 Invité  |   Dim 27 Jan - 19:27 | |
| Valerio Balderas
« Chacun est maitre de son propre destin »
Nom ♣ Balderas | Prenom ♣ Valerio | Surnom ♣ Le Valet | Age ♣ 23 ans
Nation d'origine ♣ Aeria
Classe fréquentée ♣ Ventus | Année d'étude ♣ 4 ème
Type de dragon ♣ Air | Nom du dragon ♣ Zéphyr
♣ Sa Description ♣
Une pile électrique vissée sur une statue d’argent, voila qui saurait résumé Zephyr. Grand par la taille compte tenu de ses 16 années, il arbore d’amples et larges ailes caractéristiques des dragons d‘air, sa carrure n‘est pas en reste, avec un cou épais, une longue queue s’affinant à sa pointe et de membres à la musculature parfaitement dessinée, et ce, même malgré les épaisses écailles brillantes et argentées qui recouvrent la surface de son corps. Si cet aspect évoque davantage de l’admiration que de la crainte, la raison principale est surement qu’il possède un faciès très expressif et humain, sans compter qu’il figure généralement une mine agréable. Par ailleurs, outre ses deux longues cornes sur son crane, son œil gauche recèle une entaille tout comme sur le coté de la mâchoire.
Coté caractère, Zephyr est un flambeur doublé d’une débordante énergie, ce qui lui a valu bons nombres d‘aventures insolites. En effet, sa curiosité mêlée à sa passion immodéré du jeu, lui accorde une assurance telle qu’elle frôle souvent l’insouciance. Incapable de rester longtemps immobile, il rayonne par sa simple présence qui suffit à illuminer les ambiances les plus maussades. Egalement très altruiste et protecteur, malgré la plupart de ses confrères, il possède un profond respect pour toutes les formes de vie, il s’émerveille d’ailleurs a en découvrir sans cesse de nouvelles formes qu'il adore observé. Et parmi la foule de jeux et de défis qui le divertie, voler est sans aucun doute un de ses préférés, notamment lorsqu’il s’agit d’acrobaties. Car s’il n’est pas le plus rapide des dragons, il est sans nul doute l’un des plus habiles, capable de manœuvres défiant les lois de la gravité.
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- Spoiler:
♣ Le don qu'il t'a légué ♣ Vent favorable Zéphyr lui a transmis sa manipulation de l'air. Valerio, grand observateur et confiant en ses propres capacités, a assimilé le vent davantage comme un allié plus qu’un simple outil. Il a appris ainsi à percevoir et ressentir les courants aériens lui permettant de repérer et d’anticiper les mouvements des environs. Cependant ce sixième sens est contraignant en ne le rendant capable d’altérer l’air à proximité que de manière subsidiaire et défensive : Dévier la trajectoire d’un projectile ou d‘un saut, amortir une chute ou un choc, etc. ♣ Ton arme de prédilection ♣ - Spoiler:
La lance est son arme tout comme elle est l’emblème de sa famille. Pratiquant un style martial propre, sa lance se révèle en définitive plus une arme d’appoint et d’appui que destinée à véritablement blesser, laissant poings, pieds, coudes et genoux complétés sa gestuelle. Très défensif et aérien, il combine mobilité et esquive dans des contre-attaques fulgurantes puisant généralement dans la force et l’endurance de son adversaire. |
Parle-moi de toi
♣ Physique ♣
Valerio a tout d’un jeune homme ordinaire, dans la moyenne avec son mètre quatre vingt et de ses quatre vingt cinq kilos. Sa silhouette longiligne assure une tenue droite et fine tout comme le peut être son arme de prédilection, elle dissimule parfaitement derrière des vêtements bien taillé un corps travaillé sans excès et pratiquant les arts martiaux. Derrière ses airs sérieux et mystérieux, se découvre un visage aux traits fins mais assez sévère révélateur d’une certaine rigueur, une bouche légère qui parfois se fait l‘esquisse d‘un demi sourire, des oreilles dissimilées derrière d’une crinière d’ébène, cette dernière semble se mouvoir d’elle-même imperceptiblement, comme si le vent dansait à sa proximité. Un regard implacable est imbibé de deux sombre iris bleu-vert, souvent parut comme froid et dur semblable à un mur qui empêcherait d’y voir au travers. Avec une peau halée et pleine de vie parfaitement rasée, il évoque un faciès qui ne manque pas de charme. Mais sans être un apollon, son corps recèle de blessures et de contusions vestiges de la dureté et la rigueur de son entrainement. Sa démarche est assurée et légère comme si se mouvoir ne lui demandait pas le moindre effort. Sans signes particuliers distinctifs et habillé de manière très conventionnel sans extravagance ni indécence, il se fondrait parfaitement dans la masse.
♣ Personnalité ♣
Si Zephyr est un véritable cyclone, Valerio en est l’œil. Très loin d‘être un extraverti, il est calme et posé, très souvent adossé, les yeux fermés et l’air songeur. Consciencieux et réfléchi, il peut paraitre détaché et à l’écart des autres dans ce genre d’attitude mais il n’en est rien. Car de nature curieuse et discrète, il est un fin observateur dont le regard aime se perdre dans la proximité comme s’il cherchait à ce que rien ne lui échappe. Il a d‘ailleurs trop tendance a s‘intéresser aux choses qui ne le regarde pas. Son coté altruisme et protecteur le pousse souvent à devenir le gardien des causes perdues. Très serviable, il est d'un bon contact, bien qu’assez sérieux et qu’il ne soit pas de nature bavarde. Sa vie en tant que servant l’a rendu capable de s’effacer et s’écraser sans en ressentir la moindre gène. La raison à une vision analytique qui lui a accordé un certain pragmatisme. Il a toujours vécu sa vie pour autrui, notamment pour les Ortega, mais sa relation avec Zephyr a éveillé bien des possibilités en lui qu’un simple serviteur. Il s’est beaucoup affirmé depuis ses dernières années au sein de Lindorm et est devenu bien plus indépendant et ambitieux qu‘il ne l‘était. La connaissance des limites de son propre corps l’a empli d’une solide assurance. Perfectionniste, il aime le coté efficace des choses et en recherche très souvent l‘optimisation, tout comme la droiture et le contrôle. Opportuniste, il sait saisir une occasion et s‘est même découvert un petit coté calculateur et manipulateur. L‘ignorance, l‘approximation ou encore l‘incontrôlable sont des choses qu‘il exècre au point d’en faire souvent des fixations. Il affectionne tout particulièrement la musique et les moments de calme au sein de grands espaces. A l‘inverse il se révèle assez claustrophobe et peu approbateur des grandes foules. Apporté par Zephyr, il s’est découvert finalement lui aussi assez joueur en adoptant ses jeux, paris et défis avec lesquels ils s'amusent pleinement. |
Il était une fois
♣ Biographie ♣
Des coups libérés, tournoyants et vifs, tels s’écoulaient mes enchainements, achevés d’un ultime et ample mouvement de taille. Immobile, d'une pose fléchie et armée d'un bras de ma lance, je me tenais, là, récupérant le souffle de mes efforts. Je devais devenir plus fort, non pas pour moi mais pour ma famille, pour ce monde déchiré en proie a la guerre. Alors que le vent parcourait ma peau comme pour me rafraichir, je contemplais cette arme tendue face à moi. Une arme qui représentait bien plus que ce qu’elle pouvait sembler être : la raison même de mon existence, l‘emblème de la famille Balderas, une lignée de combattants martiaux, destiné à servir et protéger celle des Ortega. Pendant longtemps, ce fut là, le seul et l’unique but auquel je me croyais destiné. Mon enfance toute entière en fut imprégnée, sous la rigueur et la peine de l’enseignement de mon père, Ricardo. En tant qu’unique fils de la famille, mon père fonda beaucoup d’espoir en moi. J’avais pourtant deux sœurs dont une ainée répondant au nom de Sierra. Si cette dernière fut une grande sœur exemplaire pour moi, elle avait toujours jalousée l’attention de père à mon égard. Pourtant, elle était une talentueuse combattante, mais pour mon père, les femmes n‘étaient pas destinés au combat et la guerre. Un avis qu’elle était loin de partager et je ne pouvais le lui reprocher. La cadette, Leah, plus à l’écart des tensions familiale, était pleine de vie, la croquant à pleine dent, sans peur ni reproche, mais surtout,, l‘une des plus grandes sources d’embarras de mon père. Aussi valeureux et puissant était Ricardo, je n’avais de cesse de le voir courber l’échine devant les exigences et les extravagances de la famille Ortega. Je savais qu’il endurait tout ceci pour nous, afin de préserver l’intégrité et l’honneur de la famille, même si cela impliquait d’en payer le prix de la fierté. Pendant toutes ces années, je suivis son exemple, essuyant les remontrances et les remarques tout en m’exécutant à mon devoir de gardien. Après tout, nous étions dépendant d’eux et nous nous devions de les servir en retour. Malgré tout, nous étions loin de vivre une vie misérable et si notre lien avec les Ortega était majoritairement à sens unique, ce n’était pas vrai pour l’un d’entre d’eux : Aldo Ortega, le second né de la famille. Du même âge, nous grandîmes non loin de l’autre et malgré notre différence sociale, il n’en restait pas moins ouvert et sympathique contrairement a ses semblables. Rapidement devenu proche, le rapport qu’entretenait nos familles restaient bien lointain. Il devint pour moi l’une des seules personnes que je pus considérer comme un véritable ami, si ce n’était pas un frère.
Non loin de ma 16ème année, la guerre avec les Wyrms nous couta à chacun le prix du sang. S’il emporta le frère ainé d'Aldo lors d‘une escarmouche, elle prit également ma sœur en le protégeant. Une perte qui m’évoqua un vide que je ne pus qu’allégé en renforçant les liens que j’entretenais avec Aldo ainsi que le reste de ma famille. En cette année de deuil, mon grand père mourant, me convoqua, afin de me révéler l'histoire oublié de notre famille. En effet, en un temps très reculé, les Balderas, comptait parmi l’une des familles fondatrices d’Aeria. Artistes martiaux, ils ne possédaient pas moins d’une armée d'élites ainsi que de leurs propres chevaucheurs de dragons. Elle jouissait de prestige, de richesses, de territoires, ce qui en faisait une rivale de poids pour la famille Ortega qui, elle, régissait déjà à l’époque l’administration de toute la région. En tant que bras armé officielle d‘Aéria, le destin voulut cependant qu'elle devienne une proie de choix des dragons renégats lors de la Grande Déchirure. Elle y perdit tant qu'elle ne s'en releva jamais vraiment, ne laissant d'eux que leur fierté blessée et leur art familial. La déchirure décima nombres de lignées qui furent assimilées par celle des Ortega. Les Balderas durent payer au prix du reste de leur fierté, la survie de leur famille en la mettant au service des Ortega. Depuis ce jour, soit quatre générations maintenant, relégué au titre de gardes du corps, plus aucuns représentants de la famille ne furent lié par alliance à un dragon. Témoin du dernier souffle de l’ancêtre, sa révélation en fit naitre un renouveau en moi. Jamais je n’avais pu concevoir jusqu’à ce jour que nous puissions être autre chose que des serviteurs. Mes entrainements martiaux avaient pris un tout autre sens, parvenant comme à palper cette fierté et cette force que les Balderas possédaient il y a tant d‘années. Une émotion intense, qui déclencha un puissant désir de grandeur et d‘ascension. Bien que fondamentalement le lien avec les Ortega ne changea guère, mon rapport avec Aldo, lui, évolua, ne le voyant dorénavant plus comme un frère idéal et bienfaiteur mais comme un égal et un rival.
♣♣♣
Perdu dans les méandres de mon passé, je ressentis comme la sensation d'une douche froide se déverser sur moi. Plus qu'une sensation, en vérité, c’était de la tête au pied que je fus trempé et surpris, mais un rire familier au dessus de moi me laissa rapidement un franc sourire aux lèvres. Encore un coup de Zephyr pour m‘asperger d‘eau de la sorte.
_« Alors Val ? Tu rêvasses comme à ton habitude ? Hahaha ! »
Il y avait toujours cette note de chaleur dans sa voix, cette particularité dont je n'avais de cesse de me réjouir. Sa silhouette draconique dessina courbes et figures avec la grâce et l’habilité qui le caractérisait pour finalement se poser face à moi. Sa reception leva un puissant souffle qui leva des particules de terre et bruissa la végétation tout autour. Il me contemplait de sa hauteur, me masquant le ciel, mais la lueur argentée de ses écailles ne laissait place à aucune obscurité.
_ « Je méditais, Zeph »
_ « Voyez vous ça … il méditait. J’en connais bien peu qui le font l’arme à la main. » il s’immobilisa avec une mine de réflexion « Correction … il n’y a que toi en fait ! »
_ « Ha ... ha … ha, moi au moins, ça m’arrive … »
Zephyr enchaina la réplique, il avait appris à aimer sa voix. Nous étions différents, peut être trop au dire de certains. Si j’étais la pensée, il était l’instinct, mais nos actes et nos paroles battaient du même cœur. D’un sourire, je le contemplais en train de gesticuler tout en ne cessant de parler, à la fois majestueux et puissant. Sentant encore l’eau ruisseler sur moi, cela me remémora pas moins notre première rencontre.
♣♣♣
Il pleuvait ce jour là, une pluie soudaine et battante alors que je m’entrainais au beau milieu de la haute foret. A cette époque, je me retrouvais souvent seul, privé de ma grande sœur, Sierra et d’Aldo, parti à Lindorm. Tout ce temps que je passais avec eux, je me devais de le combler au nouveau. Je désirais devenir plus fort et à cela seul l’entrainement et la pratique s’imposait. Mais cette pluie me fit chercher un abri de fortune au plus vite, qui se trouva à être une grotte. Adosser contre ce que je croyais être de la roche, j’aurais sans aucun doute remarqué quelque chose d’inhabituel, si le bruit et l’obscurité soudaine qu’avait amené l’averse n’étaient pas aussi intenses. Alors que je sombrais peu à peu dans mon sommeil, la surface où je me reposais se mua d‘elle-même. Et en me retournant vivement, je la vis s’élever et rapidement prendre une silhouette reptilienne dont deux iris nacrés et brillants me fixaient impassiblement. Suffisamment près pour ressentir son souffle faire danser ma coiffe, je pointai défensivement mon arme face à lui. Une action qui ne fut pas très bien accueilli de la part du dragon dont je venais de perturber le repos. Sa réponse fut sans équivoque et un souffle puissant me propulsa de plusieurs mètres en arrière. A peine relevé, que ce dernier jaillit sur moi, mais, aérien et m’aidant des roches alentours, je parvins à me hisser sur sa tête. Cependant, ses mouvements me firent bien vite glisser en contre bas, à la naissance de son cou et de ses ailes. Là je m’accrochai avec tant de bien que de mal à cette zone qu’il ne semblait capable d’atteindre. Il s’en suivi une lutte frénétique qui m’obligea à lâcher mon arme pour m’y tenir fermement des deux mains. Après de violents coups contre les parois de la grotte, une impulsion jamais ressentie jusqu’alors, fit vaciller mon cœur. Puis je sentis comme une véritable tempête d’eau et de vent se déchainer tout autour de moi. Je me mis alors à hurler de toute ma voix, empreinte de peur tout comme d’excitation. Le peu de fois où je parvenais à distinguer quelque chose, c’était le sol qui semblait osciller sans arrêt du dessus d’en dessous. Je ne sus jamais vraiment combien de temps à pu s’écouler avant que le froid ne l’emporte et que je ne lâche finalement prise. Tout ce dont je me souvins par la suite, fut, de m’être éveillé quelques instants pour deviner l’image de ce dragon qui m’observait avant de finalement sombrer à nouveau dans l’inconscience.
Après un réveil sous la chaleur du soleil, le dragon n’était plus là, au point de m’en demander si tout ce ceci n’en fut pas un rêve. Du moins, c’était, jusqu’à ce que je ne parvienne à retrouver ma lance. La nuit m’empêcha de partir à sa recherche, mais le lendemain matin, je suivis les traces de mon passage pour retourner cette grotte et retrouver mon arme tout en espérance de croiser à nouveau le dragon. Ce dernier ce trouvait là. Récupérant mon arme, sous le regard du dragon, j’en vins rapidement à la lâcher à nouveau pour me frayer un chemin derrière son dos. Il ne tarda pas à partir alors une nouvelle fois dans le ciel mais, en cette occasion, sans pluie ni nuages. Mon sang tourna tellement de fois dans la tête qu’une même fin que la précédente s’orchestra pour moi. Le lendemain j’y retournai encore et au fur et à mesure des jours le conflit et l’opposition que j’entretenais avec le dragon ne se changea en une sorte de jeu et de divertissement mutuel. Nous finîmes par nous découvrir de vive voix afin de partager nos noms, nos idéaux ainsi que nos passions communes. Bien des mois passèrent, pendant lesquels nous nous rencontrions dans le plus grand secret, avant que fatalement, ce dernier n’en devienne plus un. Les rumeurs et les témoins, révélèrent une relation qui ne fut que bien peu approuver par Alberto Ortega. Selon lui, ce type de lien était suffisamment rare pour ne pas le voir gâcher auprès une famille de seconde zone. Ce fut suite à ses interdictions et mon enfermement, dont il était tout à fait en droit de faire, que Zephyr, bien décidé à ne pas laisser son nouveau compagnon, s’imposa de lui-même au beau milieu de la maisonnée pour faire appelle à l’épreuve d’alliance. Incapable d’aller à l’encontre de la coutume, Alberto me fit libéré et s’en suivi, le temps de l’épreuve. Cette dernière ne fut en définitive qu’une formalité qui nous permit pendant ces jours passés ensembles de concevoir que malgré nos aspects et nos tempérament divergeant, le souffle de vie de nos cœurs battaient du même essor. Le dernier jour, nous nous liâmes finalement l’un à l’autre de notre sang mêlé.
Cette rencontre avait bouleversé mon existence jusqu’à en altérer mon destin que je croyais déjà tracé depuis ma naissance. Ma place avait depuis ce jour été destiné à s’élever parmi les grands guerriers de ce monde. Ce fut sous le regard désapprobateur du chef de famille Ortega et sa propre volonté que je partis pour Lindorm afin de parfaire mon lien avec Zephyr. Je me souviendrais toujours du départ auprès de ma famille, ma mère, ma petite sœur, mais surtout mon père. Son regard brillait d’une lueur que je n’avais jamais pu observé chez lui, comme éteinte depuis lors. A cette époque j’y avais lu de la fierté, mais aujourd’hui, je savais que c’était là en vérité une lueur l’espoir. Une chose qu‘il avait depuis trop longtemps abandonné et oublié. Au sein de l’académie, je me redécouvris tout entier, privé des chaines des Ortega. Je m’étonnais même à me voir m’intéresser aux affaires internes des classes, à l’écoute des autres pour m’imposer et décider de ma propre volonté. Une première qui finalement, me valut la place de délégué des Ventus au sein de Lindorm, un rôle que je tiens depuis ce jour avec une certaine fierté et conviction. J’y retrouvai également Aldo qui avait deux années de classes de plus que moi. Il fut pour moi, pas moins un frère qu’un rival qui motiva sans cesse mon apprentissage dans l’espoir de le surpasser un jour. Si lui était un des premiers dans pratiquement tous les domaines, j’excellais dans les domaines physiques et mentaux. Je voulais devenir plus fort, Zephyr et moi-même étions chacun brillants indépendamment dans nos domaines, mais, en groupe, nos tempéraments opposés étaient sans aucun doute notre plus grande faiblesse. La confusion était menue courante lors de nos tentatives commune, et ce, même malgré cette volonté partagée. Mais j’étais convaincu que nous briserions un jour cette difficulté et que nous serions après ce jour là capable de tout surmonter.
♣♣♣
Une pichenette sur mon front me tira de mes actuelles songes.
_ « He oh ! Val, tu serais aimable d’écouter lorsque que l’on te parle ! »
_ « Et toi tu devrais parler un peu moins … »
Dans un long silence, nos regards se croisèrent pour se muer en un plus complice et se solder finalement par des rires mutuels. Puis ma main se posa sur l’un de ses écailles de son poitrail avant de murmurer.
_ « Jamais je n’aurais pu concevoir une telle vie, avant de t‘avoir rencontré Zeph. »
Sa grande main se posa sur moi
_ « Moi aussi Val, tu m’as éveillé à quelque chose de nouveau. »
Après un instant immortel de partage, je me hissais avec rapidité et finesse à son dos pour finalement réveillé nos petits jeux.
_ « Et si tu me montrais cette nouvelle figure dont tu te ventes depuis un moment ? »
_ « Hahaha, voila une idée qui me plait ! Je te mets même au défi de tenir la cadence ! »
_ « Pari tenu ! Le perdant sera au petit soin jusqu’au soir ! »
Une impulsion puissante nous propulsa en hauteur pour finalement s’envoler en glissant parmi le ciel. Alors que je pouvais percevoir le vent s’affoler tout autour de moi, j’hurlais d’excitation laissant mon regard se perdre entre le ciel et le sol qui tournoyaient tout autour de moi. J’y puisais là de la force, une force que je me devais d’acquérir bien davantage, un pouvoir qui me permettrait de protéger ce qui m’était cher et de décider de ma place que je serais en mesure de me forger. |
Et toi, oui toi, derrière l'écran
Prénom/surnom ? Yannou| Ton âge ? 28 ans | Tu es arrivé là comment ? ? Partenariat
Code règlement ? OK par Liam | C'est ton dernier mot Jean-Pierre ? ? Kamoulox ! j'ai gagné !
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+ Orbes
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