✘ Nom : Llidesgyrn
✘ Prénom : Ellica
✘ Surnom : Ellica a bien des surnoms et pas toujours des plus sympathiques, "Celle qui brise les cornes", "la femme d'os et d'écaille", "la capitaine glaciale", ca dépend des rumeurs et de qui au final...
✘ Âge : 30 ans
✘ Groupe : Armée Territoriale
✘ Nation d'origine : Narthan
✘ Métier : Capitaine de l'armée Territoriale du Narthan
✘ Arme : Ellica possède toute un ensemble d'équipement qu'elle a forgé avec la dépouille de son défunt dragon, une armure complète, plusieurs dagues et une puissante épée à deux mains.

« Une beauté glaciale dans le désert… »

D’un point de vue strictement physique, Ellica n’est absolument pas à plaindre. Du haut de sa trentaine, elle garde une apparence encore très jeune. Elle est grande, son corps est finement athlétique et son armure cache un corps à la fois fin mais longuement travaillé par le combat, le maniement de la grande épée, le port d’armure et même ses antécédents de travail à la forge. Malgré tout, elle a réussi à conserver un corps joliment fait et bien proportionné. Son visage est un petit peu rond, les traits souvent froids et glaciaux, des yeux marron sombres tirant sur le noir l’ornent tel deux pierres d’obsidienne. Ses cheveux sont noirs de jais, très longs et souvent attachés en trois catogans.


« Vous pensez que mon frère d’âme n’est plus ? Vous découvrirez vite qu’il combat encore à mes côtés… »

Quand on voit Ellica, on est surtout attiré par l’impressionnant attirail qu’elle porte sur elle, à savoir, une armure intégrale, une grande épée et quatre dagues… en os et écailles de Dragon. En réalité, cette équipement fut forgé à partir de la dépouille de son ancien allié, le dragon de feu, Tân’Du. Avant de mourir suite à un combat, il ordonna à sa dragonnière d’utiliser immédiatement sa dépouille pour se fabriquer un arsenal complet. D’après les rumeurs, il lui aurait transmit un savoir particulier pour rendre le tout encore plus puissant en lui faisant jurer de ne rien en révéler plus tard. Mais ceci est une rumeur et personne n’ose aller vérifier. Toujours est-il que, fille de forgeron, Ellica avait le savoir et la technique pour le faire et usa des écailles et des os de son dragon fraichement décédé pour se fabriquer une armure complète, une grande épée et quatre dagues. On dit aussi qu’elle n’usa plus jamais d’une forge après ces évènements.

Le reste se perd dans les rumeurs en tout genre, certains disent que son armure résiste aux attaques d’un dragon sans garder une marque, d’autres prétendent qu’on entend un cri d’attaque de Tân’Du chaque fois que sa lame fend l’air, qu’elle ne s’émousse ni se s’abîme jamais.

Bien sûr, les rumeurs font le gros du travail, en réalité, l’ensemble est juste de très haute qualité, le chef-d’œuvre d’Ellica en l’honneur de son frère d’âme. Mais les rumeurs sont utiles et leur impact psychologique l’est autant…


« Craignez-la, car comme l’hiver, elle sera froide et impitoyable »

Les rares qui se souviennent d’Ellica du temps de son enfance ou de sa formation à Lindorm vous parleraient d’une jeune femme forte, déterminée mais joyeuse, vivante, à l’écoute et pleine de fraternité. Mais tout cela a bien changé… Ellica est une femme dorénavant froide et implacable. Elle a vécu ce que tous les dragonniers craignent au fond d’eux, ce qui peut leur arriver de pire : la mort de son dragon, son ami, son allié, son frère d’âme, celui avec qui elle avait le lien le plus puissant et profond qui soit. Une telle épreuve ne laisse pas indifférent et même si cela est vu comme un honneur de porter une partie de la dépouille de son dragon, il faut quand même avoir du cran et une force d’âme sans pareille pour dépecer son corps encore chaud afin de s’en servir comme matière première… c’est bien ce fait précis qui fait que bien des gens se méfient d’elle et qu’elle suscite un fort sentiment d’inconfort aux autres.

En tant que soldat, elle n’est pas cruelle, ni impitoyable, elle est simplement pragmatique et froidement efficace. Mais à sa façon, elle est protectrice envers ses subalternes, les traite avec fermeté mais pour leur bien. Mais il est vrai qu’elle n’a plus beaucoup d’empathie et qu’elle demeure extrêmement froide.

C’est bien cela aussi, cette attitude glaciale, cette froideur pragmatique qui effraie ceux qui ont à la combattre, parce qu’ils savent qu’ils ont affaire à quelqu’un qui fera le nécessaire jusqu’au bout, avec froideur et détermination…


« Y’a des gens, ils collectionnent des trucs qui font peur… »

Depuis la mort de Tân’Du et plus tard son transfert à l'armée Territoriale, Ellica a prit une manie un peu bizarre, celle de couper une corne de chaque dragon qu’elle tue au combat et de les garder comme trophées au sein de sa demeure personnelle en Narthan. On dit aussi qu’elle collectionne les armes de ses ennemis humains qu’elle a abattus si l’occasion se présente.

Vu qu’Ellica est assez solitaire dans le privée et ne fait rentrer quasiment personne chez elle, les rumeurs ont là aussi grandement enflées, on raconte qu’elle possède une collection de plus de cents cornes de dragons et de milliers d’armes. On dit même qu’elle garde précieusement le crâne de Tân’Du comme souvenir.

Bien sûr, les rumeurs exagèrent grandement, Ellica collectionne bien de tels trophées mais elle est loin d’avoir abattue autant d’ennemis. Mais certains dragons, surtout les très jeunes, qui ont connaissances de ces rumeurs, regardent tout de même Ellica comme une sorte de croque-mitaine.


« J’ai le plus grand respect pour les fils et les filles du feu, mais je ferais ce que mon devoir commande si la situation l’exige »

En tant que Narth et capitaine de l’armée territoriale du Narthan, Ellica est confrontée de prêt aux interactions avec les Roroas. Elle les respecte énormément car ils sont très généralement de grands combattants honorables.

Paradoxalement de ce que son attitude froide laisse à supposer, Ellica est une partisane de la cohabitation et reste persuadée que les peuples pourraient parfaitement vivre ensembles et en paix si chacun y mettait du sien.

Cependant, elle demeure tout de même fidèle à sa tâche et ceux qui menacent Narthan devront se confronter à elle… et la craindre…


« Que les trois bougies rouges s’illuminent et montrent la seule voie qu’il me reste, celle de la guerre… »

Cela semble assez secondaire mais sur le plan spirituel, Ellica se fiche pas mal du dieu unique, quand elle veut prier, elle le fait envers Oayim, dieu du feu, de la guerre et des forgerons, vu sa vocation et ses origines, cela semble naturel. En revanche, ses croyances ne regardent qu’elle et elle n’en parle à quasiment personne.


« De quelle humeur est la chef ce soir ? Mauvaise ? OK, essayons de lui trouver une ou deux jolies filles ! »

Malgré tout, il arrive à Ellica de vouloir un peu de compagnie. Le traumatisme de la perte de son dragon a tout de même un peu affecté son esprit, depuis, elle ne goute guère la compagnie des hommes et n’apprécient dans l’intimité que la compagnie des femmes. Cependant, on ne parle pas de véritables relations sentimentales, seulement d’aventures d’un soir. Pour Ellica, ce ne sont que des moyens d’essayer d’oublier le temps d’une nuit, elle ne cherche rien de particulier, juste un plaisir ponctuel et sans véritable motifs. Ca par contre, elle ne le crie pas sur les toits mais ne le cachent pas non plus et ce sont souvent ses subordonnées les plus proches qui essaient de lui présenter de jolies filles pour la mettre de meilleure humeur le lendemain matin…

« Au commencement, une petite fille pleine de vie, née de la douceur et du feu »

En 1538 APA, nait à Bregolh une petite fille adorable, Ellica. La jeune enfant appartenait à une famille d’une classe moyenne avec quelques moyens. En effet, elle était fille de forgeron, son père avait sa petite réputation et un savoir-faire lui assurant un carnet de commande conséquent, surtout dans l’armurerie où il travaillait régulièrement pour l’armée territoriale. Quand à sa mère, elle était marchande. Bref, dès le début, elle ne manquait de rien pour vivre en paix.

Enfant, Ellica était une petite fille adorable, quoique pleine d’énergie, elle était plus ou moins à la tête du groupe d’enfant de son quartier, n’avait pas peur de faire des acrobaties et savait très bien se défendre avec hargne si on venait l’embêter. Elle était aussi très intelligente et apprenait vite. Très jeunes, la curiosité la poussa à s’intéresser au travail de son père, ce dernier n’ayant pas de fils, il espérait bien voir son enfant reprendre la tradition familiale, aussi l’initia-t-il très tôt aux subtilités de son métiers. Arrivée à l’adolescence, Ellica était déjà une forgeronne compétente.


« Quand la vie vous donne soudainement un grand frère… plein d’écailles »

Ce fut vers ses sept ans qu’Ellica vécu l’évènement le plus important de sa courte vie. Ce jour-là, ces parents décidèrent de prendre un peu de vacances et organisèrent une petite randonnée de plusieurs jours dans les montagnes proches de la capitale. Curieuse et très exploratrice, la petite fille décida de partir explorer des grottes alors que ses parents avaient le dos tourné. Fort heureusement pour elle, ce ne fut pas sur un animal dangereux qu’elle tomba mais sur l’antre d’un dragon. Une créature à l’aspect effrayant, un dragon aux écailles plus noires que la nuit et aux yeux tels des braises volcaniques, un puissant et ancien dragon de feu : Tân’Du.

Mais malgré son apparence, le dragon était loin d’être dangereux, il regarda même avec curiosité le petit truc qui venait troubler sa sieste. Et Ellica ne se laissa pas impressionner par la grosse bête, elle avait entendu parler des dragons, elle en avait même vu… de loin. Aussi, elle commença ni plus ni moins qu’à lui faire la conversation comme si de rien n’était. Cela fit rire le gros lézard avant que ses parents ne reviennent la chercher, très inquiets, s’excusant auprès du dragon pour le dérangement avant de rentrer chez eux avec leur fille sous le bras.

Mais c’était mal connaitre la petite Ellica qui s’échappe quelques jours plus tard, laissant un mot à ses parents pour dire qu’elle allait voir son nouvel ami. Et Tân’Du reçut la visite à sa grande surprise de la petite fille qui revenait le voir encore et encore. Rapidement, le vieux dragon finit par se prendre d’affection pour cette petite humaine curieuse et pleine de vie qui revenait sans cesse à lui. Ce manège dura des années, Ellica lui parlait de tout et lui montrait même ses meilleures réussites à la forge. Le dragon lui enseignait de son côté pas mal de choses issus de sa longue expérience. Ellica l’écoutait toujours religieusement et la relation fraternelle s’installa bien vite entre eux. Cette période bénie dura jusqu’à l’adolescence de la jeune femme.


« Dans le sang, forgeons notre lien inaltérable… dans le sang, forgeons notre alliance… »

L’inattendue se produisit peu avant que la jeune femme ne fête son seizième anniversaire. Un jour, Tân’Du regarda Ellica très sérieusement et déclara que ce qu’il avait attendue suffisamment longtemps était enfin arrivé. La personne avec qui il voulait forger son lien d’alliance était enfin venu, après des siècles à attendre celle qui lui donnerait ce déclic. Il proposa à Ellica de devenir dragonnière, de faire l’alliance ensemble, de l’emmener à Lindorm et de trouver leur destin ensembles. Ellica savait un petit peu se battre, à force de forger des lames, elle avait fini par s’intéresser un peu au maniement. Mais elle ne s’imaginait pas guerrière ni encore moins dragonnière, pour elle, Tân’Du était son grand frère, elle n’en demandait pas plus.

Mais elle accepta tout de même, au fond, elle était prête à une telle aventure. Ces parents parurent surpris de sa décision mais bon gré mal gré, ils la laissèrent partir. Ellica et Tân’Du passèrent l’épreuve d’alliance et réussirent du premier coup, les sangs écarlates du dragon et de l’humaine se mélangeant alors que dans leurs âmes, un lien profond se forgeait et qu’Ellica obtenait le don de faire jaillir le feu de ses armes.


« Bienvenue à Lindorm »

En 1554 APA, à 16 ans, l’âge minimum requis, Ellica entre donc à Lindorm, l’académie des dragonniers, accompagné de son grand dragon noir, Tân’Du. Ces cinq années d’études furent l’une des périodes les plus heureuses et les plus passionnantes pour la jeune femme. Elle se fit beaucoup d’amis en tout genre, rencontra des gens de tous les horizons et autant de dragons tous différents. D’ailleurs, elle remarqua que pas mal d’entre eux, surtout les plus jeunes, avait tout de même un certain respect et de la politesse envers Tân’Du. Elle le savait âgé mais les dragons avaient leurs petits secrets et elle ignorait tout de comment les autres dragons voyaient vraiment le sien.

Intelligente, vive, passionnée, Ellica était une élève modèle qui avait de bonnes notes théoriques et pratiques même si ces domaines de prédilections restaient tout de même la tactiques et la stratégie, beaucoup voyaient déjà en elle un potentiel officier dans les années qui viendraient.

En 1559 APA, à 21 ans, Ellica quitte l’académie, diplômée et pleine d’espoir en l’avenir.


« Volons à jamais ensemble dans ce ciel magnifique mon frère… »

En 1560, Ellica intègre donc les escadrons d’élites pour son année de service obligatoire où elle ne vivra que quelques très rares escarmouches contre des wyrms isolés. Suite à tout cela, elle décide finalement de rester dans les escadrons par la suite, même si son père espérait la voir revenir prendre la relève à la forge.

Car depuis toutes ses années, Ellica continuaient de pratiquer l’art de la forge, à la fois pour elle, puis pour ses camarades de l’académie et ensuite pour ses amis dragonniers qui appréciaient son travail. Ce qui ne l’empêchait pas de poursuivre son entrainement au combat et de remplir son devoir de dragonnière, la forge restait sa passion à côté de tout cela.

Cela dura un petit moment, Ellica était douée, compétente, elle attira très vite l’attention de ses supérieurs puis vint l’année maudite, 1563 APA.

Les Wyrms déclarèrent une guerre totale et l’escadron d’Ellica fut l’un des premiers à subir un assaut massif lors d’une patrouille. En surprise et en sous-nombre, les dragonniers combattirent. Tân’Du n’était pas spécialement plus puissant que ça mais il était vieux, expérimenté et sage, il combattait avec une terrible efficacité et plusieurs dragons wyrms succombèrent à ses griffes, ses crocs et son souffle infernal. Ellica combattit avec bravoure, son épée trancha ses ennemis mais sous le nombre, ils plièrent… La bataille se transforma en carnage, Tân’Du réussit à s’échapper et emmener sa sœur d’âme à l’abri mais le prix en fut terrible.


« Retraite maudite dans le désert… Deux sont morts, mais deux revinrent tout de même »

Difficile de dire où exactement dans le désert s’écrasa Tân’Du, mortellement blessé. Lui et Ellica se trouvait dans une vieil cité troglodyte taillé à flanc d’une des montagnes bordant l’un des grands désert du Narthan, une ruine abandonnée depuis des siècles, l’un des derniers repères du dragon. En larme, Ellica se constata impuissante et supplia son frère d’âme de ne pas la quitter. Mais Tân’Du se savait condamné.

Le reste n’est qu’en partie rumeur et spéculation car personne n’osa jamais vraiment interroger Ellica sur les longs mois qu’elle passa dans le désert. Ce que l’on dit, c’est qu’avant de mourir, Tân’Du demanda à Ellica de se servir de son corps pour se forger armes et armures et qu’il lui aurait révéler une techniques spéciales de forge connu seulement des plus vieux dragons pour se créer un équipement surpuissant avant de lui faire jurer de ne jamais rien en révéler ensuite. Ellica n’a jamais infirmé ou confirmé ce fait mais la rumeur à la vie dure.

Toujours est-il qu’Ellica trouva la vieille forge de la cité et sortit les outils qu’elle emmenait toujours dans son paquetage. Mais il est évident que pour faire ça, elle dut tout de même avoir le courage de dépecer le corps encore chaud de son dragon et ce simple fait est ce qui la rend inquiétante aux yeux de bien des gens, qui hésitent encore entre louer ou craindre son sang-froid pour un acte pareil.

Ellica, disparue au combat depuis des mois, reparut du désert quelques temps plus tard, le regard froid et perçant, portant sur elle sa nouvelle armure et ses armes forgées dans les os et les écailles de Tân’Du lui-même…

Ce jour-là, beaucoup comprirent qu’Ellica la dragonnière était morte et que venait de naitre une combattante aussi froide qu’implacable.


« Vous n’avez pas réussi à nous tuer, ni moi, ni mon frère d’âme… vous apprendrez de nouveau à nous craindre »

Sans dragon, Ellica n’était plus une dragonnière, aussi, elle ne pouvait plus faire partie des escadrons d’élites. Sa famille et ses amis tentèrent de la soutenir, la convaincre d’oublier le combat, de retourner à la forge, sa passion de toujours mais elle déclara que plus jamais elle ne forgerait quoi que ce soit. A la place, elle demanda sans délai son transfert dans l’armée territoriale du Narthan. Le gouverneur et le général acceptèrent sans peine, elle avait le talent, l’expérience du combat contre les dragons et surtout, la guerre venant de se déclarer, on ne crachait pas sur des volontaires de son acabit.

Pendant trois ans, Ellica combattit dans l’armée, elle gagna rapidement du galon et devint capitaine sans grandes difficultés. Elle était froide, pragmatique, mais très efficaces et excellente meneuse. Si la plupart des soldats réguliers craignaient de combattre les Wyrms et leurs dragons, Ellica avait appris de ses années de dragonnière et de son frère d’âme. Elle connaissait les dragons, elle savait comment la plupart combattaient, comment ils réagissaient, sur quoi ils comptaient et les faiblesses qu’ils lui laissaient. Elle avait appris par son passé que les Wyrm disposaient de plus de puissances que les dragonniers ordinaires, elle n'avait pas les moyens d'en tuer un sans Tân'Du mais forte de son expérience et des conseils de son ancien allié, elle réussit petit à petit à mettre au point un style de combat lui permettant de tenir tête à l'un d'entre eux, certainement pas assez pour en tuer, mais assez pour survivre et gagner du temps en attendant les renforts d'un escadron d'élite.

Depuis trois ans maintenant, Ellica est capitaine de l’armée territoriale du Narthan, se confrontant aux problèmes les plus simples comme la gestion de la délinquance et de la moyenne criminalité jusqu’aux soucis les plus graves, comme les Wyrms, les tribus Roroas les plus agressives ou les Saabi les plus véhéments.

Cependant, tout le monde s’accorde à dire que malgré sa froideur, elle gère son affaire avec efficacité. De plus, avec son caractère, il y a bien des rumeurs qui courent sur Ellica et peu importe qu’elles soient fondées ou non, elles font effets et donnent à la femme générale un petit quelque chose d’inquiétant qui tient la plupart de ses ennemis en respect.

Mais malgré tout, Ellica n’est ni encline à la violence, ni sanguinaire, elle cherche l’efficacité et le compromis mais si elle ne l’obtient pas, elle sera simplement prête à faire le nécessaire....

✘ Pseudo Internet : SBahamut
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Nouveau perso des anciennement Nailah Honoodageki et Ivan Silitch
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Tân'Du
✘ Surnom : Le feu noir
✘ Âge : Inconnue, sans doute très âgé s'il on en croit ce qui se dit, mort au combat en 1563 APA
✘ Type : Dragon de feu
✘ Don qu'il vous avait légué : La capacité de porter ses armes à très haute température.
✘ Nation d'origine : Très probablement le Narthan

En tant que Dragon, Tân’Du avait un physique très standard de type wyvern. Il possédait un long corps reptilien, ses membres postérieurs étaient deux puissantes pattes griffues avec des ergots, ses membres antérieures étaient de puissantes ailes de grandes envergures, ornées elles aussi de griffes tranchantes. Son corps se finissait par une longue queue épineuse et au bout de son coup une tête triangulaire et longue, une mâchoire puissante et deux grandes cornes sinueuses. Il présentait partout sur son corps de nombreuses excroissances osseuses, sur les côtés de son visages et sur tout son dos jusqu’en bout de queue.

Le corps de Tân’du était recouvert d’écailles résistantes de couleurs noires brillantes, tirant ici et là sur le gris, tout comme ses griffes. La seule autre couleur visible chez lui était ses deux yeux écarlates que ses écailles noires faisaient fortement ressortir. Au sol au repos, il atteignait plus de quatre mètre au garrot, pour environ une quinzaine de mètre du museau à la pointe de la queue et environ autant en envergure ailes déployés. Bref, du point de vu physique, Tân’Du était un dragon de bonne taille et selon les standards humains, avec un aspect un peu inquiétant.

Avant de rencontrer Ellica, Tân’du était un dragon assez solitaire, peu en connaissent vraiment long à son sujet. La seule certitude est qu’il s’agit d’un dragon d’un âge relativement honorable pour son espèce mais il ne s’est jamais attardé sur sa vie. Toujours était-il qu’il semblait avoir le respect d’une grande partie des plus jeunes de son espèce. Mais le dragon noir a emporté quasiment tous ses secrets dans la mort.

Avec sa dragonnière, il formait un duo efficace et complémentaire, au combat, Tân’Du agissait avec sang-froid, intelligence et détermination, usant savamment de ses armes naturelles et son souffle ardent.

Il est mort en 1563 APA, suite aux blessures d’un important combat au début de la guerre, non sans emporter plusieurs ennemis dans sa tombe. On sait que sur sa demande, Ellica a utilisé une partie de son corps pour forger son armure et ses armes mais nul ne sait ce qu’il est advenu du reste de sa dépouille…