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Riheb, porteuse des sables du crépuscule

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AnonymousInvité
Riheb, porteuse des sables du crépuscule Empty
Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 17:31


Riheb
"Faire battre le cœur d'un peuple est un devoir qui choisit son héraut."
Nom :
Prénom : Riheb
Surnom :
Âge : 30 ans
Groupe : Personnel
Nation d'origine : Narthan
Métier : Professeur de survie
Arme : Son corps
Ce qu'on dit de Moi
Le monde, son environnement, tout est prétexte à accroître ses connaissances qu'elle désigne comme fer de lance dans une bataille et outils principal de la survie. La preuve, on dirait une princesse qui adore se parer de bijoux ? Une simple poupée noire bonne qu'à être là pour faire joli ? Un joyau exotique ? Que nenni. Tout vise à être une arme y compris sa beauté de femme. Ses broches aux cheveux sont en réalité des lames cachées, ses pierres enferment des pilules de combat et des poisons et ses vêtements noirs...sont faits de sable noir qu'on appelle sable du crépuscule. Non seulement c'est lourd et très inconfortable mais ça l'aide à garder la forme tout le temps ainsi qu'un sable très dense pour la protéger en cas d'attaque voire pour la camoufler en terrain ennemi. Très austère dans le travail, Riheb reste toujours à l'écoute des autres ne serait-ce pour glaner des informations ou simplement apprendre de cultures qu'elle ne connait pas encore et si elle doit se montrer plus exubérante voire user d'ironie pour y accéder, elle le fera. Une chose qu'elle abhorre : l'obscurantisme qui est synonyme de meurtre de l'esprit tout aussi répréhensible que le meurtre physique. Bien évidemment, elle ne dira jamais de quel clan elle vient et préfère faire croire aux élèves ou à qui que ce soit qu'elle est une Roroa du clan Bepetvapata-Te-Roroa histoire de voir qui sont les plus informés ou ceux qui ne dorment pas sur leurs lauriers, elle aime savoir à qui elle a affaire rien qu'avec les préjugés, les vérités que se font ses interlocuteurs. Même si elle déteste le mensonge, elle s'accorde à se dire que la vérité, c'est comme de la nourriture : celui qui a faim, il vaut mieux lui apprendre à pêcher que de lui donner directement le poisson dans les mains. Elle lit énormément de livres de tous genres, un bon soldat est celui qui accroit aussi bien sa culture générale que sa force et son endurance et va régulièrement dans des endroits hostiles pour mettre à l'épreuve la coordination avec Maenoîllabent , son dragon et ami fidèle.

Elle prône le respect gagné par le temps et la sueur, reste une femme très dure pour le bien des autres et d'une loyauté sans égale envers les gens logiques et droits. Comme tout Roroa qui se respecte, c'est une femme fière de ce qu'elle est et veut donner pour mieux recevoir ; Riheb se dit que chercher la vengeance d'un génocide serait comme condamner les fils pour les pêchés des pères ce qu'elle trouve totalement grotesque et non favorable au changement qu'elle juge nécessaire aux mortels. La porteuse de sables garde ses croyances pour elle et dès qu'un soldat meurt, même s'il croit au Dieu Unique, elle a pour habitude de donner à la famille du disparu une plume ornementée, distinction dans sa propre culture Roroa et construit une petite barque avec quelques objets qu'on veut bien lui donner qu'elle fait brûler afin que l'eau puisse lui apporter un repos calme et serein et le feu, l'immortalité de la force dont il a fait preuve au combat.

Avec son dragon, Riheb peut se permettre une certaine candeur, une relation très ambigüe semble les lier, un profond respect et une confiance enrobés de rares moments de tendresse, une recette qui fonctionne, simplement. Son dragon ne semble pas très territorial par rapport à sa dragonnière mais la Roroa, de sa nature indomptable, restera le berceau de ses inquiétudes...surtout qu'elle attise très facilement le désir de l'autre sexe.

Sexuellement, Riheb est très libre tout en étant persuadée que l'amour n'est pas fait pour elle. Entre son dragon et son peuple, son cœur est plein et la Roroa pense naturellement et raisonnablement qu'il n'y a pas la place pour un autre individu. Qui sait ? Ce qu'elle désigne comme vérité sera peut-être un mensonge demain à celui ou celle qui sait lui faire valoir ses arguments.

Physiquement, c'est une Roroa comme les autres, noire de peau gravée par des tatouages étranges, gardant ses atours de prêtresse mais sans plumes du résultat de son statut de paria, haute d'un mètre quatre-vingt deux, arborant des yeux rouges et une canine taillée en croc trahissant son appartenance à une famille de hauts prêtres de Tammuz ne s'accordant qu'un léger maquillage à base de sable noir pour les yeux et de pigments violets pour les lèvres qu'elle ôte avec de l'huile d'olive. Ce sable noir est très pratique pour rendre sa peau encore plus noire et cacher pour les missions nocturnes et les entraînements voire à soutenir sa poitrine sans problème. Pour combattre, Riheb désagrège ses vêtements en sable, découvrant ses cheveux flamboyants noués en une longue et lourde tresse. Un artifice ? Non. Encore une arme. Cette tresse l'aide à désarmer son adversaire ou simplement à l'étrangler. Elle a la fâcheuse tendance à se mouvoir silencieusement, toujours pieds nus.

Une belle femme, oui. Certainement pas que ça, voyez-vous ?
Écoutez mon Histoire
Maenoîllabent se souvient de beaucoup de choses, de beaucoup d’endroits. Et il se souvient surtout des pleurs d’une jeune Roroa sur ses écailles qui répétait sans cesse :

Unis nous restons debout. Divisés nous périssons.

Le cœur de Maenoîllabent s’est éveillé à ces pleurs. Maenoîllabent pensait qu’il avait fini par se pétrifier au fil du temps mais non. Maenoîllabent était triste de voir celle qui allait devenir sa meilleure amie. Maenoîllabent a toujours été intrigué par les mortels souvent guidés par leurs passions. Comment les frères et sœurs de Maenoîllabent arrivaient à se lier à jamais avec ces individus ? La jeune Roroa lui avait enfin apporté la réponse après tant de millénaires passés à observer sans agir. La connaissance dont avait besoin la jeune Roroa, Maenoîllabent allait la lui donner. Tout d’abord, il allait lui apprendre la patience pour que cette pousse devienne plus forte, qu’elle puisse tarir ses larmes et fouler un sol sans avoir peur car quand on veut rester debout, il faut l’apprendre soi-même avant de l’apprendre à tout un peuple.

Riheb. Le nom désignant les quatre coins du monde.

(rires)

Maenoîllabent les a vus et pourtant, le centre de l’univers se tenait dans la chair et l’âme d’une mortelle à ses yeux et que les éléments m’en soient témoins, jamais il n’aurait cru que cela aurait été possible.

Maenoîllabent était curieux à propos de ses frères et sœurs du feu. Plus gros et impétueux, ils sont ses contraires et rien ne vaut d’apprendre de ses semblables les plus différents. Il y a toujours à apprendre même quand le temps semble ne plus avoir d’importance mis à part la vie. Les dragons de feu inspirent à Maenoîllabent le respect, de quoi trouver une source inépuisable de sagesse pour le vieil esprit tranquille qu'il est.

De temps en temps, Maenoîllabent voyait cette petite fille de loin, entourée de sa famille, apprendre à marcher, à courir, à tomber pour essayer de se relever. Maenoîllabent observe beaucoup mais s’attarde peu sur quelque grain de sable dans le désert en proie à la guerre. Ainsi, Maenoîllabent l’observa longuement faire et maintenant qu'il se souvient, jamais il n’a vu Riheb porter de chaussures ou quoi que ce soit pour protéger ses pieds. Supporter les grains brûlants qui rendaient rêche la peau tendre des mortels n’était pourtant pas dans les habitudes des Roroas qui sont des guerriers ne pouvant pas risquer de faux mouvements dans une bataille. En parlant de guerre, même Riheb devait apprendre les bases de cet art étrange qu’est le Kukri-Yuga, Maenoîllabent aime beaucoup voir ces mouvements fluides pour préparer des coups d’avance exactement comme la Terre prépare toujours d’autres fléaux pour rester une mère cruelle et sans pitié. A ce moment-là, Maenoîllabent ne comprit pas en quoi cette petite bipède aux cheveux de feu pouvait l’intéresser ; plusieurs fois, Maenoîllabent vint la voir de loin sans jamais interférer avec les Roroas, enfoui dans une dune, totalement camouflé. La petite était aimée, future grande prêtresse de sa tribu, elle allait devenir la voix même de l’homme-dragon, Tammuz. Officiant jour et nuit, dansant sur des braises, autour de feux attisés par ses gestes amples, Riheb apprit des coutumes de son peuple, ses prières et en tira une force qui la fit grandir pour faire craindre à tous la grandeur des descendants du sang de dragon.

Malheureusement, sa famille eut à essuyer des morts dont la mère de Riheb par la guerre menée par Enkidu Bepetvapata-Te-Roroa pour unifier les Roroas. Maenoîllabent n’avait jamais autant vu de feux mortuaires. Quant à l’âme de la jeune Riheb, elle se rougeoya de colère sans se laisser noircir par la haine, ni laisser de larmes couler alors qu’elle dû chanter pour les disparus qui allaient rejoindre le désert. Avec délicatesse, elle prit quelques plumes qui arboraient la parure de feue Ahlem Ngadvapara-Te-Kaipara, le nom de la future tribu qui allait déclarer le monde entier comme des ennemis à abattre au nom de leur sang et de Tammuz pour la reconquête. Ceci était encore à écrire et fatalement, Maenoîllabent vit ses premiers caractères. La violence engendre la violence, comme un feu se nourrissant tant qu’il avait un combustible et de l’air à consumer. Même de loin, les pensées de la jeune Riheb étaient si limpides pour Maenoîllabent : « Pourquoi tout ce sang ? ». Ah… Quelle tristesse… Elle était sans doute la seule à se poser cette question… La seule qui cherchait la pérennité du peuple Roroa plutôt que l’avènement de son orgueil. Pour l’instant, elle n’avait que sa foi et sa force comme outils afin de parvenir à une réponse. Vous vous doutez que ce n’est pas suffisant, n’est-ce pas ? Maenoîllabent vous donne raison. Du haut de ses vingt-cinq printemps, ses sept mille six cent soixante-cinq prières et ses douze mille sept cent soixante-quinze entraînements, elle n’eut rien qu’une paix trop moribonde et trop tendue pour être appréciée. Elle en sortit juste la simple conviction que toutes les tribus Roroas s’unissent mais la violence et la force ne pouvaient que nourrir le monstre qu’était la volonté de vengeance qu’elle pouvait voir à travers son grand-frère et son père. Rien n’était plus sacrée que la mère dans toutes les civilisations, même celle de Maenoîllabent. Il ne pouvait que comprendre leur haine mais de loin sans réellement l’éprouver. Maenoîllabent ne vit que Riheb qui ne voulait pas tomber dans le même piège. Pourtant, dans une cage comprenant des pèlerinages à travers le désert de Firthan, des monts cendrés jusqu’aux Cracheurs, amasser des connaissances était impossible. Comme une gifle qu'elle n’attendait pas, Riheb comprit douloureusement le souci premier de son peuple : proscrit dans les sables, il n’y avait pas mieux pour comprendre ce désert mais rien de pire en matière d’obscurantisme. Il était si aisé de s’en tenir à leur culture et leurs croyances encore fallait-il les mettre à l’épreuve face au monde dont les Roroas faisaient partie. Alors ? Que faire ? Même le roi Enkidu Bepetvapata-Te-Roroa semblait manquer d’armes et de temps devant lui, que faire ?

Justement, comme si le roi Enkidu Bepetvapata-Te-Roroa voulait répondre à la jeune Riheb sans savoir qu’elle existait, il fut assassiné.

Riheb en fut choquée. Etait-ce la seule destinée qu’allait connaître son peuple ? Les Roroas étaient-ils condamnés au fratricide tournant autour d’une envie de conquête des Blancs ? Riheb, prise d’une rage née de la douleur et la peine, s’éclipsa dans le désert. Maenoîllabent ne pouvait la laisser seule sans comprendre le pourquoi. Cela faisait presqu’un quart de siècle que Maenoîllabent l’observait, pourquoi agir maintenant ? Assez éloignés du camp, Maenoîllabent sortit de sa dune, se révéla devant la jeune prêtresse désespérée. Tout d’abord, elle eut peur mais très vite, sa rage revint comme un flot de lave intarissable des Cracheurs dont les retombées de cendres ne firent qu’éveiller le chagrin de Maenoîllabent. Des petits poings ne cherchant qu’une issue tambourinèrent sur les écailles de la patte de Maenoîllabent, Riheb cria, déchirant sa poitrine déjà vide d’oxygène pour se laisser tomber entre ses griffes. A ce moment, Maenoîllabent comprit que dans le camp, comme ici, elle ne pouvait voir clairement pour prendre une décision sage. Ainsi, Maenoîllabent prit une décision à sa place, à moins que dans sa grande générosité, la Mère Amlug tendait la main à Maenoîllabent vers un avenir meilleur. Pour l’instant, Maenoîllabent avait besoin de donner une chance à cette graine de feu de se raviver par les mains des braves fermiers d’Aoun, là où l’étranger était synonyme de richesse.

Aoun est l’endroit favori de Maenoîllabent. Même si la nature prolifique et sauvage de Keven lui manquent toujours, Aoun est l’endroit qui lui sied le plus, calme et reculé, un endroit parfait pour faire le point sans être dérangé tout en étant utile aux autochtones. Oui, même un dragon se doit un minimum d’assurer son droit à l’hospitalité envers la contrée de ses frères de l’air et les paisibles mortels de ce village. Maenoîllabent était sûr de son choix pour Riheb, si elle devait s’ouvrir au monde de la meilleure façon qui soit, c’était bien ici avec ces gens qui ne réagissent pas à sa couleur de peau mais plutôt inquiet de son état. Riheb était en proie à de tels doutes que son corps réagissait à ses tourments sous forme d’une fièvre aussi dure que le soleil qu’elle avait tant vu naître et mourir dans les sables familiers. Les fermiers l’avaient recueillie pour la soigner, Maenoîllabent s’était porté volontaire pour amener une villageoise à la cueillette. Les meilleurs remèdes sont souvent les plus haut perchés dans ce pays ; avec une paire d’ailes, ce fut plus rapide et plus aisé d’y accéder. Sous forme d’infusions, ils purent faire tomber sa fièvre tandis que Maenoîllabent ne put qu’attendre sur les rocs pour ne gêner personne. Il aurait été si aisé de la rejoindre en humanoïde mais ce n’était plus dans le pouvoir de Maenoîllabent. Quel dommage. Il aurait tant voulu rester au chevet de la jeune Roroa. Trois jours plus tard, elle put quitter le lit, observant les lieux autour d’elle, les vêtements qu’on lui avait prêtés, tant elle avait transpiré dans ses atours de prêtresses, étaient si confortables que c’en fut déroutant pour elle. Bien vite, elle repéra Maenoîllabent qui fit le tour pour trouver un espace plus grand afin de lui parler dans le calme. Etre si loin de chez elle était stressant. Patiemment, Maenoîllabent lui expliqua pourquoi il l’avait amenée ici : il n’était plus question de larmes mais de savoir quoi faire pour accéder à ses désirs. Riheb ne pouvait pas agir sans connaître ces prétendus ennemis aux Roroas qui tuaient leurs propres frères pour leurs fins, il lui fallait comprendre ce qu’était un étranger et Aoun allait lui montrer la voie. Maenoîllabent ne fut pas déçu de la réaction de la prêtresse qui s’attela rapidement à sa mise en forme pour travailler dur dans le village, apprenant leur culture, regardant le style de combat des habitants, partager simplement leurs différences pour s’enrichir mutuellement. Maenoîllabent lui apprit simplement ce qu’il avait vu et entendu, lui promettant ses connaissances au fur et à mesure, au fil de nos discussions et du temps.

Une nuit, alors que Riheb voulait apprendre à camper dans les montagnes pour se faire à ce nouvel environnement, Maenoîllabent, accroché sur une parroi, entendit des pas feutrés. Trois individus voulaient surprendre Riheb en ces lieux ? Pourquoi ? N’écoutant que l’instinct, Maenoîllabent coupa net l’accès à sa tente dans un escarpement ce qui réveilla la jeune prêtresse qui reconnut la voix de son grand-frère. Découverte mais sous ma protection, les trois Roroas reculèrent et exigèrent la vie de Riheb pour l’affront fait à sa famille et à sa race d’avoir fui son clan, décevant les siens. Maenoîllabent allait parler mais rapidement, Riheb lui coupa net la parole pour dire ces mots :

"Je n’ai jamais quitté mon peuple, pour toujours, mon cœur sera avec vous quitte à attirer la haine et le mépris. Notre peuple a besoin de bien plus que ce qu’il a déjà amassé. Proscrite, oui, traîtresse, non. Frère, tu n’es personne pour lire mon cœur et que Tammuz m’en soit témoin, je ferai tout pour sauver notre peuple de la déchéance dans lequel il s’embourbe doucement mais sûrement. La preuve : tu es venu tuer ta propre sœur sans même savoir pourquoi de la même façon que vous avez tué un roi sans peser les conséquences et je suis sûre que pour les Blancs, c’est pareil. Si vous voulez une terre, la guerre tuera le peuple avant même qu’il gagne un hectare ! Et pour mettre la lumière sur cette folie, j’ai besoin de comprendre celui qu’on appelle ennemi sans même le connaître. Je ne veux pas faire face à un Blanc uniquement pour le but de le tuer. Chaque Blanc qu’on tue, on creuse notre tombe dans les sables. Il ne s’agit pas de rapport de force mais d’oubli de ce que l’on est : une partie d’un tout qu’on le veuille ou pas. Le désert n’est qu’une partie d’une surface plus vaste ! Si tu as compris un peu de mes paroles, un peu de mes désirs, pars, laisse-moi la vie, laisse-moi le temps, laisse-moi amasser la richesse dont les nôtres ont besoin."

Quelque jours, il ne lui avait fallu que ça pour trouver sa voie, rassembler son courage et le dire en face, ne pas avoir à rougir de ses propres désirs et en accepter le prix. Ainsi, elle se mit nue devant son frère et ses hommes, remit ses parures et sa robe de prêtresse en gardant la plume de celle de sa mère qu'elle l’embrassa devant eux, médusés. Paria mais toujours une Roroa. Devant le doute de ses hommes, son frère lui promit d’accéder à sa requête, de la laisser maintenant mais que la prochaine fois, il n’allait pas pouvoir faire quoi que ce soit pour elle, pour son clan, son sang devait être versé et sa vie ôtée. Riheb sourit, faisant découvrir son croc sculpté. Le lendemain, Maenoîllabent fit part des inquiétudes en ce qui la concernait, sa sécurité était compromise et il fallait réagir. Riheb avait son plan.

Ayant entendu parlé de l'Alliance, sans préambule, Riheb la proposa à Maenoîllabent. Calmement, et un peu abasourdi, Maenoîllabent expliqua la raison de cette loi et sa provenance ce qui ne fit qu'accroître l'envie de la Roroa d'y plonger pour mettre à l'épreuve cette loi, la vivre pleinement et assurer un pari risqué : et si ce qui avait unis deux êtres si différents devait lui aussi être mis à l'épreuve ? Sûre de ses capacités et de celles de Maenoîllabent, elle insista sur le fait qu'elle savait ce qu'elle faisait et lui quémanda sa confiance la plus totale. Maenoîllabent était curieux, cette jeune femme l'attirait dans un monde de risques, tout ce dont il n'était pas habitué. Pourtant, Maenoîllabent savait que s'ils réussissaient l'épreuve, il pourrait lui transmettre une partie de ses dons et avoir le moyen de la protéger. Sa vie en dépendait et sa foi était grande. Grande et magnifique comme un arbre centenaire de Keven.

Ainsi, Riheb alla parler aux anciens d'Aoun pour lui faire part de sa décision, il n'était pas question de rester même en ayant confiance des capacités martiales de ses habitants. Touchés par sa sollicitude, les anciens lui promirent qu'elle et le sang de Karathion seraient toujours les bienvenus. Avant de partir, Riheb demanda à Maenoîllabent ce que les anciens voulaient dire par "sang de Karathion". Le coeur lourd, Maenoîllabent lui avoua qu'il ne voulait pas en parler ce jour-là mais sans doute plus tard, il se confierait. Curieuse mais compréhensive, Riheb porta une caresse à la barbe de Maenoîllabent avant de partir pour Waterfield en faisant des escales courtes mais non dénuées de découvertes pour la Roroa s'ouvrant au monde, cap sur l'île de Laragon et son académie. Lindorm.

Semper Fidelis. Ces mots firent naître un sourire franc et une malice certaine : si réellement cela voulait dire quelque chose pour ces habitants, Riheb était convaincue d'être au bon endroit. Sinon, tant pis. Et sans se soucier de l'aspect gigantesque des lieux ni de la stupeur causée par sa simple présence, elle s'avança d'un pas sûr vers la bâtisse. Une Roroa ? Que faisait-elle si loin du désert ? Passer l'épreuve, bien décidée d'éprouver les lois des dragons et des blancs et faire valoir les valeurs de son peuple ainsi que celles du duo qu'elle formait avec Maenoîllabent. Ainsi, elle apprit qu'une autre Roroa était passée ici aussi : la jeune princesse et maintenant reine Hattusha Bepetvapata-Te-Roroa elle-même avait scellé son alliance selon cette loi et avait étudié en ces murs. Riheb sourit, Tammuz lui montrait la voie, c'était certain. La fille du roi Enkidu et elle-même, fille de celui qui avait toujours voulu la mort de ce monarque marchant sur les mêmes sentiers. Le destin, des grains de sable dans la même tempête, allait forcément les réunir tôt ou tard. Aussitôt, elle s'arma d'un nouvel objectif : trouver la reine mais d'abord, elle allait passer par la même initiation qu'elle. Les Roroas n'étaient pas des faibles et si Riheb ne pouvait réussir dans une école de Pakehas, elle ne réussirait même pas à parvenir à ses premiers désirs. Elle allait se montrer digne de son sang ou périr mangée par les fennecs et les vautours pour expier sa faute pour l'éternité.

Les grains s'écoulèrent tant bien qu'il fut décidé par le hasard qu'elle allait devoir passer par le désert de Firthan pour son épreuve. Maenoîllabent n'était pas d'accord, la mort certaine allait l'attendre si elle s'entêtait dans cette voie et de nouveau, elle lui pria de lui faire confiance. Qu'est-ce qui la maintenait dans cette confiance et la certitude que tout allait se jouer en leur faveur.

"Tammuz me l'a dit et montré. Je dois affronter mon destin sinon, jamais je ne pourrai être digne de toi, ni des lois, ni de cet endroit et de leurs enseignements et ni de mon peuple et de cette reine. Je vais la servir mais pour cela, je dois être prête."

Prête. Tout était clair et tracé dans sa tête.

Au moins, l'épreuve n'allait pas être un souci. Comme arme, elle désigna une dague cachée dans des ornements de cheveux et rien d'autre. Le désert n'avait pas changé ; dès le premier jour, Riheb s'était attelée à trouver un endroit pour être à l'abri du vent et des fruits ne poussant que dans des crevasses. Aigres mais gorgés de nutriments et d'eau, suffisant pour gagner du temps pour chasser une heure avant le lever du jour alors que les animaux nocturnes baissaient leur garde et que les autres s'éveillaient à peine. Scorpions et jeunes lièvres peu prudents au menu, Riheb laissa une large part pour Maenoîllabent. Ce fut tout de même facile et pourtant, Riheb était aux aguets ce qui poussa Maenoîllabent à faire de même. La sixième nuit, quelque chose éveilla les sens de Maenoîllabent. Quelque chose bougeait non loin. Riheb, qui ne dormait que d'un œil, ne fut pas surprise et sortit de son abri pour aller tout droit dans le sable en criant que si quelqu'un voulait son sang, qu'il sorte. Plusieurs hommes armés de lances et de haches sortirent hors du sable, habillés en cuir tanné pour se confondre avec le désert. Alarmé, Maenoîllabent plongea dans le sable pour ressortir derrière leur phalange afin de les balayer mais Riheb cria de ne pas les tuer. Ils en profitèrent pour attaquer Maenoîllabent, découvert et indécis face à la prière de la jeune prêtresse et lui blessèrent la patte.

Riheb s'interposa pour protéger Maenoîllabent d'un prochain assaut, s’écorchant les jambes et les bras au passage et renversa ses opposants dans cette curieuse danse et style de combat. Puis, elle revint à Maenoîllabent qui la rassura, il allait pétrifier sa peau pour juguler la plaie. Rien n'y fit, pas même les insultes à son encontre ne l'empêchèrent de tâter sa blessure d'un air absent. Leurs sangs s'entremêlèrent, Maenoîllabent put enfin léguer son don de création et manipulation du sable. Ainsi, il put voir en elle comme dans un livre ouvert. Ses pensées n'étaient qu'un torrent de feu liquide éternel. Elle était en colère. Les tatouages de sa peau se mirent à rougeoyer, ses yeux se mirent à luire comme du fer en fusion et la terre se mit à trembler, le sable chanta d'un air grave. Elle était en train de frotter chaque grain de sable aux alentours jusqu'à les faire noircir et enfonçant chaque Annunaki jusqu'au cou en hurlant de rage, un hurlement inhumain qui terrorisa ces guerriers. Elle commanda les sables qui se mirent à coller à sa peau, mimer des vêtements de prêtresses et firent pousser une paire de bras supplémentaire. Les Annunnakû hurlèrent de frayeur, criant le nom de Tammuz. Enfin, les tremblements et le sable se tranquillisèrent , les bras s’effritèrent de même que le sable qui constituait sa parure. Nue, blessée, prise de convulsion, Maenoîllabent prit Riheb dans sa patte et tenta de la calmer par la pensée. Ses tatouages et ses yeux étaient revenus à la normale, ses convulsions se dissipèrent, l'Alliance était scellée et l'épreuve remportée.

Maenoîllabent eut plus de questions que de certitudes. Il était persuadé qu'éveiller la crainte des Roroas n'était pas aisé. Il se souvint des statues de Tammuz dans la cité en ruines de Hemi-Tipene et il avait effectivement été représenté avec quatre bras. Peut-être que les Annunakû pensaient avoir commis un outrage à leur dieu en frappant Maenoîllabent qui, même étant dragon de terre, restait un reptile ce qui était interdit et qui avait courroucé Riheb, celle qui allait être haute prêtresse de Tammuz et qui restait sa suivante fervente. Même dans un piètre état, la prêtresse insista pour retourner tout de suite à Lindorm pour montrer la preuve qu'elle était tout à fait digne d'être la dragonnière de Maenoîllabent. Vêtue de sable noir couvrant son corps, ses cheveux de feu en bataille, elle proclama son droit à l'instruction. Un des anciens professeurs faisant partie du conseil vint vers elle et la prit à part pour la féliciter, un petit bonhomme âgé et bien vêtu, un peu ventripotent et souriant du nom de Nicodemus la félicita d'avoir non seulement réussi l'épreuve mais de l'avoir fait sans avoir tué aucun des Roroas voulant son sang. Comment était-il au courant ? Nicodemus, de son air inoffensif, était autrefois un professeur de survie qui dût passer le flambeau à Gwen Garon. Dans sa retraite, il restait un professeur respecté de ses pairs et continuait à fournir un complément de connaissances aux plus méritants et lui proposa à peine en première année cette offre inestimable qu'elle refusa poliment. Enfin seuls, Riheb expliqua qu'elle ne voulait pas être l'outil de quelqu'un qui en savait visiblement trop sur elle et soucieuse de la suite des évènements, la prêtresse voulait garder le contrôle de la situation. Maenoîllabent savait que ce Nicodemus allait recroiser leur chemin.

Assidue dans ses matières et complètement dévouée dans son projet, Riheb s'appliqua bien mais ses notes, présentées à Maenoîllabent, furent assez moyennes. Pourtant, elle travaillait très dur, comment cela ne pouvait se refléter dans les résultats ? La réponse vint alors que Maenoîllabent la vit faire en classe : délibérément, Riheb fautait de temps en temps pour que ses notes restent dans la moyenne de sa classe. Ainsi, jamais elle n'attisait la haine, ni la jalousie. Maenoîllabent pensait que cela n'avait aucun rapport avec sa classe et était décidé de la confronter plus tard. Le soir venu, Riheb confessa à Maenoîllabentqu'elle le faisait bel et bien exprès mais pour de bonnes raisons : les Pakehas veulent toujours savoir qu'ils sont au-dessus des sauvages et si ces derniers sont leurs égaux voire supérieurs, ils chercheraient à les manipuler. Soudain, une voix se fit entendre lui donnant raison. Nicodemus se tenait avec sa canne, son éternel sourire bienveillant et lui demanda de cesser la comédie car tôt ou tard, la supercherie serait révélée et qu'il fallait qu'elle tienne tête à n'importe qui à l'avenir. En plusieurs occasions, Riheb, Nicodemus et Maenoîllabent s'entretinrent pour que la Roroa atteigne un jour son ambition, réunir les Roroas et si possible arriver à trouver un terrain d'entente avec les Blancs. Il révéla que lui-même était intéressé par son projet, lui-même un Narth de famille de colons Kevii. Riheb lui demanda pourquoi lui ferait-elle confiance alors qu'il avait laissé son poste justement à une Kevii de la famille Garon, ce geste trahissait son attachement à sa patrie plutôt qu'aux aborigènes de Narthan. Nicodemus rit et lui avoua qu'il fallait parfois tout faire pour la famille mais que cela ne l'empêchait pas d'avoir des rêves réanimés par Riheb. La guerre faisait rage plus entre Roroas qu'ils n'étaient supposés repousser l'Homme Blanc et le vieux professeur se pensait responsable de cette situation, pas directement mais son sang de colon Kevii le lui hurlait. Il n'avait pas pu approcher la reine Hattusha mais il allait donner toutes ses arcanes à Riheb pour qu'il soutienne les efforts de la reine, à l'image de son père, incarnait la force d'une boule de feu géante et avait besoin d'un conseiller avisé mais de sa propre race même si les conseils venaient de la fille de celui qui avait tué l'ancien roi. Rassembler pour mieux régner, il manquait des armes à la reine qu'il fallait lui dépêcher via Riheb.

Au fil des années, ses résultats étaient brillants. Grace à l'instruction de Nicodemus, Riheb fut à même de connaître les arcanes de la survie en ville car ce mentor lui disait lui-même :

"Il n'y a aucune jungle, aucun bourbier, aucune grotte plus dangereux qu'une ville. Parler à la mauvaise personne, tourner dans la mauvaise allée pouvait facilement conduire à la mort. Chaque ombre est une possible intrigue de plus même dans une île fortifiée et apparemment sûre telle que Laragon."

A chaque période de vacances, Riheb et Maenoîllabent allèrent dans une région inconnue de la prêtresse pour faire de nouveaux tests de survie et faire de l'observation, elle avait soif de connaissance ce que Maenoîllabent était ravi de lui apporter quelques annexes qu'elle but d'un trait avec satisfaction.

Sa satisfaction fut vite coupée par un pressentiment des plus désagréables, comme si une flamme au loin n'était plus visible, éteinte.

Hattusha Bepetvapara Te-Roroa fut occise par l'ancien clan de Riheb. Non, cela ne devait pas se passer ainsi. Tammuz ne lui avait pas prédit ce destin et cela l'emplit d'une rage telle qu'elle chevaucha Maenoîllabent pour retourner auprès des siens pour les interroger quitte à se faire tuer. De retour dans les dunes de Firthan, elle surprit de nuit la garde de son grand-frère pour l'interroger seul à seul. Si quelqu'un pouvait lui dire la vérité en face, lui seul allait la lui livrer. C'était bien évidemment une supercherie, des Wyrms en étaient responsables. Les Ngadvapara-Te-Kaipara étaient désignés car il était plus simple de leur mettre cette ignominie sur le dos pour faire éclater les efforts de l'ancienne reine en mille morceaux. Son grand-frère lui demanda si ses hommes n'avaient pas déliré quelques années plus tôt, ils avaient juré avoir vu la colère de Tammuz à travers sa jeune sœur, ce en quoi elle ne put lui donner de réponse, avouant ne se souvenir de rien à part de la colère. Il la mit en garde car être une haute prêtresse de Tammuz pouvait créer des transes transformant le prêtre en un combattant berserk comme sa mère et ceci jusqu'à tuer le priant ne pouvant supporter la possession de Tammuz. Ils se séparèrent de nouveau, bien triste d'avoir à dire adieu à une personne qu'elle aurait tant voulu connaître et suivre. Au moins, Hattusha est morte dans la gloire et le feu de la guerre mais ce fut une piètre consolation.

De retour à Lindorm, Riheb et Maenoîllabent s'empressèrent auprès de Nicodemus qui fut ravagé tant par la maladie que par la nouvelle. Dans ses efforts, il lui pria de garder foi, et tenir le flambeau pour continuer dans sa quête. Le peuple Roroa avait besoin d'une nouvelle lumière dans la nuit et il fallait continuer le combat. En attendant un autre prétendant au pouvoir, Riheb allait continuer ses efforts et finir son instruction.

L'accomplissement de ses études furent bien amères car Nicodemus ne put attendre et partit rejoindre ses ancêtres.

Après une nuit pour chanter sa mort, flamber une barque empli d'objets évoquant l'ancien professeur tant aimé et à garder la plume ornementale que Riheb avait fait pour lui, elle eut une vision dans son sommeil : dans un océan de sables et de cendres mouvants comme une mer silencieuse, se levait un soleil flamboyant à l'ouest et un autre à l'est, noir et imposant, boursouflant de magma en fusion. Riheb approcha du soleil resplendissant à l'ouest puis, le spectre de sa mère lui apparut lui disant : "Rejoins l'astre qui se refuse de se coucher encore. La fin n'est point venue et le grand retour arrive."

Régulièrement, cette vision hantait les nuits de la dragonnière de Maenoîllabent qui pensait que rien n'était perdu. Dans son intime conviction, la Reine était toujours en vie quelque part et lui parlait.

Alors que Gwen Garon fut portée disparu, laissant vacant un poste de professeur de survie, l'offre fut donnée à Riheb qui fut portée aux nues par Nicodemus via son testament. Dans un sourire de circonstance mêlé de sa confiance inébranlable que Maenoîllabent reconnut, la Roroa accepta. Il était grand temps d'apprendre des enfants de tous coins du monde pour redistribuer les richesses venant du désert.

Ce fut ainsi que Riheb apprit la patience.
Et Vous ?
Pseudo Internet : Akatane
Comment avez-vous connu Lindorm ? Par un topsite, vous étiez le plus récent et j'aime regarder de temps en temps. Celui-ci m'a accroché clin d'oeil
Le Code : Validé.


Dernière édition par Riheb le Jeu 16 Oct - 21:41, édité 25 fois
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 17:31


Maenoîllabent
"Patience et Passion, Maenoîllabent a rarement vu la terre et le feu aussi bien s'entendre..."
Nom : Maenoîllabent
Surnom : l'Eternel
Âge : Très ancien
Type : Minéral
Don qu'il vous a légué : Psammokynesie, création et manipulation du sable. Le sien est noir, d'un grain régulier. Elle peut générer autour d'elle des sables mouvants, en faire des projectiles, une défense et même provoquer des sons graves en faisant rouler les grains les uns sur les autres. Quand il n'y a aucune possibilité de projeter son sable, Riheb s'en sert pour renforcer ses pieds et poings pour attaquer au corps-à-corps.
Nation d'origine : Keven
Sa Description
(rires)

Ha ? Vous avez peur de lui pour ne pas lui demander tout ça vous-même ? Halahala... Puisqu'il le faut...

Maenoîllabent est aveugle mais ne le prenez pas en pitié, il sait tout sentir autour de lui et en saura toujours plus que vous. C'est un très vieux dragon. Tellement vieux qu'il parle de lui à la troisième personne. Ça ne me dérange pas, ça force les gens à l'écouter. Avec une voix suave et grave comme la sienne, j'en aurais pas besoin ! Dommage que ça soit un dragon d'ailleurs... Il parait qu'au temps où les Dragons pouvaient prendre forme humaine, il avait une longue chevelure blanche, était aussi grand qu'un mâle Roroa et aussi musclé qu'un Annunaki, la peau aussi sombre que la mienne qu'il couvrait d'une robe s'il devait traverser des foules. Ingénieux, n'est-ce pas ? Il pouvait apprendre de toutes les civilisations sans se faire repérer. Heureusement que je ne viens pas de son temps, j'aurais cherché à être sa compagne ! (rires) Ç’aurait été terrible, je l'aurais donc forcé à garder sa forme humaine et qu'il ne puisse plus donner une descendance propre à sa race juste pour quelque chose d'aussi futile que de l'attirance physique ? Que Tammuz me tranche la tête pour une pareille infamie ! On est assez nombreux comme ça par rapport aux Dragons. Qu'ils se reproduisent est nécessaire pour notre monde, nous, mortels, sommes trop fugaces pour être la constante de cette terre.

Bon. Physiquement, vous avez bien vu qu'il est très grand, tellement que techniquement, je ne peux pas le chevaucher proprement sur le dos, il faut que je reste sur sa tête bien accrochée à ses cornes usées. Ses écailles sont gris foncé et vous voyez des écailles noircies, c'est le résultat de blessures de défense. Ça arrive qu'on ait à se battre et à faire pétrifier certaines plaies dans la bataille. Il a des cornes dans le dos, sur sa queue, à la pointe de ses ailes, de ses coudes et genoux. Il a quand même un squelette similaire au nôtre en plus grand, dense et reptilien. On voit aussi quelques poils drus blancs formant une petite barbe et des sourcils.

(il semble qu'elle lui demande par des gestes qu'il ouvre sa gueule)

Et il n'a pas de crocs pointus ! Par contre, ses griffes, elles, le sont, soyez rassurés et ça ne l'empêche pas de gober sa nourriture. C'est un Dragon très solitaire mais il n'est pas farouche, noooon... Par contre, patient ne signifie pas qu'elle est sans borne, ça lui est déjà arrivé d'être en colère et généralement, il ne donne pas de seconde chance.

Il a une connaissance très poussée du monde extérieur, des civilisations... Sans rien oublier. D'ailleurs, je suis sûre qu'il me cache volontairement des choses mais il est bien le seul être pour lequel je le tolérerai. Il ne le fait que pour le bien d'autrui...même si ça m'agace de le dire et de le reconnaître en face de lui.

(Maenoîllabent secoue sa tête et il...sourit ?)

C'est ça, moque-toi gentiment... Il ne me dit pas tout de lui sinon, je ne serais jamais couchée avec sa si grande vie.

Dans le combat, il est sacrément rapide vu qu'il peut lui-même transformer et manipuler le sable, il peut plonger dans le sol transformé et ressortir comme un poisson hors de l'eau. Bon. Il ne le fait pas souvent mais ça peut me donner l'avantage : si je ne suis pas dans un désert, il peut m'en créer un. Il est bien plus orienté sur les minéraux. Son amour pour les plantes qui parle, ou il y a forcément une autre raison.

Sinon, il ne me parle que peu de sa famille, la seule piste que j'ai eu était les anciens du village d'Aoun qui prétendait qu'il est du sang de Karathion. Ce qu'il ne m'a jamais réfuté ou affirmé d'ailleurs.

(Maenoîllabent semble se renfrogner)

Bon, je pense avoir dit ce que je savais et en ce qui concerne notre intimité...vous n'avez pas à le savoir.

(Riheb arbore son sourire le plus ravageur mais son croc apparent met bien en garde sur la question)


Dernière édition par Riheb le Jeu 16 Oct - 21:39, édité 7 fois
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Aqua
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:59

Bienvenue parmi nous !

Très bel avatar et très beau dragon *w*

Il me tarde d'en savoir plus sur ce petit couple charmant ♥️ si tu as des questions, n'hésites pas :5:
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 19:11

Beau début de fiche, hâte de voir également ce que ça va donner. Attention aux termes, ce n'est pas RoNoa, mais RoRoa clin d'oeil (la joueuse d'Hattusha n'est pas loin, méfiance, elle va nous décapiter :58: )
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 19:12

En tant que créatrice des Roroas, je te souhaite la bienvenue! =) (n'hésite pas à me mp si tu as des questions sur ce peuple)
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 19:16

Je serai toi, je ferai attention à mes douas '_' Jan est faussement accueillante '_' *glisse sur une plaque de verglas*

...

Flèche
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 20:25

Oh une Roroa ♥ Enchanté !
Bon courage pour ta fiche qui promet =D
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 21:10

*regarde tout ce beau monde et laisse son sourire fleurir malgré son évidente fatigue*

Que de gens superbes ! Et merci de me reprendre, voilà pourquoi il ne faut pas être une fille avec ses "obligations" car rapidement, vous n'avez plus de neurones mais on persiste à faire une fiche de perso !

Je rends vos salutations au centuple ! ...ne demandez pas en quelle nature. Quoi que... Des yaourts à la fraise en télépathie devrait vous combler ;)

Plus sérieusement, je vais tenter d'être à la hauteur en notant bien en rouge la génitrice de cette superbe ethnie qui m'a valu un brainlag.

Et pour le dragon, pour les connaisseurs, il s'agit de Grougaloragran de la série Wakfu ! Maenoîllabent est l'anagramme de Benoît Allemane, sa sublime voix française !

Et Midna restera à JAMAIS mon personnage féminin préféré de la saga Zelda. A croire qu'être Roroa fasse partie de son code génitique à la base. Ou que Jan fasse partie de Nintendo et ceci dans le plus grand secret ?

Revigorée de vos encouragements et d'un gratin de pâtes, je reprends le combat !

*musique de l'Agence Tous Risques*
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeVen 29 Aoû - 17:36

Juste pour dire que je n'ai jamais vu une fiche où les Roroas étaient aussi bien compris et assimilés, je suis admirative! Et fan de ton personnage. Je ferai quelques ajouts au Te-Kaipara pour toi sous peu, rien de fou, mais un petit peu plus parce que je ne les avais pas trop travaillés. Magnifique début de fiche, je tenais à te le dire! J'ai hâte de la lire en entier. <3 (et compte sur moi pour te quémander un lien avec Jan comme Medea)
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeVen 29 Aoû - 19:39

Je...heu...mmmmh... *hyper méga gênée of the death*

J'ai un chat sur le feu ! *part à la Speedy Gonzalez mais finalement revient*

Alors déjà miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille mercis² (Oui. Au carré. J'ai des droits sur ce symbole ! Et j'ai fait le Viet-nam !) pour cette pluie de chocolat sur moi !

Et...je l'ai dit que j'adorais ce peuple ? Sérieusement, j'ai lu, je ne suis même pas allé voir les autres. Bon, si, j'ai quand même un peu regardé mais bon, je suis une fan des peuples du désert mais plus que les Saabis, les Roroas m'ont convaincue. J'ai hâte de voir l'annexe sur leur art, je vais essayer de travailler le côté prêtresse car j'aime avoir un personnage plutôt important mais pas trop, de nature je suis une bonne suiveuse et non un leader. Ça me correspond totalement.

Et on peut me quémander ce que vous voulez, je suis très ouverte *surveille de près Ludy, on ne sait jamais* pour les suggestions. Et je vais me dépêcher, j'aide en même temps mon chéri qui aimerait venir ici, il est newbie par contre en rp mais je serai prête à le parrainer.

D'ailleurs, j'ai deux questions : y'a-t-il un lien télépathique entre le dragon et le dragonnier. Car la mère dragonne le peut mais est-ce son pouvoir ou s'est-il transmis à ses descendants sous des conditions ?

Si un dragon doit être séparé d'un mortel suite à l'échec des trois épreuves de l'Alliance, peut-il essayer avec un autre mortel ? Je me posais la question car...il y a plus de mortels que de dragons.

Et si c'était marqué quelque part, mea culpa.

Merci encooooooooooooore !
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeVen 29 Aoû - 19:46

Alors pour tes questions sur le lien télépathique, oui il y en a un en effet. Pour le dragon qui ressayerai avec un mortel c'est bon aussi, Ludvig a cela dans sa fiche! Je me suis permise de répondre car j'avais les réponses. Concernant ton copain, qu'il viennes! On est toujours content d'avoir des tout-tout nouveaux! Et n'hésite pas si tu veux travailler avec moi à un détaillage du peuple Roroa!

Merci pour tes compliments, je suis contente si les Roroas inspirent autant! J'adore les peuples du désert aussi, mais plus genre touaregs. J'avais envie de faire un mélange de sonorités, de faire un truc spécial. Ravie si ça te plais!

Bref, jme tais. XD
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeDim 31 Aoû - 3:33

Avec un avatar comme Zhu Rong, tu pouvais te le permettre ! Elle est...BADASS ! BADASS ! BADASS ! BADASS ! BADASS ! BADASS !

*fait sa danse du badass*

Avant de travailler ensemble, voyons si je trouve grâce auprès des admins vénérables car oui...enfin...j'ai terminé ma fiche !
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Message Riheb, porteuse des sables du crépuscule I_icon_minitimeDim 31 Aoû - 9:32

L'Admin vénérable que voici s'empresse de dire que tu as posté une excellente fiche !

Medea m'a confortée dans le sens où tu as très bien su saisir les subtilités des Roroas, donc je n'ai rien d'autre à ajouter que...

Vous êtes Validée !
Félicitations, vous obtenez 100 orbes !

En tant que nouvelle venue, pensez à remplir vos champs de profil (sous votre avatar). Vous pouvez dès à présent aller créer vos liens ici, votre répertoire de sujets ici et voir nos demandes de RP ici si jamais vous n'osez pas vous lancer seule. Et n'oubliez pas de recenser votre avatar sur ce sujet : Recensement des Avatars, et celui de votre dragon sur celui-ci : Dragons et Dons répertoriés.

Vous êtes également vivement invitée dans le flood ! Vous verrez, nous ne mordons que sur demande.

Amusez-vous bien parmi nous !
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