✘ Nom : Lau, né Ahlberg
✘ Prénom : Shan Yuan
✘ Surnom : Stream
✘ Âge : 22 ans
✘ Groupe : Wyrm (Progressiste)
✘ Nation d'origine : Nordheim
✘ Métier : Espion Wyrm
✘ Arme : Un katana auquel il tient comme la prunelle de ses yeux et quelques poignards.

Une des premières choses qu'on dit de moi, est que je ne suis pas spécialement bavard. Ce n'est pas complètement faux. Je n'aime pas les paroles inutiles, les bla-blas, en allant au contraire directement à l'essentiel. C'est comme ça que j'ai été élevé. Mon père n'était pas non plus du genre à faire de grands discours, et j'ai hérité de ce trait de caractère. Oui voilà, je suis quelqu'un d'assez silencieux, j'évite de me mettre en avant. Mais je n'en pense pas moins..Je pense beaucoup en fait. Peut-être un peu trop ? Allez savoir. Je n'aime pas spécialement parler de moi, bien qu'il n'y ait pas grand chose à raconter. Je considère que cela ne regarde que moi. Et cela vaut aussi pour les autres, ce n'est pas moi qui vais aller forcer quelqu'un à me révéler quelque chose qu'il ne veut garder pour lui. Je ne me considère pas non plus comme très curieux. Je veux dire, acquérir de nouvelles connaissances, il n'y a aucun souci, mais de là à fourrer sans arrêt mon nez dans les affaires des autres...très peu pour moi, merci. C'est une simple question de respect..qui va dans les deux sens.
Que dire ? J'ai été assez impulsif dans ma jeunesse, mais je me suis bien calmé. J'ai tendance à rester stoïque. Avec le recul, je me dis qu'il fallait bien ça pour apprendre à canaliser Isaywa, mon très jeune et très colérique allié. Je peux être agacé assez facilement, mais ce n'est pas pour autant que je passe mon temps à râler. Mes vraies colères sont devenues somme toute assez rares. Et même encore dans ces moments, il s'agirait plutôt de colères froides..Peut-être encore plus impressionnantes qu'un vrai éclat de colère. Je suis en tout cas peu démonstratif. J'ai longtemps été assez rancunier, mais je pense m'être arrangé avec l'âge. Fier, je ne supporte pas qu'on me voie en situation de faiblesse. J'aurais même tendance à nier que ça ne va pas, même si tout prouve le contraire. Je suis assez buté, il est difficile de me faire changer d'avis et je déteste lâcher prise... J'ai toujours eu la réputation d'être une vraie tête de mule, et je pense que je suis trop vieux pour changer à présent.
Mais parlons plutôt de mes qualités. J'en ai quand même quelques-unes.. Je dirais que je sais écouter, à défaut d'être très doué avec les mots. Je suis loyal, je ne trahirais jamais mon camp, même sous la torture, j'ai encore des principes. Comme toujours tenir une promesse une fois faite. Je suis aussi attentionné et très protecteur envers les personnes qui me sont proches. Un vrai papa ours, malgré mon jeune âge. J'ai la prétention de croire que je suis assez mature..Comme beaucoup de mes camarades Wyrms, nous avons été forcés de grandir plus vite. Je me qualifierai de personne avec des goûts simples, il en faut peu pour me contenter. J'ai un mode de vie très simple, codifié. La raison en est très simple : la discipline de l'esprit passe par la discipline du corps. Ce n'est pas à moi qu'on peut reprocher d'avoir des problèmes avec l'autorité, au contraire. Je suis quelqu'un de très carré, qui obéit aux ordres. Quitte à avoir des problèmes de moralité après. J'ai fait la guerre parce qu'il l'a bien fallu – et surtout, parce que je voulais défendre mon droit de me lier à mon dragon-, mais je ne suis pas du genre à chercher le conflit volontairement, je suis en somme toute pacifiste.



Physiquement...Comment dire, je ne suis pas très grand, mesurant un mètre soixante-cinq. Pour ma taille, je peux dire que je suis loin d'être une crevette, je suis assez bien bâti. Des épaules solides, et des muscles secs mais bien présents. Je suis couturé de cicatrices. Rien de très étonnant. Dans ma jeunesse j'étais du genre bagarreur, et puis..la guerre est passée après tout. Je n'étais pas directement en première ligne, mais j'ai eu ma part de combats tout de même. Je pourrais dire aussi que je sais encaisser les coups, je me considère comme assez résistant. Je suis de plus rapide et souple, avec de bons réflexes. Les réflexes du chasseur, comme j'ai l'habitude de dire. Quand je vivais encore en Nordheim,c'était là mon occupation principale.
J'ai beau avoir vingt-deux ans, on me croit toujours au moins deux ans plus jeune. Ce qui fait que je manque parfois de crédibilité et de sérieux aux yeux de mes interlocuteurs qui ne me connaissent pas..Au début ça m'énervait, mais j'ai appris à faire avec, à en plaisanter même parfois, et à en jouer. De fait, on me croit toujours plus inoffensif que je ne le suis actuellement.
Contrairement à mes frères et sœurs, c'est le côté Wushei qui prédomine chez moi, avec une peau mate et pâle en même temps et quelques traits spécifiques comme des yeux un peu bridés. Des cheveux noirs et épais, que je porte en une courte queue-de -cheval. Ma frange est d'ailleurs toujours en bataille. Pour le reste, mes yeux..c'est peut-être là qu'on a le seul indice de mon côté Nordheimir, car ils sont bleus, d'un bleu très clair. On me disait parfois qu'ils détonnaient presque. Qu'ils avaient un côté froid, déstabilisant en tout cas.
Bref..Je dirais que mon visage est souvent impassible au premier abord, j'ai toujours élevé dans l'idée de faire preuve d'une certaine retenue. Cà ne m'empêche pas de sourire ceci dit. Uniquement en présence de personnes avec qui je me sens parfaitement en confiance en tout cas.
Au niveau vestimentaire, j'avoue avoir une préférence pour les tenues Wushei, pratiques et confortables, que je porte dès que je le peux ; et je reste habituellement dans des teintes sombres. Mais évidemment, je m'adapte à la nation dans laquelle je dois effectuer ma mission. Le but étant toujours d'éviter les tenues trop voyantes pour ne pas attirer l'attention plus que nécessaire. Je le sais d'expérience, avoir l'air trop plein aux as ne peut apporter que des ennuis..des voleurs par exemple. Je le sais d'expérience : quand j'ai fui ma ville natale, j'ai été obligé de voler pour survivre. Enfin..Là n'est pas la question.


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Raconter ma vie, hein. Je ne pense pas avoir grand-chose à raconter, mais allons-y..

Je suis né à Folkvángr. Village retiré de tout. Endroit tranquille. Peut-être trop tranquille au goût de certains, mais j'aimais ce village. La vie y était rude, mais agréable. Pas de gros souci de voisinage ou de truc du genre. J'idéalise sûrement. Nous avions tous nos problèmes. Evidemment.

Ma famille..était normale. Rien de spécial à raconter dessus, réellement. Mis à part peut-être..que ma mère, Xingjuan, était d'origine Wushei, ce qui nous a valu parfois quelques réflexions de la part des plus conservateurs de Folkvángr. Mon père, Andrik, était mineur, mais était lié à un dragon, comme ma mère – ils s'étaient rencontrés à l'académie Lindorm, bien qu'appartenant à des groupes différents. J'avais une sœur aînée, Solveig, et un petit frère, Leif. Nous étions heureux. Surtout moi. Allez savoir pourquoi je suis le seul de la famille à porter un prénom Wushei.. Peut-être parce que ma mère m'a marqué une petite prédilection dès ma naissance ? Ou peut-être parce que plus tard, elle a vu que j'avais eu des difficultés à m'intégrer ?Allez savoir. Je m'entendais très bien avec ma soeur, et mon petit frère m'adorait, il me disait souvent qu'il voulait devenir comme moi. Et moi, j'espérais devenir comme mon père. Grand, fort, droit. Il avait le charisme naturel, de l'autorité et son opinion était écoutée lorsque par hasard il y avait un conflit. Même s'il avait un côté assez taciturne, dont j'ai hérité.. Et ma mère, c'était autre chose. Toujours très douce, très aimante, la dernière chose que je voulais était la décevoir ou la rendre triste. Elle me racontait souvent des histoires sur le Wuweishu, son enfance, puis, une fois que j'étais suffisamment âgé pour comprendre, sur la philosophie Wushei. Peut-être que c'est dès ce moment que j'ai commencé à me sentir plus Wushei que Nordheimir, maintenant que j'y pense..

Mon enfance s'est déroulée normalement..j'avais peu d'amis étant donné mon caractère taciturne et introverti, un peu brusque, mais j'y tenais. Le fait était que j'avais le sang un peu chaud, et que je me trouvais souvent mêlé à des bagarres d'enfants. Je rentrais souvent à la maison décoré par de nouvelles écorchures ou bleus, ou des accrocs à mes vêtements. Au grand désespoir de mes parents d'ailleurs. Ca a continué quand j'avais douze, treize, quatorze ans, je devenais plus fort même si je n'ai jamais été très grand. Je savais compenser ma taille par ma vitesse et ma précision. Une petite cible est toujours plus difficile à atteindre, après tout. Mais passons. Ce n'est qu'un détail après tout. A part ça j'étais un bon gosse, j'aidais mes parents et faisais tout ce que je pouvais pour le rendre la vie plus facile.

Et puis un jour, je L'ai rencontré. Je me rappelle très bien, c'était en été, et j'avais seize ans. J'étais e train de chasser dans la forêt près de Folkvángr. J'avais posé mes collets pour attraper quelques lapins pour le repas, et je venais de récupérer une de mes proies lorsque j'ai entendu du bruit. J'ai levé la tête, et je l'ai vu. Je me suis figé. J'avais toujours admiré les dragons dans les contes et légendes que ma mère m'avait racontés le soir avant de m'endormir, mais en voir un en chair et en os..c'était une autre histoire. Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder, d'admirer les jeux de lumière sur ses écailles. Et figurez-vous que ce lézard géant m'a réclamé à manger parce qu'il avait faim. J'avais déjà attrapé plus de lapins que prévu, donc j'ai pensé que je pouvais lui en proposer un. Mais seulement voilà, pour monsieur, ce n'était pas assez, son auguste personne en voulait plus. Autant dire que ça a cassé le mythe du dragon que je m'étais créé. Alors je l'ai engueulé en le traitant de sale gosse capricieux, avant de tourner les talons pour aller vérifier mes autres collets. Il m'a attrapé par mes vêtements pour me retenir. J'ai entendu un grondement venant de son ventre, et il m'a limite supplié de lui donner un lapin. A l'en croire, cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas mangé. J'ai finalement accepté. Je ne suis pas un monstre, et je n'allais pas le laisser mourir de faim, même si ce dragon avait un côté un peu insupportable.

Après cela, je l'ai retrouvé chaque fois que j'allais en forêt : il m'attendait même s'il soutenait farouchement le contraire. Il m'a parlé de lui, de son nom, du fait qu'il s'était volontairement éloigné de son nid dès qu'il avait pu. Mais comme sa vie venait somme toute de commencer, il n'avait pas grand-chose à raconter, à part la façon dont il occupait ses journées, alors il me posait des questions sur tout et n'importe quoi. C'était un bébé après tout, il n'avait même pas un an, il ne savait rien du monde. Enfin là je résume, mais ça ne l'empêchait pas de se comporter comme un sale gosse. Quoiqu'il en soit, nous nous sommes rapprochés progressivement. Au point de tenter l'alliance une première fois. Je me rappelle de l'air surpris de mes parents lorsqu'ils ont vu arriver Isaywa..Mais après en avoir parlé avec eux, ils ont finalement accepté. J'avais de qui tenir après tout. Avec deux parents dragonniers, que je suive leur voie semblait presque..normal ? Attendu ? Quelque chose comme ça en tout cas.

Le sort nous a envoyé à Narthan, dans le désert du Firthan.
Autant dire que ça a été un massacre, un fiasco total. Un jeune dragon inexpérimenté et un Nordheimir de dix-sept ans qui avait rarement été plus loin que son village perdu, envoyés dans un désert ? C'était la recette d'un désastre. Je me suis évanoui au bout de deux jours, et Isaywa n'en menait pas large non plus. Il contrôlait mal son pouvoir de faire tomber la pluie, alors que ça aurait pu nous sauver la vie..Mais je ne me suis pas inquiété, mes parents non plus : la situation n'était clairement pas en notre faveur, et réussir du premier coup aurait été inespéré. Nous avons laissé passer un peu de temps, j'ai écouté des récits sur les différentes nations et leur géographie. Je ne voulais pas arriver une deuxième fois à l'alliance sans m'être préparé un minimum.

Cette fois-ci, nous avons atterri en Waterfield. Beaucoup mieux. Un peu trop bien même. Nous n'avons essuyé qu'une attaque de Véracéros, et c'est Isaywa qui s'en est occupé en utilisant ses pouvoirs contre lui, je n'ai même pas eu le temps d'intervenir. Il s'était laissé conduire par sa fierté en affrontant ce monstre, il avait voulu le neutraliser, il avait oublié que nous devions mêler nos sangs.
Nous sommes revenus la queue entre les jambes. Je n'en menais pas large. Isaywa était trop fier pour reconnaître son erreur, mais toujours désireux de se lier à moi, je n'y comprenais rien.

Et je l'ai fait.
A ma démarche, j'ai eu peur. Peur de perdre Isaywa.
Alors dans la forêt, nous avons mêlé nos sangs, près de l'endroit où nous nous sommes rencontrés. J'avais dix-huit ans.
J'avais dix-huit ans et je savais que j'avais fait quelque chose d'illégal, que si les autorités l'apprenaient, nous étions mal. Sans parler de ma famille.
Alors ce jour-là, nous nous sommes enfuis de Folkvángr.

Blâmez-moi si vous le voulez. Mais j'ai pensé que c'était la meilleure solution.

Nous avons erré à travers Nordheim, veillant l'un sur l'autre, traversant des villes, volant pour survivre. Pour finalement rejoindre les Wyrms. Quitte à vivre dans l'illégalité, autant que ce soit avec d'autres personnes et dragons comme nous, qui ne nous condamneraient pas pour ce que nous avions fait. Non pas que je me sois senti coupable. A mes yeux, nous n'avions rien fait de mal, Isaywa et moi voulions simplement nous lier par le sang. Et en effet, nous avons été plutôt bien accueillis. Nous avons rencontré des personnes de confiance, nous nous sommes faits des amis. Nous acceptant tels que nous étions, sans poser de questions. Ce que j'ai beaucoup apprécié. J'ai abandonné mon passé, mes origines Nordheimir, pour embrasser pleinement mon côté Wushei et finalement prendre le nom de famille de ma mère. Est-ce que ce n'était pas mieux ? Puisque de toute façon, je ne m'étais jamais senti de familiarité avec la nation où j'étais né.

La guerre est arrivée. Avec son lot de malheurs. Isaywa a été blessé. J'ai combattu, j'ai tué. Et j'ai détesté ça. C'était nécessaire, mais j'ai détesté ça. Sur le moment ça allait, mais quand venait la nuit, les regrets venaient avec. J'ai du m'endurcir, quitte à paraître insensible, pour ne pas finir écrasé par mes regrets.

Quand les Wyrms se sont scindés en trois factions alors que nous étions encore en guerre contre les territoires, j'ai rejoint les Progressistes. Ceux qui étaient les plus proches du courant originel, ceux qui se battaient pour que tout le monde puisse vivre avec son dragon s'il le désirait. Je comprenais les motivations des Isolationnistes, mais je ne les partageais pas entièrement. Je voulais me battre pour mes droits, pour être appelé Dragonnier et non pas Wyrm.
Joindre les Ailes écarlates était hors de question ceci dit. Je me voyais mal rejoindre les rangs de ces fanatiques. Un tel degré de violence me révulsait. Tout simplement.


Lors d'une attaque en Keven, j'ai été pris en chasse par une soldate de mon âge. Avec un don terrifiant, lié au soleil. Ou alors je l'ai prise en chasse. Nous nous sommes pris en chasse tous les deux. Nous entraidant malgré nous pendant cette semaine dans la jungle. Je faisais tomber la pluie pour pouvoir que nous puissions boire tous les deux . Neutralisant les bêtes sauvages que nous aurions pu croiser. Je ne voulais pas qu'elle tombe face à une quelconque créature. Fierté du chasseur peut-être.
Ou peut-être que je m'étais attaché à elle d'une certaine manière, en admirant sa combativité et sa ténacité.
Tout en nous tirant dans les pattes, ceci dit.

Que les choses soient claires : je n'avais rien contre elle.
Mais elle était membre de l'armée territoriale, opposée à toute alliance ne se passant pas selon les règles de Limlug.

Elle a fini par commettre une erreur, en essayant de me capturer, de me priver de ma liberté. Jusque là j'avais été gentil. Mon but avait été de la neutraliser sans la tuer, je voulais simplement pouvoir partir en paix. Mais là, je ne le pouvais plus. Je n'allais pas me laisser capturer quand même !
Notre dernier combat a été dantesque. Violent. Épuisant.
Le sort a failli tourner en sa faveur lorsque nous avons entendu son escadron arriver. Je savais que j'étais fichu, que je n'allais probablement pas pouvoir m'enfuir si les choses continuaient à ce rythme. Que j'allais être capturé ou pire, tué.
Sauf que du coup, son attention a été attirée par le bruit.
Et j'ai frappé comme un serpent. Précis et fort. Dangereux. La blessant grièvement au passage.

Après cela, j'ai fait ce que je savais le mieux faire.
Je suis parti sans me retourner.
En déclenchant le pire déluge que j'ai jamais créée pour pouvoir partir sans qu'ils me suivent.

La trêve a été finalement signée, concluant une paix très relative. Une paix qui ne me semble pas de bon augure, encore moins durable.

Je peux à présent faire un bilan.
La guerre m'a changé, évidemment. Elle nous a tous changé d'une manière où d'une autre. Je suis devenu plus froid, plus implacable.
Et pourtant.
Au fond... je reste ce gamin qui ne voulait rien d'autre que de protéger son lien d'amitié avec son dragon.

✘ Pseudo Internet : Anaiya
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ?DC de Nathanael
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Isaywa
✘ Surnom : Le gamin, Sale gosse, et tout ce qui passe par la tête de Shan Yuan
✘ Âge :6 ans
✘ Type : Pluie
✘ Don qu'il vous a légué : Manipulation de la pluie : Shan Yuan peut faire tomber la pluie ex nihilo, même lorsque le ciel est au départ parfaitement bleu. Son don peut aller d'une petite bruine à une violente averse où il est impossible d'avancer. Il est ainsi très facile pour lui de modifier l'issue d'une bataille en faisant tomber des trombes d'eau ou en rendant le sol boueux, ce qui limite les déplacements à pied. A noter qu'il peut faire en sorte de ne pas se faire tremper personnellement en contrôlant la trajectoire des gouttes de pluie, ce qui reste assez pratique.
✘ Nation d'origine : Nordheim

Isaywa est..jeune. C'est un jeune dragon de pluie encore immature. Un peu égoïste sur les bords, voire égocentrique, il est toujours dans une optique « Moi, moi, moi »,n'aimant rien de mieux que d'attirer l'attention sur lui. Il essaie toujours d'agir de façon « classe », mais réussit généralement à se rendre ridicule d'une façon ou d'une autre. Champion du monde. Il peut se montrer assez colérique et impulsif, voire brutal, lorsque quelque chose ne lui plaît pas. Il réfléchit souvent avant d'agir, ce qui l'amène souvent à se mettre dans des situations impossibles. Doté de très peu d'empathie, il ne réfléchit qu'en fonction de ses propres intérêts ou besoins, quitte à mettre son dragonnier dans l'embarras, voire dans une situation délicate. Par exemple, il est particulièrement rancunier.

Pour l'anecdote, il a beau essayer de faire son gros mastoc impossible à perturber, il suffit qu'on le gratte sous le menton et il se transforme en une espèce de gros chaton bleu. Il ferme les yeux paresseusement, grogne tout doucement de satisfaction..Pour un peu, on l'entendrait ronronner. Il est de plus très joueur, et s'amuse souvent à asticoter les dragons plus âgés. Et son dragonnier au passage – qui ne se gêne pas pour lui rendre la pareille. Il a d'ailleurs tendance à provoquer une averse au-dessus de la tête des personnes qui l'agacent, pour, selon lui «  refroidir leur enthousiasme »..Et ça l'amuse à chaque fois.

Shan Yuan ne sait pas trop pourquoi Isaywa a décidé de se lier à lui, et le dragon évite soigneusement de répondre à la question par fierté. Mais pour lui, à l'instant même où il a vu l'adolescent, ça a été une évidence : c'était lui. A défaut d'être particulièrement liés à cause du caractère du dragon de pluie que Shan Yuan juge impossible, ils se considèrent comme frères d'armes. Voire frères tout court, mais il ne faut pas le dire.


Ses rapports avec les autres dragons sont généralement assez difficiles. Fier, arrogant et en apparence sûr de sa force – toute relative, surtout face à un dragon plus vieux-, Isaywa est difficile à apprécier au premier abord. Mais en le connaissant mieux, on se rend compte qu'il n'est pas si mauvais que ça, juste pressé de grandir et de devenir fort. Il est au contraire attentif, loyal et ne revient jamais sur une promesse. Peut-être pas exactement gentil, mais pas trop désagréable. Moins jeune coq, plus honnête. Presque plus humble. Ce qui n'est déjà pas si mal.

Physiquement, Isaywa n'est pas encore particulièrement grand, guère plus d'un mètre soixante-dix, mais il est particulièrement trapu et solide pour son jeune âge. Il est fort probable qu'il continue à grandir par la suite. En tout cas, pour le moment, ses quatre membres sont courts et forts, terminés par des griffes acérées. Il est loin d'avoir l'air très engageant.
Son aspect n'est pas très écailleux, plutôt..lisse et uniforme, du moins en ce qui concerne la partie bleue de son corps, de même que ses ailes bicolores, bleues au dessus, brun clair en dessous. D'après le dragon,cela faciliterait son vol lorsqu'il pleut, et Shan Yuan ne peut que croire son dragon sur parole. En revanche, une succession de grosses plaques brun clair court de son menton au bout de sa queue,comme une sorte de pectoral ; et sur le dessus, une ligne d'épines pousse tout le long de sa colonne vertébrale.
Sa tête..Elle est lourde et massive, avec un bec sombre qui ressemble à celui d'un oiseau de proie. On y retrouve des motifs brun clair, de la même couleur que son pectoral. Il possède de plus une espèce d'excroissance osseuse sous le menton qui lui sert d'arme,et deux petites cornes de chaque côté de sa mâchoire. Ses yeux sont petits, sombres et agressifs, fidèles reflets du côté emporté du dragon de pluie. Juste derrière, on trouve deux grandes cornes solides, également de couleur brun clair.
Ses ailes, en plus d'être bicolores donc, sont assez grandes et larges, lui offrant une envergure de trois mètres.La droite a été néanmoins abîmée lors d'un combat, mais Isaywa a appris à se débrouiller avec – de toute façon, il n'avait pas d'autres choix. Il ne peut plus voler aussi vite qu'il le pouvait à une époque, et d'une certaine façon, cela lui a permis de renforcer son lien avec son dragonnier. Non seulement lorsqu'il a pris soin de lui, mais aussi puisqu'il s'est occupé de couvrir leurs arrières par une violente averse lorsqu'ils se faisaient pourchasser, afin de ralentir leurs poursuivants.