop.

(L’encre semble avoir bavé sur le dernier mot.)

Reprenons.

L’armée m’avait tout de même délivré quelque chose d’extraordinaire. Je n’y étais pas préparée du tout.

Ivar en vie.

Je l’avoue, je ne lui pardonne pas encore le fait de ne m’avoir rien dit. Je l’ai pleuré et donc, je l’ai laissé se débrouillé. J’avais fait mes classes accompagnée de Hringr et d’Aleksandr sans entrer en contact avec lui sinon, mon point aurait été vite happé par son doux et magnifique visage et frapper un gradé n’est jamais une bonne idée.

En 1562, il fut promu Capitaine et je ne pris point la peine de le féliciter, trop occupée par la guerre et l’essor d’activité de pirates. Trois ans plus tard, j’arrivai à me distinguer du Lieutenant en tuant l’un des pirates les plus dangereux du nom de Neala Zair dont j’avais pris un malin plaisir de trancher ses arrogants yeux rouges et ses mains avec lesquelles elle avait brûlé vifs des hommes de l’armée et des civils. Après des heures de souffrances en sirotant mon thé et en regagnant Brighton, j’exécutai la sentence, tranchant sa tête. De mon Lieutenant, je reçus le titre de second et comme récompense l’épée de la pirate qui trône dans mon nouveau bureau. Tu sais à présent d’où vient l’histoire du pirate que j’ai conté à ta fille.

Dans la même année, le Capitaine des comètes de feu fut blessé pour sauver un soldat et Ivar se précipita à son chevet, laissant mon Lieutenant gérer la guerre en Waterfield ce qui fit jaser pas mal d’hommes dont mon supérieur qui essaya de m’embarquer dans une mutinerie dont je répondis présente, ne cachant pas mon enthousiasme et mon empressement pour l’exécution de notre plan.

Au retour d’Ivar, de nuit pour prévenir des embuscades sur un haut gradé, mon Lieutenant assura son retour et avant même de frapper, je tirai sur mon sabre pour planter sa main avant exécution pour le forcer à me faire face et tranchai son corps en oblique sans rater son cœur.

« Je le savais. » dit-il le plus sobrement.

« Moi aussi et ça ne m’empêche pas d’agir, idiot. » répondis-je dans le même ton.

Ainsi tomba beaucoup de masques de trahison et d’hypocrisie alors qu’on essayait de faire de moi un bouc émissaire. Ivar, armé de son don de précognition et moi de ma langue, nous nous sommes défendus. Graciés et récompensés pour avoir démantelé une mutinerie en pleine guerre, je m’étais armée de toute ma hardiesse pour exiger le poste de Lieutenant car non seulement j’avais un don complémentaire à celui du Capitaine Björnulf mais que j’avais prouvé ma loyauté et donc les qualités pour faire perdurer la sécurité au sein des grades des Mirages Aquatiques.

Pourquoi suis-je donc fidèle à un homme qui ne m’a même pas donné signe de vie ? A un homme que j’avais soigneusement évité pendant des années de service ?

Si lui-même ne le sait guère, tu ne seras pas plus au courant que lui à moins que tu veuilles que je m’attèle à la restauration de ton bureau de gouverneur griffée par la pointe de mon épée.

Quoi qu’il en coûte, nous nous entendons comme autrefois comme si aucun mort à déplorer ne nous séparait. Après tout, si nous vivons, c’est bien pour les disparus, ceux qui nous ont laissé des marques sur le cœur ou le corps. Plus que des malheurs nous lient, son rêve m’avait donné des ailes, des convictions, une force, des hommes à diriger. J’ai déjà ma famille et c’est Ivar qui me l’a donné. Certes non par des moyens naturels mais cela reste un miracle en soit. Né de dragonniers voulant être forts, dans un univers collant à nos personnalités, nos désirs sans fléchir sous le poids des responsabilités qui en découle.

Bien évidemment, jouissant de mon nouveau statut et à la fin de la guerre, je pus vous voir un peu plus Jan et toi. Comme un cadeau de réconciliation, je fus aussi accueillie par la chose la plus merveilleuse au monde et même avant la mer : la petite Sunniva.

Nous nous voyons plus souvent, nous parlons plus franchement et ta dernière lettre m’a montré que pendant toutes ces années, j’étais autant dans le faux que toi : nous nous intéressions mutuellement, tu m’as même demandé conseil pour le mariage entre toi et Jan et je t’ai répondu en toutes franchise : « Elle est une des nôtres et nous protégeons les nôtres. ». Je sais, cela t’avait surpris autant que cette lettre avait réussi à me tirer un sourire, un vrai sourire, Hringr elle-même fut heureuse de me voir et de sentir ma joie.

Toutes ces années où Karth seule avait réussi à nous lier, je tente ma seconde chance. Ma famille n’est pas la meilleure, n’aura jamais la chaleur des Sadalsuud ou de l’armée de Waterfield mais c’est la mienne, la nôtre. Je prendrai soin de Jan et nous viendrons ensemble vous voir au pays.

Sois sûr qu’où l’on soit, la mer sera notre lien indéfectible.

Toujours persuadée qu’elle est une catin bruyante à présent, Hermód ?

Semper Fidelis,

Mira.

P.S. : Je ranimerai des cendres si je veux, Niels. Quoi qu’elles cachent en-dessous.
Et Vous ?
Pseudo Internet : Akatane.
Comment avez-vous connu Lindorm ? Third round ! FIGHT !
Le Code : Validé.



Marhringr
"Tout cercle a son centre. Tant que j'en serai un, je m'amuserai inlassablement à faire des ronds dans les eaux noires et profondes."
Nom : Marhringr
Surnom : Hringr, "l'anneau" sous-entendu de l'océan en ancien Nordheimir.
Âge : Très ancien, cadette de Sleipnir et Nihdögg
Type :Eau, les flots continus et courants marins.
Don qu'il vous a légué : La téléportation via l'eau. Une simple pluie ne fait malheureusement pas l'affaire mais à partir d'une pluie torrentielle, Mira peut se téléporter. Via les fleuves et au-delà des mers. Cependant, plus la distance est longue et plus cela lui coûte de l'énergie. Pour l'instant, elle peut transporter avec elle cinq personnes. Idéal pour déployer des escadrons spécifiques à tel ou tel endroit tant qu'il y a de l'eau en abondance : fleuve, lac, mer ou pluie diluvienne.
Nation d'origine : Inconnu. La légende dit que son œuf avait suivi les courants marins créés par Sleipnir.
Sa Description
Une grande Dragonne qui a l'air coquette mais non, la banderole sur sa tête et autour de ses cornes fut le premier cadeau qu'elle réçut d'une humaine la première fois qu'elle atteignit la surface. Plus enjouée que ses aînés, s'amusant à recréer ce qui la berçait alors qu'elle était dans un œuf, Marhringr reste un symbole fort des marins de Waterfield et de Nordheim. Au début, l'on pensait que c'était elle qui créait les aurores boréales. Elle a bien ri mais non, c'est la coquine qui fait que les Humains et animaux sont nourris. Toutes sortes de légendes sont passées par elle au fur et à mesure de ses apparitions à la surface. Une éternelle amoureuse du monde humain contrairement à d'autres anciens Dragons.

Pourquoi a-t-elle choisi Mira ? Beaucoup disent par jeu, par volonté de connaître son grand-frère mais Marhringr aime profondément Mira, reconnaissante de l'amour qu'elle porte à la mer, son berceau. La Dragonne lui donne de bons conseils et c'est assez ironique de la part d'une créature qui une fois dans l'eau a l'air d'être une éternelle adolescente qui s'éclate alors qu'à chaque mouvement, elle rend grace au monde autour d'elle et le nourrit des bienfaits de la mer.

Finalement, si elle arrêtait son manège, on se demanderait si le monde est perdu ?

Mira ne souhaite pas le vérifier et la laisse régulièrement faire ses voyages. De toutes façons, Marhringr peut partir tranquille, la Nordheimir en a vu des vertes et des pas mûres et peut très bien survivre à tout et à tous en son absence.


Dernière édition par Mira Wennerström le Jeu 2 Oct - 2:44, édité 15 fois
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AnonymousInvité
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeVen 26 Sep - 10:20

BADASS'' Fire Eyes Fire Eyes Fire Eyes Fire Eyes

Comment t'as la classe, j'ai hâte de lire ton histoire ^^
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Morwen O'Shanahan
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeVen 26 Sep - 10:21

Les descriptions font rêver, c'est très poétique! *_____*
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http://lindorm.forum2ouf.com/t905-morwen-ses-blaireaux#14835 http://lindorm.forum2ouf.com/t906-les-blairotteries-de-morwen#14839
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Damon Shrewsbury
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeVen 26 Sep - 13:08

Soooo Badass *___*

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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeVen 26 Sep - 20:11

Je n'aurait qu'une chose a dire...


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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeSam 27 Sep - 9:12

Bienvenue chez nous et bonne chance pour ta fifiche sourire
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Armée Territoriale
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Fridtjof Woalsen
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeDim 28 Sep - 17:34

La description est super bien écrite.
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http://lindorm.forum2ouf.com/t1112-lien-de-fridtjof-woalsen?highlight=Fridtjof+Woalsen
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeDim 28 Sep - 22:38

Lieutenant ! *garde à vous*

Félicitation en tout cas, c'est très bien écrit.
J'ai dévoré l'histoire de cette petite fille, ça rend vraiment bien l'idée "la force à défaut de la beauté"

J'ai hâte de lire la suite ^^
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AnonymousInvité
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeDim 28 Sep - 23:02

*salut son second*

Repos, soldat !

Et tout ceci en m'amusant de faire une frise chronologique entre mes persos et ceux proches de Mira XDDD

C'est chiant mais c'est connement passionnant ! =D

En remerciant tout le monde pour vos gentils mooooooooooooots ! \o/
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Escadron d'Elite
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+ Poste occupé : Lieutenant des Comètes de Feu
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Moïra Ó Dochartaigh
Moïra Ó Dochartaigh
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeLun 29 Sep - 10:51

J'adore *_*

Pleins de bisous :21:
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AnonymousInvité
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeJeu 2 Oct - 0:40

Finie ! J'aurais pu parler un peu plus en détails de la guerre, surtout des batailles de Keven mais je suis déjà à 10 pages word et ça commence à faire long ! XD

J'en parlerai plus volontiers dans une fanfic, il ne s'agit pas d'une flemmagite aigüe mais je n'ai pas vécu la guerre comme les anciens membres. Plutôt que de faire du hors-sujet, j'ai fait une ellipse tout en parlant de mon personnage.

En espérant que ça n’entachera pas sur la correction et ne vous gâche la lecture.

Et merci pour votre patience ><
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AnonymousInvité
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeJeu 2 Oct - 6:46

Hello, je reprends le taf aujourd'hui, je lirai ta fiche ce soir clin d'oeil
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Bryne O'Cuinn
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeJeu 2 Oct - 10:44

Magnifique fiche, chère Mira, elle est très belle, et tout est très juste (en temps qu'ex-Niels et Ivar je ne peux que valider des deux pouces !) et ça a été encore un grand plaisir de te lire ! Je te valide donc chère Lieutenant, au plaisir de jouer avec ce nouveau personnage.

Vous êtes Validée !
Félicitations, vous obtenez 100 orbes !

En tant que nouvelle venue, pensez à remplir vos champs de profil (sous votre avatar). Vous pouvez dès à présent aller créer vos liens ici, votre répertoire de sujets ici et voir nos demandes de RP ici si jamais vous n'osez pas vous lancer seule. Et n'oubliez pas de recenser votre avatar sur ce sujet : Recensement des Avatars, et celui de votre dragon sur celui-ci : Dragons et Dons répertoriés.

Vous êtes également vivement invitée dans le flood ! Vous verrez, nous ne mordons que sur demande.

Amusez-vous bien parmi nous !
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+ Poste occupé : Déléguée Lucem.
+ Nom du dragon : Trismegistus.
+ Type de Dragon : Lumière
+ Le Don légué : Forme photonique.
Estefania Quinto
Estefania Quinto
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeJeu 2 Oct - 10:49

Une p*tain de fucking fiche comme j'aime en lire au réveil! Winter is coming! xD (et 'tain, j'adore ta plume, c'est définitif, chaque perso que tu fais me plait grave)
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Message Mira Mardöll Wennerström I_icon_minitimeJeu 2 Oct - 16:00

Pouic

Euuuuuuuuuuuuuh...euuuuuuuuuuuuh...

Merciqdijoaizaunfa,dazpokd ><

*part en courant*
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