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Silence Cùhan

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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeMer 13 Fév - 23:38



Silence Cuhán
« Le Silence avant la tempête »


NomCuhán | PrénomSilence | Surnom « Parlotte » | Ageje crois avoir 17 ans, mais j'en suis pas sûre (en vrai, 16 ans)
Nation d'origineNée à Waterfield mais a grandi dans les forêts de Keven

Classe fréquentéeTerra | Année d'étude 1ère année
Type de dragonTerre | Nom du dragonEoghan

Sa DescriptionNous sommes pareils. C'est dans cette forêt que nous nous sommes trouvé, qu'on est tombé dessus alors que tous les deux, nous cherchons notre chemin. Je n'ai pas eu peur, j'étais fasciné, par lui, par son attitude, par sa grandeur, son pelage, par tout ce qu'il est. Nous sommes comme une famille. Et depuis que nous avons perdu Alessandro et Conahll, nous sommes face, seuls face au monde …
Il peut effrayer au premier abord, ses crocs, ses griffes, son air de grand prédateur … pourtant, il ne toucherai à personne, il n'attaquerai personne … à moins que cette dernière ne veuille s'en prendre à moi. Je suis sa p'tite sœur, et il préférait tuer un semblable que de voire m'arriver malheur. Je le sais bien, je le connais. C'est le seul avec qui je peux parler après tout, c'est le seul avec qui j'ai jamais parlé en tout cas. C'est un gardien, il a endossé ce rôle à la mort de Conahll, et il y tient. Il ferait n'importe quoi pour me protéger. Il semble toujours calme. Une ombre dans mon dos. Il s'inquiète d'un rien. Parfois, c'est offensant pour moi, quand on sait la vie que j'ai vécue avant, pleine de danger. Mais bon, quand on pense à ce qu'il s'est passé quand il a perdu Conahll, il avait trouvé un frère mais ça a été une peine sans nom pour lui. Et je doutes qu'avec le temps ça se calme pour lui. Tout ce que je peux faire, c'est d'être là pour lui, de tout faire pour qu'il aille bien.

Spoiler:
Le don qu'il t'a léguéCommunion avec la Terre :
Comme une sorte de télépathe, Silence peut avoir accès ce qu'elle appelle ''la mémoire de Terra''. En effet, en touchant directement (sans intermédiaire comme une vêtement ou un vecteur autre) un élément naturel tel qu'un arbre, des plantes, un rocher, le sol en lui même, elle peut entrer en contact avec cette mémoire et ainsi voir, revivre dans son esprit des scènes du passé ayant eu lieu à l'endroit ou elle se trouve. Une sorte de clairvoyance, qui lui permet de voir dans le passé d'un lieu donné non modifié (ou alors très peu) par l'être humain.
Une fois le contact, la communion établie, Silence est plongée dans une sorte de transe ou elle revit les scènes qu'elle souhaitent voir dans le passé de l'entité avec laquelle elle a noué le lien. Elle peut alors voir, entendre, sentir, ressentir tout ce qu'il a pu se passer à l'instant choisi (la température, le climat, les odeurs, les sons …). En simple spectatrice de ce ''souvenir'' elle ne peut en aucun cas intervenir, ou alors si elle tente de modifier la vision, le contact se rompt sur le champ.
Cependant Silence n'arrive pas encore bien à fouiller dans les mémoires, à choisir parmi tous les souvenirs. Lorsqu’elle crée un contact, c'est souvent un souvenir fort, chargé en émotion qui apparaît, comme la mort d'une personne ou un accident grave. Ses événements très marquants sont plus ''visibles'' que les autres et lui apparaissent presque immédiatement alors que certains autres moments ont moins d'impacts sur la ''mémoire de Terra'' ont besoin d'être chercher pour être vu. N'ayant pas encore une grande maitrise de ses nouvelles capacités, Silence peut pour l'instant voir surtout les événements marquant d'un lieu dans lequel se trouve un élément (un arbre dans une clairière lui montrera ce qu'il s'est passé dans la clairière de son angle de vue. Parfois il lui arrive de trouver, de réussir faire ''apparaître'' le ''souvenir'' qu'elle souhaite voir mais cela est très rare et la concentration que ça lui demande est très importante. La moindre inattention et elle perdra ce qu'elle cherchait pour retomber sur un événement marquant parfois complètement différent de ce qu'elle cherchait, enfin si le contact n'est pas purement et simplement rompu.

Ton arme de prédilection Les armes qu'elle utilise sans cesse et dont le maniement n'a plus de secret pour elle sont ses étranges lames que Alessandro lui a forgé, ses falcatas. Elle les transportent dans son dos, dans un double fourreau croisé qu'elle s'est fait avec l'aide de son père.
Spoiler:




Parle-moi de toi


PhysiqueA quoi je ressemble. Je m'étais souvent poster cette question avant, et n'avais pour seule réponse ce que pouvait me renvoyer le reflet trouble d'un ruisseau. Je savais que j'avais les cheveux très sombre, presque noir en fait. Mais je n'ai su leur vrai couleur que le jour où Alessandro m'a coupé la tignasse qui me servait de fourrure en fait. Depuis, je sais qu'il sont bruns, vraiment. Ma peau elle, une fois qu'on l'a décrassé à sa manière, je me suis rendu compte qu'elle était un peu bronzée. Mais je sais pas en fait si c'est ma couleur d'origine ou si c'est à cause des années passé dehors, sous le soleil. D'après lui, je serais mate de peau. Mes yeux par contre, ça je les ai déjà vu, dans la lame du mon poignard, il sont entre le vert et l'ambre, couleur plus visible sous le soleil. La teinte tend vers le vert plutôt le soir, lorsqu'il n'y a pas vraiment de lumière. J'ai un visage assez neutre, encore un tantinet rond mais on n'y lit plus rien d'enfantin. D'ailleurs mon corps non plus n'est pas celui d'un enfant. Grande d'environ … un mètre soixante dix, comme il disait, ma silhouette est élancée, et finement musclée par mes années de survie. Je pèse pas grand chose, ayant surtout du muscle sur le corps. Et je mange pas vraiment. Eoghan me dit que je fais à peine le poids d'un poulet. Pour en avoir mangé, je suis plus lourde quand même. De par ma vie quelques peu sauvage, j'ai gardé des cicatrices. Peu il est vrai mais quelque unes malgré tout. Pour la plupart, ce ne sont plus que des lignes blanches sur ma peau sombre, pour les autres, elles sont un peu plus en volume, un peu plus voyante. L'une d'elle notamment, allant de l'épaule droite à ma hanche gauche. Un souvenir d'un prédateur alors que je faisais mes première griffes.
En général, je ne pense pas inaperçue, pour plusieurs raisons. D'une, à moins d'une bonne raison, je suis pied-nu. De deux, j'ai sans cesse mes fourreaux dans le dos, ou que je sois. Trois, j'ai souvent de sortes de marques ou de peintures sur le visage, des choses que je faisais souvent avant d'aller chasser, ou alors juste pour me dissimuler. Si depuis un longs moments j'ai appris a en faire moins souvent ça m'arrive encore d'en faire.


PersonnalitéMe décrire sur ce point est assez … complexe.
Ayant grandit dans la nature la plus sauvage, j'ai souvent des réactions instinctive. Calme, observatrice, attentive, tout voir et tout entendre m'étaient imposé à chaque seconde de ma vie dans les forêts de Keven et reste une habitude. Je suis souvent immobile, dans un coin et j'observe, pour repérer, analyser, essayer de comprendre et pouvoir anticiper leur actions si je venais à sentir leur comportement devenir plus instable. Silence … c'est pas pour rien que j'ai hérité de ce prénom par Alessandro. Je suis une prédatrice. La vie que j'ai vécu au cœur de cette forêt m'a rendu forte, endurante mais quelque peu … non, juste asociale. Je ne sais pas ''parler'' aux gens, aller vers eux. Même pour ''dire'' bonjour, Alessandro a du me saouler pendant deux mois avant que je commence à le faire plus ou moins naturellement. Je suis sans cesse sur le qui-vive, ne dormant jamais que d'une oreille, que ce soit dans une chambre ou à la belle étoile. À l’affût, prête à réagir à la moindre inattention, au moindre signe de danger. Et je pense, ou plutôt Alessandro me pensait limite parano de ce côté là, pour ça et parce que je ne peux me balader sans arme. Même si je sais potentiellement me défendre à main nue, je n'ai jamais été sans mon couteau, ou mes falcatas (cadeau d'Alessandro pour un jours qu'il a décrété être mon anniversaire). Ne pas avoir mes armes me rendraient nerveuses, anxieuse, sûrement encore plus prompt à l'action que je ne le suis avec mes protections. J'ai vécu dans un monde ou la loi c'est : ''t'es faible, j'te bouffe'' alors forcément, ça marque.
Cependant, même si j'ai encore de nombreuses manies (notamment celle de dormir contre Eoghan alors qu'il avait payé une chambre en ayant la main contre ma dague, ou de casser le bras à une personne qui venait de poser sa main sur mon épaule pour me demander son chemin…) Alessandro a réussi à un peu m'apprendre à vivre un peu plus dans ce monde qui était nouveau pour moi et lui m'en fait découvrir chaque jour un peu plus. Je m'habilles comme les autres, mets des chaussures, prends moins souvent des bains dans les lacs (pourtant, qu'est-ce que c'est pratique) et surtout il m'a appris à lire et à écrire. Ce fut un gros pas en avant, parce que maintenant, je n'étais plus lié à une celle personne, même si c'est surtout avec Eoghan que je parle. À ce moment là, je pouvais parler avec tout le monde, avec un crayon et un carnet, ou encore par les mains s'ils connaissaient le language qu'Alessandro est moi avions mis au point pendant nos longs trajets. Je ne suis pas méchante, j'ai juste tout perdu à sa mort. Mais, bien que j'ai promis à Alessandro que si malheur lui avait, j'irai à Lindorm, si un jours j'entendais parler de cet homme aux cheveux blancs qui l'a assassiné sous mes yeux, je laisserai tout derrière moi pour le retrouver, et faire ce que j'aurais du faire ce jours là, mais pour lequel je n'ai pas été assez forte : lui planter les falcatas d'Alessandro en plein cœur. Il m'a pris sous les yeux ce que j'avais de plus cher au monde. Lui et Conahll seront vengés, aussitôt que j'aurais retrouvé la trace de cet homme. Une ombre empli de colère qui viendra bientôt lui offrir le baiser glacé du fer.



Il était une fois


Biographie


Silence … toujours et sans cesse du silence. Où que j'aille, ce mot m'a suivi, quoique je fasse, il a guidé mes pas, et pourtant, j'ai si peur de lui …

Qui suis-je réellement, je n'en ai pas la moindre idée. Une fille de marchand, de roi, d'assassin ? Je n'en sais rien, je ne le saurais jamais je pense ...

*********************************


Ils étaient poursuivis … par quoi, ils n'en savaient rien. Ils avaient voulu prendre ce raccourci, passer par la forêt. On les avait prévenu, on leur avait dit qu'ils n'en reviendrait pas. Maintenant, ils savaient que le prix à payer serait cher. Elle la tenait contre elle, cette enfant, tout ce qui leur restait. Leurs effets, leurs biens … ils les avaient abandonné derrière eux, c'était leur vie qui comptait, rien d'autre. Pas question d'y rester pour ça
La seule chose qu'ils avaient chacun, c'était une armes, une longue épée pour l'homme et une dague pour la femme, qu'il avait gardé pour tenter de se défendre. Mais comment faire face à eux. Il n'arrivait même pas à les distinguer. Trop rapide, trop sombre, se mêlant à la nuit. Rien, il ne voyait rien …

« FUIS » hurla-t-il avant de faire face.

Elle continua, courant, sautant, s'échappant de plus en plus loin de son époux, de plus en plus loin de ses cris de douleurs. Personne ne pourrait les sauver, elle et son enfant … elles étaient perdus, avec une seule petite arme, et une menace qui ne cessait de se rapprocher. L'enfant pleurait, en silence, sans un bruit dans ses bras. Mourir si jeune. Non, elle ne laisserai pas faire ça. Elle la protégerait, au péril de sa vie.
Ça la rattrapait, ça en avait fini avec lui … elle n'avait plus le choix. Elle sauta dans les racines d'un arbre et y cacha l'enfant avant de continuer sa course, hurlant pour que ça vienne à elle, que ça épargne son enfant.

Les cris bientôt s'arrêtèrent et le silence revint dans la forêt, un silence de mort, que même les pleurs de l'enfant à peine âgé de cinq ans n'arrivaient à percer, car elle ne pouvait crier, elle ne pouvait pleurer, la mort enveloppait depuis sa naissance sa voix …

*********************************


Perdue au plein cœur des profondes forêt de Keven grandit une enfant, une enfant qui ne sait pas qui est elle, qui ne sait pas d'ou elle vient, qui ne sait rien du monde d'en dehors. Une enfant, silencieuse, qui survit dans cet endroit hostile sans le moindre confort, qui n'avait qu'une arme pour se défendre. Elle se nourrissait comme possible, fruit, racines, animaux morts ou reste qu'un prédateur aurait laissé … elle vivait ainsi, comme un animal, vivant, survivant, tentant de rester en haut de la chaîne alimentaire, de ne pas y rester à son tour, comme elle voyait les autres disparaître.

Manger ou être manger … Ceci était ma question, celle que je me posais tous les jours, tous les matins, en me levant, et chaque soir, avant de m'endormir. Parce que c'était tout ce qui me mettait en vie, l'envie de survivre, le besoin de rester envers et contre tous. Je ne voulais disparaître, mais demeurer. Je ne comprenais pas vraiment ce sentiment, mais il était là, présent, et ne partirait pas, jamais

Une enfant qui grandissait seule … c'est ainsi que ça se passa, j'étais seule, seule dans un monde que je ne connaissais, qui ne voulait qu'une chose, c'est ne pas me faire bouffer …
Bref, à la place d'une enfance heureuse, dans une famille qui nous aimait, à l'abri du danger, j'ai vécue seule, dans un endroit ou il n'y avait qu'une loi : celle du plus fort …

Muette, je le suis de naissance, du moins je crois, et ça n'a jamais été un réel problème à mes yeux. Et dans cet enfer vert qui était devenu mon monde, c'était une vrai bénédiction. Car le moindre murmure peut vous trahir. Et ainsi, au lieu de devenir folle, je pensais, réfléchissais, entrainais mon esprit. Je ne savais jamais ce qu'il m'attendais le lendemain.

Je ne saurais dire depuis combien de temps, depuis combien d'année ça durait. J'avais grandi, je réfléchissais plus vite. Ma vitesse et ma force avaient augmentées. Et ça me paraisait tellement plus simple de vivre ainsi.
Les jours défilent, les mois aussi, les années également. Le temps n'a plus vraiment d'emprise sur moi, chaque jours est différent, et pourtant si similaire à celui qui précède.
Si j'ai en mémoire chacun de ses jours, j'ai l'impression qu'il n'y en a qu'un seul d'important, celui ou nous nous sommes trouvé, lui et moi.


Je chassais. Comme toujours, je chassais pour pouvoir manger. Et c'était dur, en plein hiver, je n'arrivais à trouver des proies. Toutes dormaient, ou chassait à leur tour. C'était durant cette période qu'il m'était vitale de ne jamais m'arrêter, de toujours chercher.
Emmitouflée dans des peaux, les seuls espaces de chairs qu'on voyait de moi étaient rougies par le froids. Mes cheveux, depuis longtemps devenue une sorte de toison, de fourrure emmêlée dans mon dos, étaient trempés, à cause d'un saut que j'avais fait dans un ruisseau, en pourchassant une proie. Et c'était à sa recherche que j'étais, pour pouvoir enfin manger. Je mourrais de faim, et ça me rendait plus ardente encore.
J'allais tomber dessus, elle était juste en dessous de moi, buvant à l'eau glacé d'un ruisseau. Rien d'un instant de plus.
Je me jetais dans le vide, ma lance se planta dans son poitrail, la proie était morte.
Je buvais son sang chaud quand je sentis une présence, j'entendis des pas. Je me redressais, la mâchoire couverte de la vie de la bête et les mains fumantes et souillées. Ma main se saisit aussitôt de mon arme.

Et je le vis, son corps vert surgissait de la neige.
Ce n'est pas de la peur que je ressentis sur l'instant. Pas de la peur, ni de l'inquiète, pas de frayeur. Juste une grande fascination pour cette apparition en plein hiver. Il était là, descendant vers le ruisseau, s'approchant de ma proie. Je le sentais, je sentais sa soif, sa faim … nous étions deux à chercher à manger … mais je comptais pas lâcher ma proie, cette chasse m'avait couté trop chère pour que je la lui laisse comme ça.
Il se rapprochait, je me mettais entre lui et mon gibier, en garde, prête à défendre mon repas. En hiver, c'était si dur de manger qu'il n'était pas question qu'elle m'échappe. Il s'approchait, mes mains se crispaient sur mon arme. Et je me mis à grogner … et je le sentis …

« J'ai faim »

Je sursautais. Je n'avais jamais entendu quelques chose comme ça, une voix si profonde et ainsi … il n'avait pas bougé. Et comment lui répondre, moi qui suis ne pouvait parler.

« Pense, j'entends »

Nouveau sursaut, je commençais à vraiment me méfier alors que doucement je formule une phrase dans mon esprit …

« Qu'es … tu ? »

Je sens un sourire sur son visage, ou plutôt, je sens qu'il se détends, par ce n'est pas un visage qu'il a, mais plutôt le museau d'un prédateur, couplé au corps d'un ours, d'un ours au pelage verdoyant, comme le feuillages de la jungle en plein été. Si beau dans la neige.

« Je suis un dragon »

Dragon ? Je ne connaissais pas ce mot, je connaissais énormément de mots, dont je ne connaissais même pas l'origine mais pas celui-ci et il vit ma surprise :

« D'ou viens-tu pour ne pas nous connaître ? La Déchirure ? La paix ? »

« Je viens d'ici »

« D'ici ? »

« Oui, j'ai toujours vécu ici, toujours, et toi »

Je ne savais pas pourquoi, mais je m'étais rapprochée de lui, et il en était de même pour lui. Il était plus grand que moi lorsque j'étais debout. Pas beaucoup mais c'était visible maintenant. La proie ne nous intéressait plus. Nous échangions des pensées, assis dans la neige alors la chaleur quittait le corps derrière moi. Pendant un très long moment, cela se passa, et nos pensées se faisaient de plus en plus rapide. Je ne vis pas le temps passer, je n'avais plus faim. La nuit vint sans que je m'en rende compte. C'était si nouveau, de pouvoir parler ainsi, pas uniquement dans ma tête.
On partagea la proie, il me proposa un abri, on resta ensemble le lendemain, et le lendemain suivant.
On se suivait, on s'aidait, continuant notre route ensemble. Cela prit des jours, des mois, des années, quelques unes en tout cas mais un lien se créait peu à peu entre nous. Nous étions pareils. Il n'avait plus personnes. Sa famille, ceux avec qui il évoluait avait été tué, le laissant seul, dans la forêt où il s'était réfugié. Il était seul, comme moi, mais il n'avait jamais vu d'autre humain me ressemblait. Je le surprenais, je ne ressemblais à rien de précis à ses yeux. Mais déjà, il m'apprenait quelque chose : il y en avait d'autre comme ça. Chose à laquelle je n'aurais jamais pensé. Je n'avais jamais vu d'autre comme moi, je m'étais toujours cru la seule. Et il me le montra. Mon monde bascula … la forêt avait une limite … mon monde aussi …
Il m'avait ouvert les yeux, ça m'avait fait peur, ça m'avait terrifié et en même temps, ça me donnait des ailes … La peur passa avec son aide, je l'avais acceptée. Cependant, je n'étais pas pour autant parti de la forêt. Je refusais d'en sortir. Il l'accepterai, il voulait rester avec moi. Pour me protéger je crois, bien que je sache le faire depuis des années … il semblait me voir comme une amie, ou plus encore. Et moi, comme un grand frère. Je ne voulais pas le laisser partir. S'il m'avait poussé à partir, je l'aurais fait, mais on arriva à s'entendre sur ce endroit, le cœur de la forêt.

Nous étions deux chasseurs, deux chasseurs qui survivaient dans un monde qui n'étaient qu'à eux. Depuis ce journée d'hiver, jamais je ne vis ni autre dragon, ni autre humain dans notre monde, dans ce monde ou nous étions maîtres, ce monde dont nous étions les gardiens. C'était si agréable ...


J'avais douze ans si on s'en réfère à ma manière de calculer mon age. Environ douze ans quand ça arriva. À nouveau en hiver, à nouveau alors que les vivres manquait.
Nous nous étions séparés pour pouvoir couvrir plus de surface. Ça faisait trois ans que nous nous étions rencontrés et que nous vivons dans cette forêt, dans notre monde.
J'étais encore en quête d'une petite proie pour pouvoir manger. Cela faisait deux jours que je n'avais rien trouvé et que je ne mangeais que ce qu'il rapportait, mais je voulais faire mes preuves, et lui montrer que moi aussi, je savais chasser. Je m'étais beaucoup éloignée, cherchant de plus en plus loin de nos sentiers habituels. Et quelle surprise se fut. Dans la nuit tombante, je le vis, du haut de mon arbre, assis devant un feu, enroulé dans une sorte de couverture. Je cru d'abord à une sorte de créature en forme de boule avant qu'il ne se relève et que je ne le vois de pied en cape. Quelqu'un comme moi ! Dans la forêt ! Eoghan m'avait déjà emmené une fois à la lisière de la forêt pour me montrer ce qu'il se cachait derrière mais jamais on n'était venu à l'intérieur de ce que je considérais comme notre sanctuaire. Je l'observais, sans le moindre bruit à plus de cinq mètre au dessus de lui, il était étrange. Il ne semblait pas effrayé. Il regardait le feu, simplement. Je descendais de plus en plus dans les branches, voulant toujours me rapprocher de lui, venir de plus en plus proche de lui pour le regarder. La curiosité …
Alors que je n'étais plus qu'à un mètre au dessus de sa tête, j'entendis soudain un rugissement. J'eus tout juste le temps de tourner avant que l'homme se relève et ne me chope par le bras, me projetant par terre. Il m'enserra les mains avant que je puisse me saisir de mon arme et se mit à califourchon au dessus de moi pour me bloquer. Je tentais de grogner, je claquais des dents mais ne mordais que l'air. Lui à son tour m'observait, d'abord en colère, puis après surprise, même déconcertée par ce qui se trouvait sous son corps. Je rageais, je me débattais de toute mes forces alors que émergeant de derrière l'homme une tête d'une créature que je ne connaissais pas apparaissait.

-Mais c'est une gamine Conahll ! Et c'était ça ta grande crainte ? Lança l'homme sur un ton rieur en se tournant vers sa créature.

Un petit silence avant qu'il ne renchaîne, sur le même ton.

-Nan, mais, arrête un peu, ce danger que tu as, ça peut pas venir de cette enfant toute chétive ! Comment tu … Ouillllle …

J'avais réussi à libérer mon genou et lui mis par réflexe je dirais dans l'entrejambe. Il se recula, je fis une roulade arrière pour me donner de l'élan, me redresser, ma main s'empara de mon couteau et je me mis en garde face à lui alors qu'il soufflait à cause de mon coup. Sa bestiole se dressa ensuite entre lui et moi, dévoilant des dents, gonflant le poitrail, sur le point d'attaquer. Et dans l'instant d'après, ce fut Eoghan qui apparu, me jetant d'une patte au sol derrière lui. Les deux se faisaient face, les grognements emplissaient la clairière, pendant de longues secondes, instants durant lesquels ni moi ni l'autre n'intervenait. J'avais peur pour mon ami, l'autre semblait plus vieux, et plus fort. Même si Eoghan était puissant, il ne pourrait pas gagner contre lui, je le savais. J'avais peur, réellement mais les deux soudain se détendirent, ils avaient parlés et nous enjoignirent de faire de même.
C'est ainsi qu'on se rencontra, Alessandro et Conhall. C'est comme ça que les deux orphelins des forêts de Keven rencontrèrent l'un des mercenaire les plus connus et son dragon. Chasseur de prime, mercenaire aux services des grands, il prit en affection la gamine, restant quelques jours avec nous avant de nous proposer de les suivre parce qu'il ne voulait pas nous laisser seuls, moi et mon frère. Et on le suivit. Moi, je le trouvais intéressant et dans un sens, même si ça me faisait peur, j'avais envie de découvrir ce qu'il y avait au delà de la forêt. Deux jours plus tard, après qu'il m'ai coupé les cheveux (qui étaient long de presque un mètre vingts), m'ait trouvé des vêtements, on partit, tous ensemble.

Ça dura pendant 5 ans. Nous parcourions les continents, travaillant pour ceux qui demander Alessandro. Nous allions, Eoghan et Conahll avec nous. L'année suivante de notre rencontre, il m'offrit une paire de falcatas, qu'il avait forgé lui même pour moi. Il me considérait comme sa fille et moi, même si je ne comprenais pas tout de cette notion, le considérait comme mon père. Les deux dragons étaient devenus frères et à nous quatre, personne ne nous arrêtaient. Ce furent les années les plus heureuses de ma vie.
Mais il faut croire que tout à une fin.

Et cette page de mon histoire se tourna à cause d'un homme.
Mon père avait entendu parler de lui, et on avait trouvé un autre homme qui demandait gros pour qu'on le ramène mort ou vif. Alessandro répugnait à tuer, il préférait capturer qu'abattre. On s'était mis en quête de cet homme, on avait longuement cherché sa trace. Et on le trouva. Ou plutôt, c'est Alessandro qui le trouva le premier, lui et Conahll. On s'était séparé en deux groupes, et Eoghan m'avait laissé pour aller voir de l'autre côté d'un versant. J'avançais seule, revenant vers le point de rendez-vous après n'avoir rien trouvé. Je n'étais pas loin, et je les entendis, les bruits de batailles, de combat. Mes deux armes apparurent presque dans mes mains alors que je courais en entendant la voix de mon père. Deux cents mètres, que je fis en un temps record. L'homme, il était là, en train de se battre contre Alessandro qui se défendait avec force, luttant alors qu'il était déjà blesser. Conahll quand à lui combattait contre un autre dragon, dans un combat féroce. Ça se passa si vite. Je sautais les deux armes au clair, prête à le découper en lamelle mais je fus repousser, une main m'enserra la gorge et me projeta au sol alors que d'un coup, je me sentais comme immobile. Je n'arrivais plus à bouger, plus rien, aucun mouvement. Sa main relâcha mon cou alors qu'Alessandro tenta de l'attaquer. L'autre répliqua, et un point rouge apparu sur le front de mon père. Alessandro tomba, presque en même temps que Conahll qui fut blessé par une morsure. Les deux tombèrent presque en même temps. Et lui disparut.
Eoghan arriva à peine quinze minutes plus tard, entendant, ressentant cette détresse. Il avait couru aussi vite qu'il avait pu. Mais c'était trop tard. J'avais réussi, au bout d'un moment à me relever. Je m'étais aussitôt redresser pour m'approcher de mon père. Le sang avait coulé de sa blessure, en fines lignes pourpres sur son visage. Pas trop de sang, mais il était mort. J'étais accroupie devant son corps quand Eoghan arriva. Doucement, il s'approcha de moi, posa son museau contre moi pour voir si j'allais bien, si je n'avais aucune blessure avant d'aller faire de même pour Conahll, mort aussi de ses blessures. Je suis restée très longtemps contre lui, tenant cette manche. Presque une journée sans bouger, presque une journée à rester face à ce corps dont je n'arrivais pas à croire à la mort. Alessandro … mourir … pour moi, c'était impossible.

Cependant, je dus m'en rendre compte. Et du faire ce qu'il avait prévu pour moi. Il m'avait montré un carnet que je devais lire si un jours il lui arrivait quelque chose. Il me demandait à l'intérieur d'aller à Lindorm, ou un contact à lui serait prévenu de mon arrivée et qu'il m'aiderait pour là-bas. Il me demandait de faire mon alliance à Lindorm, comme lui l'avait fait et de suivre l'enseignement pour que je puisse connaître le même enseignement qu'il avait suivi.

Parce que c'était mon père, je l'acceptai. Au village ou nous avions passé la nuit avant de nous lancer à la poursuite du mec, un homme prépara mon voyage vers Laragon. Un courrier fut envoyé envers son ami pour qu'il soit au courant de notre prochaine arrivée ainsi que du décès d'Alessandro, et j'embarquais à bord d'un bateau direction l'académie pour le suivre, et ensuite repartir là ou mon alliance se passerai. Ma vie dans mon sac à dos, mes deux falcatas dans le dos, on monta à bord du bateau avec Eoghan.
Je n'étais ni pressée d'y être, ni de passer mon alliance. Mes pensées étaient obnubilés par l'image, le visage de cet homme aux cheveux blancs qui avait prit mon père dont je porte aujourd'hui le nom de famille bien que nos sangs soient différents.
Une marque est apparue juste après sa mort, une coupure dans la peau de la paume de ma main droite, longue et assez profonde. Cette marque, faite par l'une de mes armes marqua ma promesse, celle de venger Alessandro et Conahll. Et je tiendrai cette promesse, quoiqu'il arrive, quoiqu'il m'en coûte, qu'importe le temps qu'il me faudrait pour cela, mais cet homme passera par le fil de mes armes.
Au final, pendant la traversé arriva notre ''ordre de mission'' pour l'alliance. On fit halte un port avant de rejoindre un autre bateau qui devait nous mener à Nordheim. C'est dans le désert de glace que se déroula notre épreuve. On nous débarqua proche de Valhöll et nous dûmes contourner Himinbjörg en suivant une caravane qui allait vers les Fjords. Eoghan et moi les ont quittés pour rejoindre le Désert de Glace. Nous nous étions fixés un but, rejoindre l'Arbre Roi. Des gens nous en avais parlé sur le chemin, dans la ville ou sur le bateau et nous nous étions fixés cela comme objectif, que nous ferions notre alliance devant lui, avant la fin des 7 jours. C'était une courses contre le temps, le climat et la faim. Si nous avions de l'eau en quantité illimité, il fut bien plus dur pour nous. Nous avions trouvé deux proies, deux canidés qui s'étaient certainement perdu dans ce Désert. Mais ça nous a suffit. Et le septième jour, Ensemble, nous nous retrouvions devant cet arbre légendaire : Yggdrasil
Nous sommes restés un bon moment devant cet arbre avant de lier nos sangs, à observer cet arbre, à redresser ce tronc et sa blancheur, à observer sa pâleur alors que la nuit arrivait. Il nous semblait presque lumineux, c'était magnifique, un spectacle juste unique pour nous. . Le liquide pourpre colora la neige alors qu'on scellait ce pacte dans le sang, comme une promesse éternelle que nous nous étions déjà faites. Ne jamais cesser d'avancer, ne jamais s'abandonner. Il était mon frère, et moi sa protégée. Nous serions là jamais l'un pour l'autre. Et c'est devant cet arbre de légende que nous nous promîmes cela.
Après en être revenu, nous avons embarqué sur un bateau qui nous ramène vers Lindorm. Après cette expérience, nous étions prêt à vivre ce que mon père avant moi avait vécu. Nous étions prêt, quelqu'un nous attendait apparemment au port, un ami qu'Alessandro avait connu à l'époque.







Et toi, oui toi, derrière l'écran


Prénom/surnom ♦ Salamandre/Griffe | Ton âge ♦ 19 ans | Tu es arrivé là comment ? ♦ Grâce à une bestiole toute douce et câline
Code règlementOK par Liam | C'est ton dernier mot Jean-Pierre ? ♦ « ... » ''citation du perso'' ^^''



Dernière édition par Silence Cuhán le Jeu 14 Fév - 22:12, édité 2 fois
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 9:01

Bonjour Silence et rebienvenue parmi nous, ça fait plaisir de te revoir ^^

Alors pour ta fiche, tout est bon (comme avant). par contre, j'ai besoin que tu rajoutes quand même les infos pour Lindorm, concernant l'année, la classe et le don, en précisant que tu ne les auras qu'un peu plus tard. Sans cela, je ne peux pas te valider; car cela fait une fiche qui n'est pas complète.

Une fois rajouté, nous te validons.

Merci :1:
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 17:35

Yep, merci Liam


Et voilà monsieur le directeur, fiche remaniée.
La fiche est complété et du coup, j'ai mis dans ma fiche l'alliance , le don et l(es)'arme(s) (sachant qu'en tant que 1ère années, elle les laissera dans sa chambre et ne se baladera pas avec)

Voilà voili voilou, j'espère que tout te conviendra. si tu vois quelque chose à redire, n'hésites pas ^^
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:26

Merci miss. C'est presque bon. Concernant ton don, nous aimerions que tu définisses plus précisément.

Tu parles au début de "voir" dans le passé, et à la fin, de "communiquer" avec les arbres. Cela fait deux choses bien distinctes. Ne serait-il pas plus judicieux de faire un truc du genre :
Citation :
communication avec les arbres, et les végétaux, qui peuvent ainsi "communiquer" leur vision du passé, du temps qu'il a fait, des évènements auxquels ils ont assisté, ou qu'on leur a rapporté.

Je ne sais pas si je suis bien claire dans ce que je veux dire. Ce serait un peu une combinaison des deux : Silence pourrait en quelque sorte parler avec les arbres (par exemple), qui lui diraient alors le temps qu'il a fait la semaine passée, et qu'ils ont entendu dire ceci ou cela. Après, à toi de formuler comme tu l'entends.
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:38

Le mot ''communiquer à surtout était utilisé parce que j'en avais marre de répéter le mot ''voir''
Quand je disais communiquer, c'est attendre la mémoire de l'arbre afin de voir, rien de plus, elle peut pas vraiment taper la discute avec un buisson ...

(Déjà qu'elle est pas bien mentalement, si en plus je la fais parler à des branches, aux paquerettes et des cailoux ...)

Mais si ça te semble vraiment pas clair, je peux le détailler un peu plus
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AnonymousInvité
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:45

Il n'y a pas de mal à parler aux fougères et aux buissons :25: *va aller consulter*

Mais oui, j'aimerai bien que tu développes un peu en fait. Merci :1:
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 22:13

Voilà, je te l'ai réexpliquer de manière un peu différente, en espérant que ce soit bon pour toi :2:
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AnonymousInvité
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Message Silence Cùhan I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 22:20

Bonjour et Bienvenue parmi nous

Ta fiche est validée Validé
Félicitations !

Pense à remplir tes champs de profil (sous ton avatar) et éventuellement ta feuille de personnage. Tu peux dès à présent aller demander des liens ici, créer ta fiche de topics ici, et ta boîte à lettres ici. Pense à les mettre à jour régulièrement.

En tant qu'étudiant, tu peux aller demander une chambre dans le dortoir approprié (pas de mixité :17: ).

Tu es vivement invité aussi dans le flood et les jeux, on ne mord pas et même qu'on est rigolos :23:

Merci encore de ton intérêt pour Lindorm et bon jeu parmi nous :95:
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Silence Cùhan

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