 Invité  |   Jeu 31 Jan - 16:50 | |
| Wahldar Vallas
« Je ne ferai pas de vos névroses un modèle pour mon monde. »
Nom ♦ Vallas | Prénom ♦ Wahldar | Surnom ♦ Rouge gorge | Age ♦ 28
Nation d'origine ♦ Aeria
Statut ou Métier ♦ Déserteur | Durée ♦ Cinq années
Type de dragon ♦ Terre | Nom du dragon ♦ Unukalhai Kalseru
Sa Description ♦ Unukalhai Kalseru semble avoir dépassé le stade de « dragon de compagnie » depuis maintenant une éternité - il semble d'ailleurs important de noter que, à être resté trop longtemps terré sous la montagne, ce dernier a oublié son âge et serait incapable de s'en rappeler, non pas que ça l'intéresse par ailleurs. Haut d'environ six mètres, long de dix mètres et large d'au moins quatre mètres, le colosse provoque de très légères secousses aux alentours à chacun de ses pas. Son corps est couvert d'écailles rocheuses, aussi robustes que de la lave basaltique récemment solidifiée. À certains endroits de son corps "poussent" des cristaux colorés distinctifs, brillants lorsqu'ils sont exposés au soleil. Ses ailes sont en permanence rétractées et ressemblent à de la roche. Il n'est d'ailleurs pas rare que les gens pensent qu'il est incapable de voler, bien que ce ne soit pas vrai - même s'il est avéré que le dragon préfère la voie terrestre, car selon lui c'est "plus marrant de voir les petits animaux s'enfuir quand on approche". En ce qui est du caractère, Unukalhai ressemble beaucoup à Wahldar. Il est arrogant et imbu de sa personne. Il est d'ailleurs courant de l'entendre se vanter d'être le dragon le plus fort vivant (bien que c'est bien loin de la vérité)- Spoiler:
Le don qu'il t'a légué ♦ Le pouvoir de rendre sa peau aussi dure que de la roche, pour de courtes durées. Le pouvoir est localisé, il ne sera donc pas capable de durcir plusieurs parties ou l'ensemble de son corps en même temps, mais une seule partie de son anatomie à la fois (bras, jambe, épaules, ...). Le pouvoir a aussi certaines limites : il ne peut pas utiliser plus de trois fois par heure cette technique et, comme la roche peut se briser, si l'impact est trop important son pouvoir ne sera pas très utile.Ton arme de prédilection ♦ Deux panabas
Parle-moi de toi
Physique ♦ Il y a de ces hommes qui, une fois passé les vingt-cinq ans, se laissent aller et grossissent en un clignement d'œil. Wahldar n'est pas de ces personnes. À vingt-huit ans il est toujours aussi svelte qu'à ses douze ans et haut d'un mètre quatre-vingt-douze. Il se promène généralement drapé de manches bleues retenues par des sangles en cuir marron, une écharpe azurin tombant dans son dos et un cerceau d'Aeria décorant sa chevelure blond vénitien. Bien que sa mère ait été de Keven, la majorité de ses attributs physiques lui ont été légués par son père, originaire d'Aeria. Il porte en permanence dans son dos deux panabas, des sabres fins aux longues poignées. À l'exception de ces éléments physiques notables, Wahldar est un homme tout ce qu'il y a de plus commun en Aeria : les yeux aussiu bleus qu'un ciel dégagé, de longs doigts fins, des jambes maigres et élancées, la posture droite et la démarche élégante des nobles.
Personnalité ♦ On ne peut pas réellement dire qu'il soit méchant, mais Wahldar a une forte aversion pour tout ce qui approche de près ou de loin l'ordre et apprécie beaucoup semer l'anarchie partout où il passe. Il trouve que les gens en société sont tous des acteurs, se couvrant d'un voile et jouant quelqu'un qu'ils ne sont pas vraiment. Ce n'est que dans l'adversité que se révèlent leurs vraies natures. Il y a ceux qui se disent courageux mais mis devant un obstacle s'enfuient en courant, il y a ceux qui pensent aux autres avant de penser à eux, ceux qui profitent de l'anarchie pour s'engraisser, ceux qui se réfugient dans la prière ; et chacune de ces personnes est différente de celle pour qui elle se fait passer en temps normaux. Autrement, Wahldar est un homme assez hautain et imbu de sa personne, surtout depuis qu'il fréquente Unukalhai Kalseru. Il sait que tant que son dragon se trouve dans les parages, il ne craint pas grand chose. Mais au fond, ce n'est qu'un enfant blessé qui a perdu son chemin il y a de cela bien des années et qui jamais ne le retrouvera.
Once upon a Time
Biographie ♦ Elle tenait entre ses mains son nouveau-né, tout juste nettoyé à l'eau chaude. Il s'était assoupi et ses yeux étaient clos, sa mine inexpressive. Son mari était allongé à ses côtés et tenait sa main dans les siennes, son regard oscillant entre sa femme, suante et drapée de soies rouges, et son enfant, qui dormait paisiblement. Malgré leurs mines exténuées se lisaient sur leurs visages l'idylle parfaite. Après tout, il n'y avait pas de moment plus propice à l'amour que la naissance de son premier enfant.« Il porte ton nom de famille, je choisirai son prénom. »« Comment désires-tu le nommer? »« Je trouve que Wahldar lui sierra à merveille. »« Alors soit. »----------------------------------------------------------------------------- Il faisait beau en cette journée sur l'ensemble du territoire de Waterfield. Le vent était faible mais soufflait dans la bonne direction et le navire avançait à bonne allure. Sur le pont, tout le monde profitait du beau temps pour se dorer au soleil ou jouer au ballon. Il ne restait dans la cale que deux personnes, une mère effondrée et son enfant, incrédule, qui essayait tant bien que mal de la réconforter. Depuis deux jours qu'ils avaient quitté la Capitale, le seul répit qu'elle offrait à ses larmes se trouvait lorsque, après avoir ressassé mille fois les mêmes scènes et les mêmes disputes, elle finissait par s'endormir sur son oreiller, exténuée.« Maman, pourquoi est-ce que tu pleures? Tu n'es pas contente de rentrer chez toi? »« Wahldar... Tu es encore trop jeune pour comprendre... »« Mais maman! Expliques moi! Je veux savoooir~! »« Nous ne reverrons plus jamais ton père. Il nous a chassé de sa maison, comme des malpropres. »« Tu mens! Menteuse! Je te déteste. »« C'est la vérité. Il a préféré cette femme à nous. Tu ne le reverras plus. »« Mais Papa il m'aime! Il m'a dit que jamais il ne me laisserait tomber! »« Il t'a menti! C'est tout! Maintenant, laisse moi tranquille, s'il-te-plait Wahldar. »----------------------------------------------------------------------------- Le petit garçon avait grandi. Il avait à présent dix ans et mesurait déjà grand pour son âge. Il se tenait perché sur une colonne qui ornait l'imposant jardin de son père, à Bianca, les yeux perdus vers l'horizon en espérant qu'au loin se produise quelque chose, n'importe quoi, qu'il puisse échapper à cet enfer blanc. Pourtant, rien ne se produisait, et les secondes passaient comme des heures, entaillant à chaque instant un peu plus son moral et sa détermination. Son père l'avait laissé là il y a deux jours, sans lui donner de raison, si ce n'est le sempiternel « c'est quelque chose d'important que tu ne peux comprendre. Je reviendrai vite. ». Mais il ne revenait pas. Depuis deux jours il passait ses journées suspendu, espérant en vain que quelqu'un vienne s'occuper de lui.
Ce n'est que le lendemain, alors qu'il s'était enfin décidé à descendre de sa tour d'ivoire pour arpenter les rues de la Capitale qu'il croisa son père, en charmante compagnie. « Père! Je te cherchais! »À cette phrase, il reçut une claque. Tous les regards s'étaient tournés vers lui, larmoyant et il ne comprenait pas le pourquoi d'un tel geste.« Petit insolent! Ne connais-tu pas la politesse, lorsque tu t'adresses à ton père? Et n'as-tu pas encore compris que tu es le cadet de mes problèmes, que j'ai beaucoup mieux à faire ailleurs que de passer mes journées à jouer avec toi à ces jeux stupides et à te surveiller? Grandis un peu! Va donc t'éduquer à la bibliothèque, au lieu de gâcher dans les enfantillages tes précieuses secondes, tout comme le faisait ta putain de mère. »« Je te déteste! »Avant qu'il n'ait eu le temps de s'enfuir en courant pour chercher refuge dans un alcôve, son père l'attrapa par le col, défit sa ceinture et le sangla de tout son long.« Ne comprends-tu pas, lorsque l'on te parle? Je t'ai déjà dit mille fois de t'adresser poliment, lorsque tu m'adresses. »----------------------------------------------------------------------------- Sa mère était morte depuis voilà quatre ans et il ne pouvait s'empêcher, chaque jour, de revivre ces merveilleux moments qu'il avait passé en sa compagnie sur Keven jusqu'à ce jour funeste où, la veille de son dixième anniversaire, sa tante venait lui annoncer le décès de la personne la plus chère à son cœur. Voilà quatre ans qu'il était sous le diktat de son père, qui le considérait comme un frein et qui le méprisait. Il avait grandi et mûri et comprenait enfin ce qui se cachait dans les yeux de son père lorsque ce dernier le regardait. La haine. Son père le haissait, sa simple existence était pour lui le plus gros des défauts. L'adolescent savait ce que son géniteur pensait au plus profond, que jamais il n'aurait dû forniquer avec une mulâtre de Keven, qu'il aurait préféré ne jamais avoir d'enfant, que Wahldar était la disgrâce même au sein d'une famille noble. À chaque jour qui se déroulait, quelque chose mourrait toujours un peu plus au fond du jeune adolescent.
Il avait déjà essayé de s'enfuir, mais en vain, après deux jours de traque il avait été retrouvé et la punition qu'il avait reçu avait été assez dissuasive pour qu'il comprenne sa place. Comme une balâfre à vif, ce souvenir le hantait chaque soir. Il revoyait son père le ligoter à la colonne sur laquelle il passait de longues heures perché, puis amener devant lui Lego, son seul compagnon, un petit chien qu'il avait recueilli juste après la mort de sa mère et avant de migrer vers Aeria. Il entendait à nouveau ses hurlements de souffrance et de désespoir, lorsque son père le dépeçait vivant face à ses yeux, pour lui apprendre les conséquences de sa trahison. Il revoyait encore les larmes lui brouiller les yeux à la vue de la bête torturée et la chair à nue qui se hissait sur le sol en direction de son maitre, espérant recevoir du réconfort dans ses dernières minutes de vie; tandis que lui, incapable de bouger, ne pouvait qu'assister à l'arrivée de son père, tenant d'une main sa rapière et la planter à côté du cœur de l'animal qui ne pouvait désormais plus bouger mais vivait encore. Il sentait encore le cuir lacérer sa peau nue des heures durant et la douleur déferler dans tout son corps alors que chaque claquement lui arrachaient des lambeaux de peau.
Il se souviendrait toujours de cette nuit, où l'enfant en lui était mort.----------------------------------------------------------------------------- « Je dois me rendre à Keven pour des affaires importantes. Tu m'accompagneras. »« C'est une première. Que me vaut cet honneur? »« Contente toi de m'obéir et d'aller préparer ton bagage. Nous quittons dans une heure. »----------------------------------------------------------------------------- Il avait amené avec lui sa concubine, qui méprisait au plus haut point Wahldar et ne manquait aucune occasion de le rabaisser et de le maltraiter. Il aurait parfois voulu répliquer, mais il savait pertinemment que son père donnerait raison à sa maitresse, car après tout c'était connu, un enfant avait toujours tort et son rôle était d'accepter les châtiments qui lui étaient infligés. Bien que long, le voyage n'était pas si désagréable, et après plusieurs jours en mer ils finirent par atteindre le sous continent de Keven. Là bas les attendait une délégation de haut fonctionnaires d'Aeria. Encore une fois, Wahldar était complètement ignoré, ce qui n'était plus en soi une punition mais une bénédiction. Il attachait beaucoup d'importance à ces moments où personne ne venait constamment le rabaisser, ces moments loin de son père.
Je ferai une ellipse sur le reste du voyage et les négociations marchandes entre les émissaires d'Aeria et les quelques propriétaires fonciers de la région pour me concentrer sur une partie beaucoup plus important. Après des heures de marche durant lesquels les bourges Aériens ne cessèrent pas une seule seconde de geindre, ils arrivèrent à un petit village de la jungle de Jergath où les attendaient plusieurs membres d'une tribu locale. « Nous t'avons trouvé un dragon de terre. Il est d'accord pour être ton compagnon. Dans un an, vous passerez tous deux l'examen d'entrée à l'Académie de Lindorm. Tu n'es pas digne des dragons d'air, trop grâcieux et nobles pour une vermine telle que toi et tu n'as pas ton mot à dire, ma décision est prise. Maintenant, va à la rencontre du dragon. »Timidement, l'adolescent de seize ans s'avança vers la bête, assez chétive, bien qu'aussi grande que lui et il lui demanda son nom. Après quelques formalités et le versement d'une lourde somme aux anciens propriétaires du dragon, la délégation d'Aeria reprit sa route vers le nord. Leur prochaine étape consisterait à franchir les dorsales du Sud pour rejoindre la ville d'Edolon. Tout le long de la marche, le dragon et Wahldar restèrent silencieux, ne s'échangeant aucune parole. À vrai dire, Wahldar n'était pas réellement intéressé par cette "chose" qui lui servait de dragon, surtout lorsqu'il s'agissait du prétexte de son père pour se débarasser de lui. Le groupe emprunta une immense caverne qui avait été, à ce que disait la légende, creusée par les souffles de dragons de glace et de feu, lorsque le monde était encore jeune et que toutes sortes de dragons vivaient dans toutes les régions. ----------------------------------------------------------------------------- Malgré la faible lueur que projetait l'unique torche enflammée, on pouvait aisément voir des dizaines de corps joncher le sol de la caverne tout autour de Wahldar, qui se tenait droit et fier. Dans l'ombre face à lui, on pouvait deviner une créature extraordinaire, aux deux immenses orbes jaunâtres qui lui servaient d'yeux. Sa voix rocailleuse résonnait et faisait écho dans toute la caverne, pourtant l'adolescent ne ressentait ni peur, ni besoin de s'enfuir. Bizarrement, il se sentait en paix, désormais que le cadavre de son père gisait sous ses bottes.« Pourquoi ne t'es-tu pas enfui? »« Où irais-je, si je m'enfuyais? »« Tu es bien courageux jeune homme, comment t'appelles-tu? »« Ça te changerait quoi de savoir? Tu me tueras quand même. »« Il est rare de voir des gens dans ta position ne pas supplier pour qu'on leur laisse la vie sauve. »« C'est parce que je n'en ai que faire de ma vie. Tu peux la prendre si tu le souhaites, je ne t'en empêcherai pas. Je n'ai de toutes façons pas les moyens de le faire, tu as tué le dragon qu'on venait de m'offrir. »« Quelle tristesse! »« Tu parles, tu m'as ôté une épine du pied. C'était vraiment une tanche, pour un dragon il avait été bercé un peu trop près du mur. »« Quelle arrogance. »« Ça te dérange, peut-être? »« Tu m'intéresses, petit. Va-t-en, maintenant, avant que je décide de te tuer. »« Et si je choisissais de rester, ça te ferait chier? »« Non, je te tuerai. »« Ma décision est prise, je reste, juste pour voir. »----------------------------------------------------------------------------- Wahldar était monté sur un colosse, haut de six mètres et long d'une dizaine de mètres. Par moments, il se rappelait encore de la première fois qu'il avait vu le dragon à la lumière du jour et qu'il pensait halluciner tellement ce dernier était gigantesque. Bien loin des stéréotypes des dragons de terre, Unukalhai Kalseru (Unuk pour les intimes) était un titan de roche qui avait une aversion pour tout ce qui demandait trop de réflexion. Lui préférait la bagarre, le sang et entendre les os se briser. C'est une des raisons pour lesquelles il s'ennuyait tellement durant cette épreuve d'alliance, un peu trop simple pour lui.« Tu peux me dire, c'était quoi cette idée d'entrer à l'académie? De toutes les crottes que tu m'as pondues, celle là était vraiment la plus puante. »« Oh tais toi! C'est pas comme si on se faisait pas chier sous ta montagne. »« Ouais ben je m'emmerdais déjà moins qu'ici. Survivre six jours dans le territoire des dragons de foudre sans crever, tu parles d'une épreuve. C'est du gâteau. »Il ne tint pas ce discours très longtemps après être tombé sur une bête encore plus imposante que lui et vraisemblablement plus expérimentée. Tous deux s'en sortirent amochés, vivants mais couverts de honte. Pour survivre, ils avaient eu à prendre la fuite, ce qui ne ressemblait pas à Unuk.----------------------------------------------------------------------------- Il avait vingt-trois ans et était il y a de cela quelques heures en cinquième année d'études à Lindorm ; désormais il était le déserteur qui en avait eu marre de suivre les ordres et qui avait préféré s'en aller. Monté sur le dos en pierre d'Unukalhai Kalseru, il sentait le rythme de son cœur s'accélerer tandis qu'ils prenaient de la vitesse et s'éloignaient de cette île maudite. Ils avaient réussi à échapper à leurs poursuivants, mais pour combien de temps encore?« Et maintenant, on fait quoi? »« Retour à la case départ, on va vivre sous la montagne le temps que tout ça se tasse. D'ici un an ou deux ils devraient nous avoir oublié - j'espère. »« T'es quand même qu'un con. Tu aurais pu la fermer encore quelques mois, ça t'aurait fait quoi? »« Ça m'aurait fait chier, voilà. J'en avais ras la coquille de me faire dicter ma conduite. »« Je suis vraiment tombé sur un imbécile. J'aurais mieux fait de te croquer le premier jour. »
Et toi, oui toi, derrière l'écran
Prénom/surnom ♦ Ash/Saturnin/Opaline| Ton âge ♦ 21 ans | Tu es arrivé là comment ? ♦ Recommandation d'un ami
Code règlement ♦ Ok par Liam| C'est ton dernier mot Jean-Pierre ? ♦ J'aime les bananes! Et une chatbox, ce serait cool!
Dernière édition par Wahldar Vallas le Jeu 31 Jan - 17:37, édité 2 fois |
|
