Adresse Professionnelle

Variable.

Adresse Personnelle

Variable.

Code:

<div class="titre2">A l'attention du capitaine Mac Lochlainn</div><blockquote><div class="cadreinfos2"><div class="titre3">Message : </div>Remplir ici
</div></blockquote>

Message :

Je crois que j'ai fait encore une connerie. Je suis désolée Fergus. J'espère que tu tout le monde me pardonnera. Je suis qu'un connard. A un point que je m'épate tout seul. Je suis tellement désolé de faire toujours du mal à tout le monde... J'espère que tu sors avec la directrice de Lindorm tu vas bien.
Ivy

Message :

En fait j'ai fait beaucoup de choses, dont certaines il y a longtemps... J'ai une fille ! Une fille illégitime qui a seize ans ! Putain je suis papa d'une fille de seize ans que je ne connais pas. Je ne suis pas sûr d'arriver à gérer ça, tu vois. Je ne suis vraiment pas sûr d'arriver à me faire à l'idée. Je l'ai rencontrée au bal, c'est une élève de Lindorm. Putain, Fergy, je suis père et je le savais même pas !!! Et je me souviens même pas de sa mère - qui est morte. C'est tragique. Je suis un putain de monstre !

Ps : J'ai peur d'avoir vraiment un autre problème mais tu vas me tuer... Ou me re-tuer si tu ne me tue pas pour ce que je viens de t'écrire avant.

PPS : Tu es sûr de sûr de n'être même pas un tout petit peu hétéro ? Ne me frappe pas, s'il te plait. Vous seriez un joli couple de psychorigides !
Ivy

Message :

Je ne sais pas je suis complètement perdu. Je ne sais pas du tout ce qu'elle attend... Que je sois son père je suppose - aucune idée de comment est-ce qu'on fait ça mais je suppose que ça se fera... Elle a l'air fragile et gentille, j'ai surtout envie de la protéger. Je ne veux pas lui rendre la vie plus difficile qu'elle ne l'est. J'ai un peu peur de faire du mal à cette petite. Je ne sais vraiment pas comment je la vois... Elle est ma fille, cependant. Je ne peux pas la renier sans même faire l'effort de la connaître. Je n'en suis pas capable. Tu l'a peut-être aperçue, une mignonnette de seize ans, avec de longs cheveux blancs et de grands yeux bleus. Bordel, pauvre gamine, elle ne mérite pas un connard comme moi pour père.

Quant au reste je crois bien que si tu vas me juger. Ca me fait bizarre de l'écrire. C'est comme si c'était définitif et je suis content de ne pas être en face de toi quand tu vas le lire. Je ne sais même pas comment tourner ça.
J'ai couché avec un homme. J'avais bu. Mais... en dehors de ça, ce n'est pas le soucis principal en fait... C'est que j'arrête pas d'y penser. Je sais que j'ai Céleste ! Mais j'arrête quand même pas d'y penser. Pas dans le sens salace... Mais j'ai envie de le revoir.

Je ne voulais pas te vexer pour la directrice. Je trouve juste que vous allez bien ensemble. Mais bon, je suis pas une référence.

PS : Arrête de coucher avec mes hommes !! J'ai appris pour Caeruleus et toi. S'il te plait, il y a plein d'autres escadrons et d'hommes dedans, laisse mes troufions tranquilles !

PPS : Rends-moi service : tue-moi pour être aussi con, s'il te plait !!
Ivy

Message :

Je sais, je vais essayer de faire de mon mieux pour ma fille - elle s'appelle Hedwige, c'est tout doux... C'est une dragonnière de glace. C'est fou qu'elle soit aussi liée à un dragon. Enfin, c'est juste que je voudrais être bien pour elle, j'en ai marre de décevoir tous ceux que j'aime. Dont toi. Surtout toi.
Je voudrais être une meilleure personne, sincèrement. J'essaye vraiment de l'être. Chassez le naturel il revient en galop - et en pleine poire, à fond de train, d'ailleurs, si tu te demandes. Je voudrais vraiment être un bon ami et un bon mari pour Céleste. Mais je n'ai pas eu la force de lui faire ma demande. J'avais vraiment prévu le coup, tu sais ? J'ai la bague, tout ce qu'il faut. Je voulais le faire pour le bal. Mais après il y a eu Hedwige et... Je sais que ce n'est pas une excuse pour boire. J'avais juste l'impression qu'il n'y avait aucune solution. Rien de rien.

Et ça et Sleipnir. Je n'y arrive pas, j'ai peur de ce qu'il se passe. J'ai vraiment peur. Mes yeux sont bleus depuis hier. Là c'est pas revenu pour le moment. J'ai peur de changer complètement, de ne plus être moi. Je voudrais être courageux et intraitable comme toi. J'y arrive vraiment pas. Je sais pas si mon dragon m'aide ou m'enfonce en fait. Je ne veux pas changer encore plus.

Je ne suis pas droit et fort comme toi. Je ne peux que faire semblant de l'être pour le boulot.

Fergus, je suis vraiment désolé, je te devines énervé contre moi. C'est juste que je n'ai que toi auquel je puisse parler de tout ça. Mais tu es la dernière personne au monde que je veux décevoir. Et je respecte ton affection pour la directrice, tu sais. J'espérais te faire sourire, juste un peu. C'était maladroit. Je regrette qu'elle ne soit pas un homme, en fait, parce que je vous trouve fait l'un pour l'autre alors en fait ça me peine pour elle et toi. Après c'est vrai que je ne la connais pas.

Je ne sais pas quoi faire. C'est sûrement juste une passade pour lui. Ca ne signifiait rien. Ca ne doit rien signifier. Tu as raison, je dois être aussi fort que toi et ne pas me laisser distraire par les autres. Je n'avais jamais trompé Céleste, je te le jure ! Mais je ne sais pas pourquoi est-ce qu'il me reste en tête. Je m'en veux. Je ne suis pas homo mais je m'envoie un homme. Je m'en veux réellement, parce que je voulais pas en arriver là et d'avoir un jour à perdre ton estime. C'est un peu décousu mais tu es tout pour moi, je ne pourrais jamais te perdre et te décevoir me donne juste envie de me jeter.

Je voudrais tellement trouver une solution qui contente tout le monde mais je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais jamais ce que je veux... En fait si je le sais... Mais je ne pourrais jamais avoir cela. Alors tant pis, il faudra bien trouver quoi faire. C'est plus facile de te le dire par lettre. Un peu lâche aussi mais je suis comme ça, tu me connais. Je voudrais juste trouver quelqu'un qui me permette d'oublier vraiment complètement que ça a toujours été toi...

Ivy

Message :

Capitaine,
Je vous en prie, c'est moi qui ai été inopportune. Veuillez également recevoir mes plus cordiales et sincères excuses pour mon départ précipité et mon attitude immature.
Je pourrais vous voir ce mercredi soir, si cela vous convient. Souhaitez-vous que je vous rejoigne dans un endroit en particulier ?

Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Capitaine,
Il était futile de ma part de vous importuner avec mes sentiments. Cela n'arrivera plus. Je ne mérite pas votre admiration, je ne suis en rien un modèle puisque j'ai détourné mon regard de l'Unique. Je vous l'ai dit, je suis récemment fiancée à un parti choisi par ma famille. Nous nous marierons dans quelques années, à sa majorité, par conséquent il était futile de ma part de vous imposer mes ressentis.

Je serais très honorée de vous écrire. Je suis un peu plus à l'aise ainsi. Je vous en prie, parlez-moi du front. J'y ai laissé mon cœur et ce serait un si doux réconfort que vous me le contiez un peu, si je ne suis pas trop cavalière.
Je crains de ne pas être une personne très intéressante à connaître, mais si cela vous sied, je vous répondrais.

Prenez garde à vous en campagne.

Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Capitaine,
Je ne mérite ni compliments, ni éloges, je ne fais que mon devoir de femme de rang. Il n'y a rien a en ajouter, ni à regretter. Mon amie Céleste m'exhorte à ne pas céder sur mes fiançailles car je ne souhaite me marier à quiconque que je n'aurais choisi, ainsi que vous le faites. Mais ma vie est dictée par le devoir et il n'y a rien de plus satisfaisant que l'accomplissement dudit devoir. Et si cela passe par le sacrifice de mes sentiments personnels, alors soit. De toute façon, je crains de ne plus vivre encore assez longtemps pour voir ces fiançailles s'accomplir.

Peut-être puis-je vous le dire, à vous qui pouvez comprendre. Je vous prie de garder le secret. Mes blessures ont été infligée par mon ennemie intime, une triste sire qui a autrefois déserté mon escadron et qui semble avoir quelque penchant malsain pour ma personne. Elle est encore en vie, malgré que je l'eusse touchée au moins aussi gravement qu'elle ne m'a touchée et je la sais en vie et prête à revenir continuer ce combat. La fin, je le crains, ne sera qu'avec la fin de l'une d'entre nous.

J'aurais voulu avoir plus de temps. J'aurais voulu beaucoup de choses car elle me prendra plus que ma vie. Je ne la laisserais pas faire, pas encore une fois.

Le calme du front est une bien triste chose. Rien n'est plus triste qu'une lame au fourreau. Mais je suis heureuse de recevoir vos lettres, elles éclairent mes journées.
Une Wyrm m'a écrit, je vous joint la lettre à la mienne, peut-être pourriez-vous en faire meilleur usage que moi : je suis trop incapable de conciliation avec nos ennemis pour être objective.

Portez-vous bien,

Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Capitaine,
Il n'est rien de plus effrayant que d'être un homme ou une femme : être une arme brandie par une main d'autorité, voilà le seul réconfort que je puisse trouver. Point de peur à être ceci ou cela. Alors je comprend votre crainte. Soyez ce que vous voulez être, sans transiger.

Je ne suis pas fataliste, ni résignée à mourir. C'est une simple question de logique ; l'une ou l'autre mourra, que ne puis-je dire que je triompherais à coup sûr ? La mort n'est pas une fin en soi, ce n'est que l'étape vers une existence supérieure aux côtés de mon Dieu, par conséquent je n'ai pas peur de mourir. Peut-être est-ce parce que je ne crains pas ce chemin de ronces que je mourrais. La peur sauvegarde, l'absence emporte vers la perte.

Une arme sans but ne saurait avoir de sens. Et je suis heureuse que vous compreniez, il est rare et précieux de rencontrer quelqu'un qui partage une vision approchante du monde qui nous entoure.

Puissiez-vous bien vous porter,

Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Capitaine,

J'ai le regret de vous annoncer le décès tragique de mon fiancé. Je suis désolée d’entacher votre journée avec une si sombre nouvelle. Je suis un peu secouée, l'assassin m'a envoyé sa tête. Je soupçonne mon ennemie d'être seule capable d'une telle bassesse.

Cela me conforte dans le fait que je compte demeurer seule. Comment pourrais-je faire peser un tel danger sur quiconque quand elle a été capable d'entrer dans le palais Emeraude sans se faire prendre ni laisser aucune trace... C'est de sinistre augure. Car a quoi bon alors renforcer la sécurité à Lindorm ? Je ne pourrais de toute façon compter que sur mes ronces et Hagen.

Je vous en prie, prenez bien soin de vous, je ne pourrais supporter de vous perdre.
Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Fergus,
Je sais que tu vas me détester mais je ne veux plus mentir et surtout pas à toi.
J'ai bien réfléchi, je vais rompre avec Céleste. Je suis gay. Je voulais pas le voir mais je n'ai jamais été plus comblé qu'avec un homme.

Pardon de te faire toujours tellement de problèmes. Pardon de t'embêter avec mes histoires. Mais j'ai bien réfléchi à tout ça. La personne qui me plait m'a ouvert les yeux, d'une certaine façon. J'ai compris que ce n'était pas juste parce que c'était toi que notre nuit était spéciale - bien qu'elle sera toujours spéciale - mais parce que c'était ce que j'avais toujours voulu sans arriver à mettre de mots dessus.

Ne me déteste pas.
Ivy.

Message :

Fergus,

Cela va te sembler un peu idiot, mais j’ai franchement l’impression d’être redevenu un adolescent ces dernières semaines. Moi qui prônait que l’amour n’était pas pour moi, me voilà à penser constamment à lui. Lui qui à promit de me protéger et de combler sans vergogne ce manque cruel entre mes reins.
Je déteste me sentir dans cet état, j’ai l’impression de n’être qu’un imbécile, pourquoi est-ce que mon cœur bat si vite ?

Fergus, j’ai besoin que tu me promettes quelque chose. Si un jour tu me trouves dans ton bureau, que je te supplie, que je me traîne devant toi comme la pire des putains, Fergus s’il te plaît, peux-tu me résister ? Pourras-tu me repousser, me gifler, m’attacher s’il le faut…

J’essaie désespérément de changer…Mais c’est trop dur.

Fergus, j’ai besoin de toi.

Caeruleus

Message :

Fergus,

Quand je lis tes courriers j’ai l’impression que tu répondrais la même chose si un inconnu te demandait de faire la même promesse. Je dois avouer que cette distance m’a été des plus précieuses pendant la Guerre. Toutefois, crois-tu vraiment que quelqu’un comme moi ai le droit à l’amour ?

Cela fait à peine une semaine qu’il est parti et je pense déjà à courir te rejoindre, à te demander de m’apaiser, ou de rejoindre une ruelle sombre à Laragon, la finalité est la même.
C’est même encore pire qu’avant, je culpabilise. Je pense à lui, trop souvent.

Merci d’accepter ma requête, même si j’ai l’impression de n’être au final qu’un parmi tant d’autres.

Pardon de te raconter mes problèmes, mais tu es le seul qui est au courant de ce que je suis, le seul qui est assez de raison pour me répondre quelque chose de cohérent.

Fergus, est-ce que se serait mal si je te rejoignais bientôt ?

Caeruleus

Message :

Fergy,
Comment vas-tu ?
J'ai rompu avec Céleste. Je me sens vide. Et triste. Mais paradoxalement je suis soulagé. Même si je m'en veux de l'avoir faite souffrir. Je ne veux pas qu'on souffre encore à cause de moi.

Déteste -moi si tu veux, mais je ne veux plus me mentir, ni mentir à personne. Je sais que tu dois penser de mauvaises choses de moi; mais ce n'est pas nouveau n'est-ce pas ? Tu as toujours été meilleur que moi. En tout. Même si tu es nul dans les sentiments, sale bourreau des coeurs ! [La phrase est si raturée qu'elle est à peine lisible]

Je sais que tu "connaissais" Caeruleus, mon ancien lieutenant. Ne le touche plus jamais, je t'en supplie. Car c'est la personne dont je t'ai parlé, qui est importante pour moi et que je peux accepter qu'il ait plein d'inconnus dans sa vie, mais pas toi. Surtout pas toi. Je veux t'oublier. Je dois t'oublier. Et même à toi, je crois que je ne pourrais pas pardonner si tu me prenais celui qui compte pour moi comme tu prends et jette tes autres amants... Sale vieux crabe briseur de cœurs.

Ivy.

Message :

Capitaine,
Il est des paradoxes bien étranges. Je n'ai d'autre confident que vous, et pourtant vous êtes celui dont le jugement me terrifie.
J'aimerais tant m'ouvrir de bien des choses à vous et vous seul mais je sais qu'à jamais vous me haïriez et me mépriseriez.
Je suis une femme de bien peu d'honneur pour vous importuner avec mes affaires et je m'en excuse, vous devez avoir tellement plus important à faire que de me lire.

J'ai manqué à mon devoir et j'ai failli. Si je vous le demandais, me tueriez-vous ? Je ne voudrais d'autre main que la votre pour achever ma sinistre existence. Le ferez-vous, cher Capitaine, s'il s'avérait que je mettais des innocents en danger ? Je prie pour que vous le fassiez. Je ne mériterais certainement pas l'honneur de votre lame, mais je me prends à l'espérer. C'est indigne en vérité. Indigne de vous et de votre noblesse d'âme.

Je vous en prie, cher Capitaine, tuez-moi avant que ma sottise ne fasse souffrir - ou pire - quelqu'un d'innocent. Car j'ai goûté au venin d'une vipère et j'ai été incapable de la tuer. Je le voudrais, mille et mille fois j'ai tenté de la réduire à néant... Mais elle est là, près de moi, et à mon corps défendant, je suis incapable de faire ce devoir sacré que l'on exige de moi, de la tuer et qu'elle disparaisse à jamais de ce monde. Cette simple idée est insupportable. Un monde sans elle serait vide de tout sens.

Je vous en prie, vous qui fûtes si bon pour moi, je ne mérite pas de compassion, car elle m'a entraînée dans ses crimes. Je ne saurais me les pardonner.

Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Capitaine,
Vous en dire plus revient à confesser mes crimes, à vous dont le regard me transperce. Mais l'Unique à un regard bien moins bienveillant et j'ai failli en temps que servante de mon Dieu. J'ai failli aussi face à moi-même en me laissant corrompre par la chair, par cette attirance impie que j'ai d'elle et de ce corps répugnant.

Je ne suis pas humaine, et me voilà dévorée par ce feu inconnu, je ne pourrais que vouloir qu'il me consume et me laisse, cendres éparses, revenir à la terre. Je pensais être faite de fer et d'acier mais je me découvre simple mortelle. Comment puis-je me pardonner, Capitaine ? Car j'héberge à mes côtés une dangereuse criminelle et, que l'Unique m'en soit témoin, j'ai lutté de toute mon âme. Mais elle fut la seule à rester, auprès de moi. A réchauffer un peu ma solitude. Elle est la seule à aimer l'être que je suis, mes épines et mes pêchés. Elle est la seule à ne pas me craindre, quand bien même voit-elle mon visage, la véritable femme sous ce masque que je ne parvient à retirer qu'auprès d'elle.

Vous devez me trouver bien pathétique et bien faible. Je m'en veux de vous importuner de la sorte, quand bien même votre politesse vous pousse à me considérer. Je ne mérite pas cela. Je ne mérite qu'un bûcher.

J'ai peur pour beaucoup de raisons : peur qu'elle n'attente à quelque vie, peur qu'elle s'adonne à ses vices en dehors de ma circonspection, là où je pourrais protéger ceux qu'elle vise... Elle a déjà attaqué l'un de mes professeurs, mais cet homme - qui ne mérite qu'à peine ce nom - la connaissait et bien trop intimement. J'ai l'esprit plein du récit de telles horreurs que j'en tremble de dégoût. Comment tant de vilenie puisse exister ? Je ne citerais pas son nom, mais cet homme fut le réceptacle des crimes répugnants de mon ennemie, aussi ne parlera-t-il pas, je pense.
Mais je suis démunie, face à l'ampleur de ma faute, de cette attirance perverse pour une autre femme, pour cette ennemie à tout ce qui me définit.

Votre avis m'est cher, Capitaine, sachez-le. Je ne saurais trouver de repos avant de vous lire. Je ne mérite pas votre bienveillance à mon égard, car l'humaine que je suis alors, n'est qu'une bête enragée à abattre.

Il eusse sans doute mieux valu que je reste simple bout de métal, moi aussi.

Semper Fidelis,
Bryne O'Cuinn
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Fergus,

Tu m'inquiètes sur cette affaire. Pourrions-nous nous voir cinq minutes avant ton départ, même si tu vas être occupé ?

La seule que je connaissais c'est Céleste, et cela risque de ne pas être possible de lui demander quoi que ce soit, même concernant sa meilleure amie. Ceci dit, je garderait un œil sur elle et même les deux autant que faire se peut.

Je me doutes que tu ne peux rien me dire, mais j'espère que cela est moins grave que ce que j'imagine.

Ivar.

Message :

Fergus,

Merci de m'en avertir, je veillerais au grain, pas question que cette criminelle touche aux élèves ou à quiconque dans cette école, pas sans que je puisse essayer de les défendre.

Je connais ce nom, c'est une vieille histoire et un sacré morceau pour mettre la main dessus. Sois aussi prudent, ce genre d'engeance est prêt à tout.

Concernant la directrice, ne t'inquiète pas, j'essayerais de surveiller tout le monde. Si tu as de la peine à attraper ta fugitive, sache que ce n'est pas parce que je ne suis plus "que" professeur que tu ne peux pas compter sur moi en cas de besoin.

Ivar.