Message :

Il a pas été dur à couper en deux. Puis tu m'avais donné toutes les informations, je n'ai plus qu'à envoyer tes lettres à ta famille pour te confondre. Mais j'ai pas envie. C'est notre secret, maintenant.

J'ai gagné ma journée. T'es une salope. Une vraie salope. C'est super, génial. T'es comme je le voulais. Tout ce que je voulais.

Je vais te sortir les tripes et te les fourrer dans la gorge. Ça va être super; toi et moi.

Machin.

Message :

Madame la directrice,

Mes condoléances. Voilà, excusez mon cynisme, qui arrange certaines affaires et vous donne quelques excuses de plus, logiquement. Pensez à la sécurité de Lindorm,c 'est uen question de logique; autrement je començerai à penser que vous désirez qu'elle vous tue.

Ce qui serait aussi regrettable que définitif.

Ad astra per aspera: « Vers les étoiles à travers les difficultés. »
Fergus Wilmot Mac Lochlainn
Capitaine des Comtes de Feu.

Message :

Pour tout te dire, je les frotte contre ma culotte en pensant à toi. Ça me fait beaucoup de bien.

Machin.

Message :

Miss,

La vie est assurément une chose grise et pleine de contradictions, je vous l'accorde. Sachez que je n'ai ni de haine ni de mépris pour vous, loin de là. Vous êtes digne, mais comme tout le monde, vous êtes humaine et les humains sont à la fois des êtres capables de la plus grande dignité et de la pire des bassesses. Moi-même je suis de l'espèce des gens de crimes et d'honneur. Les êtres humains sont malheureusement ligotés entre eux par leurs sombres instincts, et ce sont par ces derniers qu'ils survivent. Il n'existe nulle perfection en ce monde. La perfection appartient à l'Unique, comme vous le savez. C'est pour cette raison que tout le monde en parle mais personne ne l'a jamais vu.

Vous ne m'importunez pas, autrement je ne me serai même pas donné la peine de vous répondre.

Si vous me le demanderiez, je vous dirai non. L'homme ne doit tuer l'homme, autrement que pou le devoir le plus sacré que vous connaissez aussi bien que moi. Si c'était un ordre d'un supérieur, ou si vous étiez de l'autre côté, je vous tuerai. Simplement sur votre foi, je ne le puis. Je ne suis pas un meurtrier, je suis un militaire: c'est un peu la même chose mais avec plus d'excuses. Comme vous savez. Nous sommes de grands criminels tolérés. Aussi sachez que ma lame n'a pas d'honneur; j'en ai, pas elle: ce n'est qu'un bout de métal qui a coupé des têtes moins bien faites que la votre.

Avez-vous été séduite par une personne criminelle? Vous incite-elle au crime? Si vous le pouvez, parlez-m'en plus: je ne saurais vous répondre sans savoir. Mais si votre main tremble de devoir en finir avec elle, ou avec vous, sache que cela est normal, et rappelez-vous qu'avant d'être une arme, avant d'être un soldat, vous êtes une femme, un être humain. J'hésiterai peut-être de même. J'ignore quel sens cette personne vous donne, mais cela semble sérieux.

Ne perdez pas cette tête si bien faite et si pleine de respectabilité et sachez que le doute et la faiblesse du cœur ne sont pas déshonorants. Dangereux, je ne dis pas. Mais c'est aussi à vous de vaincre. Je n'ai pas envie de vous tuer, même pour les plus grands honneur, même pour votre salut. Il n'y a aucun salut dans cette retraite. Combattez, Bryne, comme vous avez toujours affronté la vie. Et si vous ne pouvez vous résoudre à mettre votre ennemi à bas, alors défende les autres de ses crimes. Ne vous laissez pas entrainer dans la spirale du vice ou plongez-y à pieds joints. C'est à vous qu'appartient ce choix.

La vertu, quelque belle qu'elle soit, devient pourtant le plus mauvais parti qu'on puisse prendre, quand elle se trouve trop faible pour lutter contre le vice. Tout les Hommes sont surement un peu fous et qui ne veut point voir doit rester dans sa chambre et casser son miroir.

Je suis désolé si mes paroles vous semblent stupides ou guère réconfortantes.

Ad astra per aspera: « Vers les étoiles à travers les difficultés. »
Fergus Wilmot Mac Lochlainn
Capitaine des Comtes de Feu.

Message :

Miss,

Je ne suis pas quelqu'un de foi et ne le serai jamais. Je m'en excuse si cela vous heurte. Mon regard ne transperce pas grand chose non plus, je puis vous l'assurer. Cela dit faillir face à soi-même est pour beaucoup la pire faiblesse; je conçois très bien. Je partage l'idée. Vous vous pensiez de fer contre le feu de la chair et vous voici perdue dans une zone de ténèbres inconnue de vous. Les gens peuvent vous pardonner mais j'imagine que vous, c'est une autre histoire; on est son pire juge et son pire bourreau à la fois.

Je puis vous libérer de vote fardeau en faisant mon devoir. J'enverrai une garnison arrêter cette femme aussi rapidement que possible, car telle est la loi. Ainsi vous n'aurez pas à le faire, et je ne fais que mon devoir. Je suis désolé de vous prendre une personne qui remplissait votre solitude. L'opposition entre l'envie et le devoir est parfois difficile. Vous êtes complice d'elle si vous la cachez mais bien que ne connaissant pas ces turpitudes-là, je m'arrangerai pour que vous ne subissiez pas la loi. Les Territoires, Lindorm et d'autres ont besoin de vous, miss. Je ne vous trouve pas pathétique.

Aussi, nous l'arrêterons pour qu'elle ne fasse pas plus de victimes. C'est à la loi seule de juger cette criminelle et de la faire fusiller dans la semaine comme il aurait visiblement du être fait il y a des années. J'ai regardé votre dossier et j'y ai trouvé mention de Morwen O'Shanahan, accusé d'insubordination et de tentative de meurtre sur votre personne avant évasion. Je suppose que j'ai bon?

Concernant les attirances perverses envers une personne de son propre sexe, je ne saurai vous conseiller puisque je suis moi-même homosexuel et que je le vis parfaitement bien depuis fort longtemps. Être attaché à son ennemi doit cependant être un sort peu enviable et j'ai de la compassion pour vous. Aussi nous mettons bientôt un terme à votre souffrance en arrêtant O'Shanahan.

Nous nous mettons en chemin; je ne saurai trop vous conseiller de bruler notre correspondance. Ce n'est pas un conseil, c'est un ordre. Pour vous comme pour moi.

Ad astra per aspera: « Vers les étoiles à travers les difficultés. »
Fergus Wilmot Mac Lochlainn
Capitaine des Comtes de Feu.

Message :

Mademoiselle la Directrice.

C’est drôle mais les mots méprisable et répugnant ont l’air de doux compliments dans votre bouche. Je pourrais tout aussi bien dire la même chose de vous, vous batifolez avec la pire créature que les Continents puissent porter, et j’en sais quelque chose pour l'avoir côtoyer un tant soit peu plus que vous.
Je ne comprends pas votre comportement, et je ne cherche plus à le comprendre. Comment pouvez-vous faire porter un tel risque à Lindorm, à tout ce que cette école représente par pur égoïsme, par une folie qui n’est pas digne de quelqu’un de votre rang, et j’entends par rang, être la directrice de Lindorm.

Je ne discuterait pas avec vous des conséquences qu’à parfois l’amour, mais je ne vous autorise pas à cracher sur le professeur Bjornülf. Cette personne compte pour moi, et m’a tiré d’une abysse dans laquelle je m’enfonçais. J’ai peine à croire que pour vous attacher à une personne telle que Morwen, vous ne deviez déjà côtoyer les méandres d’une folie que nous connaissons tous les deux.

Sachez que je n’exerce aucune pression sur vos épaules et aucun chantage ne vous sera fait, je ne suis pas ce genre d’homme même si vous semblez le croire. Je suis encore attaché à Morwen, car elle a fait de moi ce que je suis aujourd’hui et je ferais tout pour qu’elle échappe à la potence, quitte à devoir mentir, mais retenez là bien, tenez la laisse, elle ne doit en aucun cas sortir de cette chambre. Jamais.

Nous avons plus en commun que ce qu’il n’y parait.

Sachez qu’en cas de mesure les plus radicales, si vous continuez de me menacez, de vous en prendre à moi, à Ivar, aux moindres élèves dans cette école, j’effacerais de la mémoire de Morwen la moindre miette de votre existence. Mon don est peut être temporaire, mais je possède un dragon qui à le don d’effacer pour toujours toute trace de votre existence, et si il faut en passer par là pour vous guérir et vous remettre dans le droit chemin, je n’hésiterais pas à le convaincre.

Redescendez sur terre.

Caeruleus Ubieto

Message :

Madame la directrice,

En vous souhaitant la plus prompt rémission, de vos blessures physiques comme morales; l'attaque des dragonniers anonymes n'a épargné personne, surtout pas vous. En m'excusant également de la crainte que mon coma a pu inspirer aux élèves et au corps enseignant. Sachez que je suis remise, hormis quelques séquelles mémoriels et visuels (je suis devenue aveugle, mais j'apprends présentement le braille pour n'être une gêne pour personne). N'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit, ce serait pour moi un honneur que de vous rendre service.

Je vous joins pour vous parler d'une chose qu'une élève de première année de la classe Lucem, Estefania Quinto, ma confié et qu'il est mon devoir en tant qu'élève et présidente du conseil que de vous livrer: miss Quinto m'a dit avoir confirmation que le groupuscule guidé par ce "grand drake" serait un groupe terroriste Wyrms, des extrémistes détachés du courant de base, "les Progressistes" et un courant pacifiste, "les Isolationnistes". Le nom de ce groupe serait "les Ailes Ecarlates".

Je lui ai donné crédit, puisqu'elle a cette information d’une source très sure mais que nous ne pouvons vous divulgué par acquis de conscience. En espérant que vous pardonnerez cette liberté prise de notre part, auquel cas nous vous donnerons la source si vous nous l'ordonnez.

En vous souhaitant encore le meilleur rétablissement.

Medea Babbucci,
Quatrième année de la classe Aqua,
Présidente du conseil des étudiants.

Message :

Avec ce qu’elle m’a fait subir, ce que j’ai enduré à cause de sa folie, à cause de votre comportement à mon égard, je pourrais vous laisser là, à croupir dans votre misère et vos remords. Aimez Morwen est un acte de folie pure, de déchéance et complètement irraisonné qui va à l’encontre même de notre nature d’être humain.
Pourtant, comme vous, j’ai eu besoin d’elle, ce besoin impérieux, qui fait battre le cœur à tout rompre, qui fait tendre vos pensées vers elle et uniquement elle.

Pourquoi ? Parce que j’ai été sa victime, parce que j’ai été son ami. Le seul peut être....

Ses sentiments pour vous m’ont toujours paru flou, et même si je l’ai vu ramassé votre ruban à l’époque et le chérir comme je ne l’avais jamais vu chérir quelque chose ou même quelqu’un, je n’aurais pu, sur le moment lui conseiller de vous parler. Morwen est diable enfermé dans une boîte qui attend que quelqu’un ouvre le loquet pour exploser et saturer à jamais son existence.

Nous nous rendons comptes que nous tenons à quelque chose quand on nous l’enlève, et il est alors toujours trop tard.

Je vous aiderais, parce que Morwen à besoin de vous, et que j’ai aussi besoin d’elle. La savoir morte me soulagerait, mais ce qu’elle à fait de moi m’empêche de me réjouir. Elle m’a trop bien dompté pour que je la laisse crever comme la chienne qu’elle est…

Message :

Sachez que votre mépris vous est rendu au centuple.
Soyez à ses côtés, une dernière fois, je pense que c’est son souhait le plus cher.

Je m’occupe du reste, comptez sur moi.

Brynn, ne faites rien que vous regretteriez plus tard. Soyez vous-même, pour une fois…

Message :

Madame la Directrice.

Ou puis-je vous nommer Bryne ?

Je viens par la présente vous demander un congé.
Comme vous le savez peut être depuis ce soir là, celui où nous avons combattu cote à cote je me retrouve confronté à une situation délicate.
Je vous l’avouerais… J’ai beau paraitre en bonne santé, je suis dévastée. Pas par les blessé, pas par les mort. Mais par l’absence d’Ahu’ra, par le silence de mon dragon. Tout me donne des hauts le coeur et je n’arrive plus a manger quoi que ce soit. Je ne dors plus non plus… Je me sens mal.

Dans cette situation. Je ne peux assurer des cours décent. J’aimerais, donc, prendre un congé de quelques semaines afin de trouver une solution et me remettre de tout ça. J’ai besoin de quitter ce lieux qui hante une partie de mes cauchemars.
Mes élèves sont en avance sur le programme et des révisions ne leur feront pas de mal. Je peux aussi trouver un remplaçant si vous le souhaitez.

Cela pourra paraitre lâche ou cavalier. Mais j’ai besoin, pour guérir et soigner mon dragon, de prendre le large pendant un temps.

Cordialement.

Cordélia Suryo, Mac Elurst.
Professeur de Technique Vétérinaire & Capitaine du Zenith des mers.

Message :

Boarf, tu m'excites quand tu parles comme ça. Voilà toute ma correspondance avec Machin, mais tu me devras quelque chose en échange. J'ai encore des lettres à toi où t'es pas jouasse, donc bon. Tu me devras un truc, je t'en reparlerai. Ne refuse pas, tu ne peux pas.

Non, je ne suis pas morte. Pas trop disons. J'ai entendu dire que tu étais aveugle? Merde, comment on vas se battre si tu es handicapée? Putain, je déteste les handicapés. Bref, voilà ta merde. Fais-en ce que tu veux, et de Machin aussi. Fais-lui du mal, à cette sale lopette, il ne mérite que ça.

Truc.

Message :

Bryne,

Veuillez me nommer Cordélia. Après tout nous sommes soeurs d’arme désormais.

Je vous remercie de votre réactivité et votre indulgence. J’ai une sortie de prévu avec le professeur Ubierto. Je prendrais congé ensuite. Je serais a Narthan ou l’ancienne Khi-Saab. Ils ont des écrits que j’aimerais pouvoir consulter…

Je vous donnerais des nouvelles Régulière si vous le souhaitez.

En vous remerciant une dernière fois.

Cordélia Suryo - Mac Elurst 

Professeur de Soin vétérinaire

Capitaine Corsaire du Zénith des mers.

Message :

Bonjour Madame la Directrice,

Je me rends bien compte que cette lettre est tardive mais nécessaire.
Je tiens à vous adresser cette lettre pour vous soutenir en ses heures sombres. Je compatis à la douleur et à la colère que vous pouvez ressentir mais cela ne doit pas nous faire baisser les bras et encore moins nous désunir. Cette attaque nous a en un sens tous touché.
C'est pourquoi, je vous propose l'aide de ma nation en vous envoyant des maçons et des architectes pour reconstruire l'Académie. J'ai également ordonné à plusieurs des navires de ma flotte à surveiller les alentours de l'île de Laragon et de vous prévenir en cas d'attaque.
Une lanterne mortuaire a été allumé dans toutes les villes de Waterfield suite à leur demande. Je sais que ça ne remplacera pas les morts mais prenait le comme un geste d'amitié.
Cordialement,

Russel Jenner, Gouverneur de Waterfield

Message :

Estimée O'Cuin-san,

Je venais au nouvelles en espérant que vous vous faites à votre condition de cécité. sachez que vous pouvez compter sur le corps enseignant pour vous soutenir dans ce moment pénible et douloureux. Je ne vous connais guère mais j'admire votre dignité, aussi tenez bon, restez aussi fière que vous le pourrez et sachez que vous avez notre soutien inconditionnel. Il faut se serrer les coudes pour protéger nos élèves.

En espérant que vous ayez quelqu'un pour vous faire présentement la lecture, je vous joins un exemplaire de mon manifeste d'Ukiyo-e paru dernièrement, pour éventuellement vous faire vous évader des pressions du quotidien.

Avec tout mon respect,

Iwanu ga hana (Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence),
Hatsumomo Toriyama,
Professeur Principal des Terra et de Premiers secours.

Message :

Estimée O'Cuinn-sama,

C'était insignifiant mais si cela a trouvé un écho chez vous, je suis satisfaite. Recevez l'appréciation de mes sentiments quant à vos remerciements, O'Cuinn-sama. Voyager en pensées est également formateur et plaisant : prendre la route des songes permet d'apprécier la beauté de chaque jour sans penser à avant ou à après. Admirer les cerisiers en fleurs, savourer longuement le thé en bouche, les arômes dans l'air... rêver est une chose merveilleuse que je vous prescrit, trois fois par jour.

Je suis profondément touchée de votre intérêt pour cette petite écriture qu'est la mienne et je serais ravie de vous faire parvenir la suite de mes précis tout en vous demandant si d'avenir, vous désireriez que je parle d'un sujet ou d'un autre. Je vous remercie pour vos compliments sur ma plume; j'ai aimé mon éducation de courtisane même si en effet elle n'a pas été toujours très rose. Mais je suis devenue danseuse, lettrée, philosophie et polyglotte; j'ai appris les secrets du thé, des hommes et des musiques. Je n'étais pas un objet décoratif comme on peut le penser mais une artiste, une dame de compagnie et parfois une confidente pour des hommes tristes, seuls ou en mal d'amour. J'ai été l'épaule, le compliment, le sourire fait pour eux. Alors que valent les coups et la discipline de fer face à ça? Dans notre pays, la discipline fait tout; elle est la fierté de tout homme et femme.

En vous remerciant de votre intérêt, n'hésitez pas à m'écrire.

Iwanu ga hana (Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence),
Hatsumomo Toriyama,
Professeur Principal des Terra et de Premiers secours.

Message :

Estimée O'Cuinn-sama,

C'est un honneur pour moi que de lire une telle invitation, O'Cuinn-sama et je serai ravie d'y répondre par la positive. Permettez-moi également une audace qui sera de vous ramener un té vert sensha très frais à la fleur de cerisier Sakura que j'aime beaucoup et qui se boit chaud comme glacé les jours de grande chaleur; nous pourrons le déguster à votre goût. Quelques pâtisseries à la texture marquante devrait également stimuler votre palais, si vous me le permettez. Je suis réellement honorée par votre demande et vous n'avez rien de crasseux, soyez-en assurée. Nul n'est crasseux de ne pas savoir: seul le mépris est crasseux.

Ne vous excusez pas, vous n'avez commis aucune faute; l'erreur repose dans l'excuse, pas dans la cause. Je vous écris également un petit haïku que je vous destine, personnellement:

Eveille-toi, éveille-toi
je veux être ton amie
petit papillon endormi

Je vous montrerai la construction des Haîkus, si vous le désirez.

Iwanu ga hana (Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence),
Hatsumomo Toriyama,
Professeur Principal des Terra et de Premiers secours.

Message :

Bryne,

Dans le fond, laisse tomber, je n'ai rien à te demander... ça ne sert à rien. Quand tu n'es pas là, je me sens vide maintenant. Je n'arrête pas de penser à toi, tout le temps et ce depuis le jour où je t'ai croisé pour la première fois à Lindorm, c'est surement pourquoi je suis devenue complètement tapée. Chaque jours sans toi, c'est un jour de merde, un jour creux, vide et inintéressant. Un jour où j'ai envie de tout foutre en l'air et de trucider chaque personne qui croise mon chemin.

Je suis folle, je le sais bien. Je suis suis folle de toi, Bryne. J'ai mis dix ans à m'en rendre compte : je voulais que tu me regarde, que tu ne m'oublie pas et pour se faire, je t'ai fais du mal, je t'ai poursuivi, agressé, abusé, provoquer. Je savais que tu ne m'aimerai jamais comme je t'aime mais que si tu me haïssais, ce serait tout aussi bien parce que tu penserais à moi. Je dis des conneries. Putain, chaque jour sans toi est un jour de merde. Je t'aime Bryne, et cet amour que j'ai pour toi j'ai jamais su comment te le formuler, te le montrer autrement qu'en te tapant sur la gueule. Je n'ai jamais aimé personne d'autre que toi, je n'aimerai personne d'autre que toi. Je t'appartiens, comme un chien appartient à son maître et quand je ne suis pas au bout de ta laisse ma vie n'a aucun sens. Quand je ne peux pas t'affronter ou être douchée sous tes insultes, la vie ne sert à rien.

Je voudrai être avec toi mais je sais que c'est impossible parce que tu m'aimeras jamais. Mais, je t'en supplie alors, ne cesse jamais de me haïr. Laisse-moi au moins ça pour que je puisses continuer à avancer dans la vie. Sinon, à quoi bon? Je ne suis pas désolée, je ne m'excuserai pas. J'en ai jamais ressenti le besoin. J'aurai pu te donner tout, te donner rien... je voulais juste que tu me remarques...

Mais je t'aime Bryne, et c'est ça qui me tue depuis toutes ces années. Que je finisse fusillée ou embrochée par ta rapière, c'est pareil. C'est toi qui me tue à chaque fois que j'y pense.

La personne que tu haïs et qui t'aime.

Message :

Bryne,

J'ai oublié mon sabre sous ton lit et c'est un cadeau très précieux. J'vais me faire tuer si je le ramène pas. Il y a aussi un sac avec, un petit. Envoie le tout à Hanashima, c'est super urgent. N'ouvre pas le sac.

Machin.

Message :

Bryne,

Ne te laisses pas aller, bas-toi.

Machin.

Message :

Estimée O'Cuinn-sama,

— Le chêne
Sa mine indifférente
Devant les cerisiers fleuris.

Aurai-je l'audace de vous convier ce mercredi après-midi, tant que vous n’avez pas de cours à orchestrer, à un rendez-vous sous la douceur du vent qu'on annonce frais sans être chaud, juste à point pour ressentir le bonheur du printemps sous les cerisiers derrière l'académie? J'aimerai vous convier à savourer quelques douceurs en ma compagnie, pour apprendre à faire ployer le chêne et le voir fleurir.

Respectueusement,

Iwanu ga hana (Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence),
Hatsumomo Toriyama,
Professeur Principal des Terra et de Premiers secours.

Message :

Estimée O'Cuinn-sama,

C'est avec une grande satisfaction que j’accueille l'honneur de votre acceptation. Permettez-moi de venir vous chercher où vous serez -dans votre bureau, je gage? - et je vous proposer un petit jeu de ma conception pour rejoindre notre endroit rien qu'à nous, pour cette fois. N'y voyez ni malice ni compassion quelconque; c'est là uniquement un moyen de vous distraire.

La politesse m'empêche de vous faire passer complètement le ravissement qui me prend.

Respectueusement,

Iwanu ga hana (Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence),
Hatsumomo Toriyama,
Professeur Principal des Terra et de Premiers secours.

Message :

Bryne,

Quand est-ce que je te reverrai? Dis-moi que tu veux me revoir aussi...

Machin.

Message :

Bryne,

Dans un mois dis moi où. Juste loin de Larragon. Enfin pas là bas. Et plus de poison.

Machin.

Message :

Bryne,

J'ai un métier, moi aussi. A Orëa, dans trois semaines. Dans un mois et demi je ne pourrais pas.

Machin.

Message :

Bryne,

Un VRAI métier, pauvre conne. Trois semaines. Ne viens pas sinon, tu ne me reverras pas avant un an.

Machin.