Adresse Professionnelle

Dortoir filles aile Est, chambre n°3
Académie de Lindorm
Île de Larragon.

Adresse Personnelle

Demeure Quinto,
45 Avenida de Santa Maria del Pilar
Bianca, Aeria.

Code:

<div class="titre2">A l'attention de mademoiselle Estefania Quinto [...]</div><blockquote><div class="cadreinfos2"><div class="titre3">Message : </div>Remplir ici
</div></blockquote>

Message :

Bonjour,
De rien il n'y a pas de quoi, c'était normal. Ce n'est pas parce que Maelen est mon ami que je dois rester les bras croisés lorsqu'il se montre stupide - et l'Unique sait qu'il l'a été ! Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il a perdu ses moyens parce qu'il ne s'attendait pas à ça. Cela ne l'excuse pas pour autant. Ceci dit j'espère qu'il ne vous a pas trop blessée, même si j'imagine que ça doit être difficile à avaler pour vous. Je vous souhaite beaucoup de courage mais ne désespérez pas, Maelen est plus censé et sensible qu'il n'y parait, même si je ne le connais que depuis cette année, je peux dire qu'il est tout de même un bon garçon et, à défaut d'être un bon petit ami, au moins un très bon ami !
Et ne vous inquiétez pas, je suis un peu fatigué en ce moment, donc j'ai la larme facile, je n'aime juste pas que l'on violente les femmes, même par étourderie. Vous êtes toute pardonnée.

Asa Sunland,
Troisième année Ignis.

Message :

Bonsoir,
N'ayez crainte, votre colère est plus que justifiée à mes yeux ! Je ne pourrais pas supporter que ma petite amie se vante ainsi de m'avoir trompé, donc je comprend que cela a dû être blessant et cela est d'autant plus à votre honneur de ne pas l'ébruiter.
Je mangerais avec plaisir avec vous un midi, si nous en avons l'occasion. Mais je trouve les plats plutôt bons. Ceci dit je ne suis pas du genre gourmet ou difficile alors ça doit jouer
A bientôt !
Asa Sunland,
Troisième année Ignis.

Message :

Mademoiselle,

J'espère que le courrier que je vous envoie ne serait pas mal reçu. C'est avec humilité que je me permet de vous envoyer mes excuses concernant mon comportement à l'heure du déjeuner. Même s'il est vrai que votre arrivée impromptue à déclenché un fou rire sur ma personne, j'aurais dû réagir plus sérieusement une fois que Maelen a commencer à s'emporter. Il n'est pas digne de moi en tant que délégué de vous avoir laissé être traité de la sorte, même par un de mes amis.

Je vous prie aussi de croire qu'il n'y a aucune relation intime entre votre fiancé et moi. Ce que vous avez entendu à ce moment là ne relatait que d'une affaire sans conséquences intimes entre nous. Pardonnez moi de discuter de cela avec vous que je ne connais pas, mais croyez moi lorsque je vous assure qu'il n'y aura jamais rien d'intime entre Maelen et moi. Je ne cherche pas à l'excuser, j'espère sincérement qu'il le fera de lui-même, mais j'aimerais que vous n'imaginiez pas qu'il se passe quoi que ce soit d'aussi indécent dans notre chambre (pardonnez ce ton un peu cavalier).

Permettez moi une nouvelle fois de vous présenter mes excuses. N'hésitez pas non plus à venir me voir si vous avez le moindre soucis avec Maelen. Je reste délégué avant d'être son ami, il est de mon devoir de faire respecter les règles de l'académie. Si ma personne ne vous conviens pas pour une requête concernant votre fiancé, n'hésitez pas à contacter tout autre délégué ou personnel enseignant. Lindorm est une académie militaire qui ne tolère pas les débordements qui pourraient aller contre l'assiduité de ses élèves.

Cordialement,

Ludvig Brax, délégué des Aqua.

Message :

Estefania,
J'ai longuement hésité à vous envoyer ce message, cependant je pense qu'aux vues de certaines circonstances, je vous le devais.
J'ai appris récemment votre entrée à Lindorm, aussi ne puis-je que vous féliciter, avec quelques mois de retard. Les informations peinent à arriver et j'ignore même si ce courrier vous parviendra.
Je suis heureuse de savoir ma nièce alliée avec un dragon, c'est une grande chance pour vous : une chance car vous serez ainsi un peu plus libre que sous le carcan étouffant de votre famille. Ne laissez pas l'entité familiale dévorer vos aspirations et vos rêves, car quoi qu'il vous en coûte, vous êtes libre : libre de devenir la femme que vous souhaitez être.

Lorsque je suis partie, vous n'étiez qu'une enfant. A présent vous devez être une ravissante jeune femme et je ne peux que m'en réjouir. Sachez que je garde un œil sur vous et sur mes sœurs, ainsi que sur mon neveu. Je ne suis sûrement rien de plus dans vos vie que le nom d'un fantôme mais puisque vous êtes à présent à Lindorm, je vous dois la vérité.
Je ne suis pas morte, je suis Wyrm et notre famille a massacré mon aimé, mes amis. J'ai payé ma liberté un prix terriblement élevé. Malgré nos camps que certains pensent contraire parce que c'est ce que l'on voudrait faire croire aux masses, je me suis libérée des chaînes du devoir conjugal et familial, à présent. Je sais que cela ne sera pas facile pour vous, mais persévérez, ma chère enfant. Je ne peux évidemment vous dire où je suis mais je sais où vous êtes et c'est ce qui m'importe.

Votre dévouée,
Venecia.

Message :

Estefania,
Dans mon souvenir, Esteban et vous étiez ensemble, vous clamiez déjà à qui-mieux-mieux que vous vous marierez alors que vous n'étiez hauts que comme trois pommes. Savoir que vos parents ont rompus vos fiançailles me cause un vif chagrin : vous deux plus que tous autres ne méritiez pas une telle injustice. Que ne pourrait-je réparer une telle chose mais je crains de n'en avoir les pouvoirs. Ma fille, je vous le dis pour avoir été mariée comme nous toutes : ne cédez pas. Votre coeur de tourterelle est trop précieux et vous n'avez qu'une seule vie : ne la passez pas à vivre pour les autres.

Il ne m'étonne guère que mon autre neveu fasse carrière dans la politique. Je ne doute pas qu'il saura se montrer un grand homme. Cependant, malgré la douleur de la séparation, prenez soin de son cœur et de son âme car le pouvoir corrompt plus sûrement qu'à son tour !
Lisez-moi radoter des conseils comme une vieille pie ! C'est que votre bonheur m'importe énormément, à vous tous.
Ma chère enfant, je saurais venir jusqu'à Laragon, ce début décembre. Obtenir des visas est compliqué mais moins que de m'introduire illégalement sur cette fichue île. Vous me trouverez le trois décembre à l'auberge du port à partir de vingt heures, j'y séjournerais trois jours. Ainsi je pense que je pourrais au moins exaucer votre souhait de me revoir. Puisse cela apaiser un peu votre cœur dans l'attente de nos prochaines retrouvailles.

Tendrement,
Venecia.

Message :

Mademoiselle Quinto,

Je vous sait gré de votre demande, quand bien même touche-t-elle au domaine de votre intimité et n'intervient pas dans votre scolarité. C'est en effet une question délicate. Je ne suis pas sans ignorer les pratiques culturelles Aériennes concernant leurs domestiques - théoriquement anciennement esclaves depuis que cela fut déclaré hors-la-loi mais je ne me leurre pas, les nobles aériens n'ont pour la plupart que changer de nom pour désigner ceux qui restent attachés à leur service. Cependant, nous ne pouvons nous permettre de laisser tous les proches dans le besoin de nos élèves se presser dans les murs, pour une simple question de bon sens.

Mais il y a des recours. Tout dépend si votre ami et servant a l'âge requis pour travailler. Peut-être a-t-il des domaines de compétences lui permettant de faire partie de notre personnel ? Il y a de nombreux postes malheureusement vacants en dehors du professorat et cela permettrait subtilement de mettre votre ami à l'abri tout en pourvoyant aux besoins de l'école.
Proposez-lui l'idée, voyez ce qu'il en ressort et je vous appuierais pour le réclamer en nos murs. Il jouira ainsi du droit de Conscription inaliénable de l'école et sera désormais un homme libre.

Cependant, ne me faites pas regretter mon choix en le traitant ensuite comme étant à votre service : il deviendra personnel de l'école et jouira ainsi de tous ses droits d'homme libre. Le libérer ne doit pas en refaire l'esclave qu'il était en l'attachant de nouveau à vos fantaisies, sous le couvert de l'hospitalité de l'école. Je veillerais personnellement sur ce point car vous êtes une enfant, et il ne saurait y avoir en nos murs les déviances Aériennes, dictées par une éducation vous poussant à le considérer comme étant soumis à votre bon vouloir.

Cordialement,
Bryne O'Cuinn,
Professeur de Maîtrise du Don
Directrice de Lindorm.

Message :

Mademoiselle Quinto,
L'affranchissement des esclaves Aériens n'est pas soumis à la même volonté lorsqu'il s'agit de Lindorm, sachez-le. Nous sommes une terre d'asile pour qui travaille en nos murs et le droit de conscription ne s'applique pas qu'aux dragonniers : il est inaliénable et sacré. Pour vous aider, sachez que ce droit s'étend territorialement, à l'ensemble de l'île de Laragon. Ce sol que vous foulé fut fait pour que chacun en ce monde puisse trouver une terre d'asile politique absolue et sacrée.
Néanmoins, puisque votre esclave ne souhaite pas la liberté, vivre à Laragon en temps que simple citoyen lui conférerait cette liberté mais il serait libre s'agir à sa guise vous concernant lors de vos sorties scolaires exclusivement.
S'il demeure en Aéria ce sera en temps qu'esclave de votre famille, j'en ai bien peur, car sur ce Territoire, rien ne saurait le dispenser de son allégeance en dehors de s'enrôler dans l'armée territoriale. Ce qu'il ne souhaite visiblement pas puisqu'il se satisfait de sa condition.
C'est une question épineuse, mademoiselle, qui touche à l'individualité Humaine : s'il ne souhaite s'affranchir, à moins que vous personnellement ne le vendiez à une autre famille - auriez-vous quelque parentèle bienveillante disposée à son achat ? - il ne pourra être retiré aux exactions de vos parents. Si c'est effectivement votre esclave personnel, affecté à votre service et puisque vous êtes majeure, vous avez, de part la loi Aérienne, l'obligation de racheter votre propre esclave à vos parents à raison de 20% de sa valeur marchande d'origine si vous souhaitez le vendre ensuite à quelqu'un d'autre. Je n'aime pas le principe de vendre des humains comme on vend un cheval mais j'espère que cette suggestion de loi saura vous aider.

Cordialement,
Bryne O'Cuinn,
Directrice de Lindorm,
Professeur de Maîtrise du Don.

Message :

Qinto-san.

Vos remerciements sont, pour moi, un honneur. Je n'ai fait que répondre aux devoirs d'un sempai envers sa kohai. Votre entrée à l'académie étant plus récente, vos remerciements sont une félicité à laquelle je ne suis guère accoutumé.

Il est vrai que, comme vous, il m'est difficile de trouver personne prête à converser dans les sphères que nous côtoyons. Cela étant parfois même, pris pour de l'arrogance ou un dénigrement des naissances plus malheureuses. Aussi, sachez que cela serait pour moi un honneur que de partager mon savoir avec votre noble personne. Je suis certain que de nos échanges, nous en ressortirons tous deux grandit.

Sachez que le fait de converser, de temps à autre, en votre compagnie serait un rendu d'une valeur inestimable. Les échanges comme ceux que nous avons partagé étant devenu quelque chose de rares, en ces murs. Et puis...ceci me permettra de vous parler de ma nation. Quand vous pourrez m'en apprendre plus sur la votre. Cela serait le meilleur échange possible, ne pensez-vous pas ?

Je vous souhaite d'avoir la force de vous tenir au sommet de vos ambitions, et reste à votre disposition pour tout échange. Vous me trouverez sans difficulté aux abords de la bibliothèque, ou des refuges. Voir dans la salle des repas, à l'heure de ces-derniers.

Que la lumière de Sui Ra vous guide.

Mi-Cha, Second fils de la lignée secondaire des Jung.
Symbole d'union du Corps et de l'Âme.

Message :

Chère Estefania

Il est normal qu’en tant que votre futur mari vous puissiez compter sur moi en cas de souci. N’hésitez pas à l’avenir à vous reposez un peu sur moi, mes épaules ne sont peut être pas très larges mais elles sauront vous accueillir en cas de besoin. Concernant votre hématophobie, sachez que je ne vous juge aucunement. Ayant moi-même le vertige, il serait mal venu de ma part de me moquer.

Pour répondre à votre problème plus personnel, sachez que depuis la mort de mon père aucun esclave ne séjourne au Palais des Airs. J’ai affranchis tout ceux qui s’y trouvait et ceux qui ont voulut rester sont dorénavant des domestique rémunérés pour leurs travaux. Je ne tolère aucune présence esclave dans la demeure Ortega de Thanos, et il en sera de même pour notre futur. Je compte bien faire évoluez les mentalités et réduire l’esclavage à néant en montrant l’exemple.

Je consens cependant à ce que Sheol vive au sein du palais pour le soustraire au mauvais traitement de votre famille et pour évitez que vous perdiez un être cher. Sachez toutefois que dés que j’en aurais l’occasion une discussion avec lui s’imposera et que je ferais tout pour qu’il soit affranchit sans que cela ne pèse sur sa conscience.

Je suis heureux de pouvoir vous venir en aide.
Respectueusement

Maelen Ortega

Message :

Qinto-san.

Vos mots sont, pour moi, porteur de félicité et de soulagement. Et n’en convienne aux autres que d’interpréter notre rapprochement et nos échanges, comme du mépris. Car vous, comme moi, nous savons qu’il n’en est rien. Et sous les cieux, cette assurance est seule maîtresse.

Je pardonne votre indiscrétion, partageant la même curiosité à votre égard, Qinto-san. Il est tant de choses et de mœurs que j’ignore, au-delà des frontières de mes terres natales. L’expertise d’un domaine, entraînant je le crains, de terribles lacunes dans d’autres savoirs.
Néanmoins, c’est avec joie et plaisir que je vous conterais les croyances, mœurs et cultures de vos lointains ancêtres. Probablement, si vous me faites cet honneur, sous les effluves d’une tasse de thé ?

La hâte est un sentiment partagé, et il me serait plaisant de partager mes études avec votre noble personne. Si vous le désirez, pourrions-nous nous retrouver au foyer ce Mardi après les cours ? Il nous sera ainsi plus à notre aise de travailler, sous le plaisir d’un thé.

Que la lumière de Sui Ra vous guide, et vous réchauffe en ces jours d’hiver.

Mi-Cha, Second fils de la lignée secondaire des Jung.
Symbole d'union du Corps et de l'Âme.

Message :

Chère Estefania,

Je suis ravi que nos points de vue divergent, cela nous permettra sans doute d’avoir de nombreuses discussions au coin du feu quand nous seront alors de vieux croutons mariés depuis de longues années. Sachez que je respecte tout autant vos choix et n’essaierais pas, ou dans une moindre mesure, de vous faire changer d’avis.

Je ne veux en aucun cas contraindre Sheol. Il prendra sa liberté quand il sera prêt et qu’il en aura pleinement conscience et envie. Je discuterais juste le plus simplement du monde avec lui pour comprendre ses choix. Je ne crois pas que quelqu’un qui soit né et n’ai jamais connues d’autres conditions que l’esclavage puisse se projeter ailleurs que dans ce carcan. A plus forte raison si vous le traitiez avec égard et gentillesse. La liberté est un choix bien égoïste qui peut blesser de nombreuses personnes autour de nous. Sheol ne veut peut être tout simplement pas vous blessez.
Mais il ne sert à rien de tergiverser ainsi, tant que je ne l’aurais pas rencontré, les suppositions peuvent être longues.

Je le laisserais pour le moment vivre comme bon lui semble, il devra toutefois participer aux tâches du palais et un salaire lui sera verser sur un compte dont il n’aura pas connaissance. Le jour où il prendre pleinement mesure de son sort, je lui reverserais sa part et il sera libre de faire ce qu’il lui semble juste.

Mon épaule sera toujours là pour vous soutenir.
Respectueusement

Maelen Ortega

Message :

Estefania,

Oui vos mots me sont insupportables, intolérables. J’ai l’impression de recevoir des leçons de quelqu’un qui aurait déjà tout compris à l’amour et qui se permet de juger comme un dieu omnipotent. L’amour est différent pour tout à chacun et je ne vous permets d’accoler mon amour, mes sentiments, au mot médiocre. Vous ne savez rien de moi, de ce que je ressens.

Pour répondre à votre question, non je ne possède pas le droit moral de vous épousez. Je ne l’ai d’ailleurs jamais voulu, j’ai accepté par respect pour votre famille, par convention et pour respecter la dernière volonté de mon père. Comme vous le dites si bien, nous ne sommes pas amis et c’était idiot de ma part d’avoir la prétention de croire que peut être un jour nous aurions pu l’être après de longues années de vie commune.
Mais vous avez raison sur un point, Shaem est mon unique amour, il n’a pas à subir le Noble Jeu de ceux d’Aéria. Il mérite toute mon attention, je me suis battu pour lui et je le ferais encore, c'est pour quoi je vais prendre la décision qui s'impose.

Je vais rompre nos fiançailles, j’écrirais à votre père et je revendiquerais mon caractère « invertis » puisque tel est votre terme. Vous ne subirez aucunes conséquences et je porterais la responsabilité de cet acte sur mes épaules. Vous pourrez ainsi retournez avec celui qui a prétendu vous aimer mais qui ce n’est pas battu corps et âme pour vous possédez. Un bien triste amour…

Je vous souhaite néanmoins de trouvez le bonheur, un jour peut être…

Maelen Ortega

Ps : Merci de me renvoyez au plus vite le document ci-joint. Vous n’avez plus qu’à apposer votre signature pour que j’informe le plus rapidement possible votre famille de la rupture de notre contrat.

Message :

Estefania,

Pourquoi est-ce que votre lettre m’emplit de tristesse ? Pourquoi est-ce que cet au revoir ressemble à un adieu ?
Si les choses avaient été différentes nous aurions pu être amis. J’aurais pu vous aimer de tout mon cœur et tout faire pour briser cette carapace que vous porter en permanence. J’aurais pu être celui sur lequel vous pleurez quand vous ne vous sentez pas bien, celui qui vous fait rire pour oublier les pressions familiales.

Ma colère semble s’être évaporée, je ne vous tiens pas rigueur pour vos mots, ni même de vos actes. Simplement, Estefenia, prenez soin de vous. Je vous en supplie. Sachez que même si nous ne sommes pas amis, vous comptez dans mon cœur et que votre bonheur sera pour moi la source d’un contentement infini.
Vous le méritez, car vous êtes au fond plus sensible que vous voulez bien le montrer, car vous êtes quelqu’un sur qui l’ont peut compter et qui est prête à tous pour le bonheur d’autrui.
Par votre geste vous m’ouvrez les yeux et je sais dorénavant que je ne suis pas un simple inconnu dans votre cœur.

J’ai fais la promesse à Norn d’être fort. Je veux l’être, je veux qu’un jour vous puissiez vous tourner vers moi et j’aimerais vous accueillir entre mes bras pour vous réconforter, ou pour tout simplement partager un peu de cette peine que vous semblez porter.

Ne me dites pas au revoir….

Prenez soin de vous.

Vous comptez plus que vous ne l’imaginez

Je n’aurais pas l’audace de vous remerciez car je sais que vous le prendriez mal.

Estefania, je vous dis à tout à l’heure. J’observerais votre silhouette du fond de la salle de classe, et au lieu de vous maudire je vous sourirais, peu importe si vous m’ignorez, je continuerais de sourire et de vous courir après jusqu’à ce que je vous vois rire de bon cœur.

Car la vraie force réside dans le pouvoir d’alléger les peines de ceux qu’on aime…et Estefania, je vous aime énormément. Je voudrais retourner dans le ciel bleu à vos côtés et tomber à l’infini, rire encore, pleurer et que quand nos pieds toucherons le sol, j’aimerais pouvoir me dire que vous rejoindrez les bras de quelqu’un qui vous rend fort, pour qui votre cœur bat à tout rompre…

Ce vœu n’est pas un rêve. Se sera bientôt une réalité, je le sais.

Ne me dites pas au revoir….

Prenez soin de vous.

Vous comptez plus que vous ne l’imaginez.

Maelen

Message :

Estefania,

Alors si vous souhaitez mon bonheur, laissez-moi aussi espérer le votre. Laissez-moi être proche de vous, laissez-moi pleurer sur votre épaule. Vos larmes ne sont pas une faiblesse, votre père à tord. Nous sommes ce que nous sommes, et même si vous pleurez, je ne trouverais jamais faible. Vous êtes la personne la plus forte et la plus entêtée que je connaisse. Être triste n’est pas une faiblesse, être triste est la preuve que votre cœur bat encore, le cœur de ceux d’Aéria à cesser de battre depuis si longtemps. Le cœur de ces Nobles est dur comme la pierre, leurs larmes se sont taries pour emporter avec elle toute trace d’humanité.
Ne devenez pas comme eux, nous ne sommes pas comme eux.

J’ai besoin de vous. Ne faites pas de bêtise, je vous en supplie.

Vous n’aurez pas besoin de me le redire, le savoir juste une fois m’emplit de joie, je garderais ces mots gravé dans mon cœur. J’aurais aimé que mon cœur puisse vous accueillir, j’aurais tellement aimé.

Estefania, connaissez-vous la légende des Sang Dragon ? Peut être qu’un jour nous nous retrouverons, quand nous serons vieux et que la fin sera proche, peut être que vous deviendrez un magnifique dragon, superbe et splendide, vous serez le plus fort et le plus courageux de tous. J’en suis persuadé. Peut être que je serais votre dragonnier, peut être que je serais votre jumeaux, nous serons ensemble.

Vous n’avez que dix huit ans Estefenia, vous ne pouvez pas cracher sur la vie de cette façon. Elle s’annonce radieuse, je vous le jure. Je ferais tout pour vous protéger, pour que le soleil inonde votre visage et que votre vie ne soit qu’une vaste chute sous le ciel le plus bleu.

Estefania, je vous en supplie, laissez moi vous aidez. Ne faites pas de choses qui me ferait pleurer. Je ne veux plus pleurer.

Estefania…je vous en supplie…

Maelen

Message :

Ma chérie,
Comme je te l'avais promis, je serais à Laragon ce samedi. Retrouve-moi si tu le peux à dix heure dans la rue des forgerons.
A très bientôt, chère enfant.
V.

Message :

Ma trés chère Estefania,

Nous sommes bien arrivés à Nelhora. Quand je dis nous, je parle bien sûr de Norn et de ma personne. Je me doute bien que vous vous fichez de savoir si le professeur Nazarian est bien sur place.
Comme promit, je vous écris pour vous faire savoir que je suis toujours en vie. La route n’a pas été si longue que ça, mais je ne suis toujours pas habitué aux si longues distances à dos de dragon. Heureusement, Norn n’a pas volé trop haut et nous avons fait une pause à Prima. Tout s’est plus ou moins déroulé dans de bonnes conditions. Si on ne tient pas compte qu'une immense baleine à faillit nous gober car nous volions trop bas.

Je tenais à vous remercier pour cette semaine de vacance, qui n’en étaient pas vraiment, dans votre famille. J’ai présenté mes excuses les plus sincères à votre père pour « l’incident » qui s’est produit. Pour tout vous avouer, je ne m’attendais pas à le trouver ici, ce petit traître d’Esteban Garcez. Mon poing est partis tout seul sans que je puisse le contrôler. Sa mâchoire à prit autant de le cadre de son fauteuil roulant, et presque autant que mon poignet, mais cela en valait en peine. Je ne sens mieux maintenant, vous devriez essayer, je vous jure qu’àprés ça, vous vous sentiriez plus légère.
J’ai exigé de votre père qu’Esteban se tienne loin de vous, je sais que cela vous paraître impudent de ma part, mais je ne le fais pas part jalousie mal placée, mais pour que vous puissiez agir comme vous l’entendez, sans craindre son ombre dans la votre.

Je tiens aussi à m’excuser d’avoir débouler dans votre chambre en pleine nuit en passant par la fenêtre. Ce n’était certes pas trés convenant, mais sérieusement, le spectacle des étoiles filantes d’Aéria ne se partage pas seul. Je suis heureux de l’avoir partager avec vous. Si jamais vous avez encore besoin de rire de mes pitreries, sachez que je peux m’empresser de prendre des cours d’humour, quoique Norn dirait que je suis un spectacle à moi tout seul.
J’ai bien lu la déception dans les yeux de votre père quand il m’a vu fanfaronner. Il ne devait pas s’attendre à ce qu’un Ortega soit aussi...inconvenant (décidément ce mot me colle à la peau ).Mais pour vous, j’ai fais de nombreux efforts, je me suis tenu correctement à table, complimentant toute la belle famille, régurgitant les cours de Stratégie Militaire pour avoir un semblant de conversation avec votre père, j’ai complimenté votre mère avec tact et discernement, enfin je l’espère.

Sachez en tout cas, Estefenia, que je vous soutiens entièrement quand vous défendez votre tante Venecia. C’est une femme libre, chacun devrait avoir le droit de vivre comme bon lui semble, même si c’est pour rejoindre un cirque itinérant. Aéria n’est rien d’autre qu’une prison dorée. Mais les choses changeront, je vous le jure Estefenia. Les choses changeront.
Je suis fier de savoir que ma future femme est d’un caractère bien trempé, quoique je vous ai trouvé un peu plus effacée que d’habitude. Il faudra votre courage pour tenir tête à ceux qui nous empêcheront de réaliser nos rêves.

Pardonnez mes mots trop franc, mais cette semaine à vos côtés, loin de Lindorm, m’a permit de réfléchir et d’apprendre à mieux vous connaître.

Dans un ancien courrier, vous m’aviez dit que nous n’étions pas ami, mais que vous teniez énormément à moi. Croyez-vous, aujourd’hui que nous puissions déclarer qu’un début d’amitié entre nous est né ?

Vous m’êtes des plus précieuse.

Maelen Ortega
Avant-Dernier du nom

Ps : Si vous souhaitez profiter de vos vacances pour rendre visite à Sheol, mon palais vous est grand ouvert.

Message :

Ma très cher Estefania,

J’ai frappé un traite, plutôt qu’un handicapé, comme vous le dites si bien. La cour peut bien me jetter la pierre, je m’en contrefiche. Qu’ils profitent donc de leurs petits pouvoirs, car cela ne durera pas longtemps.
Je dois bien avouer que je ne suis pas trés fier, j’aurais préféré qu’il fasse trois mètre de haut et soit bardé de muscle. Cela aurait au moins eu le mérite de me faire passer pour un héro.

J’apprendrais à être malin, je compte sur vos bon conseils et ceux de mon ami Nathanel pour y parvenir. Laissez moi juste ce dernier petit écart avant de rentrer dans le rang bien sérieux de la noblesse aérienne.
Mes parents n’ont pas fait grand chose de moi à vrai dire. Ma mère est morte en me mettant au monde, et j’étais de la seconde branche des Ortegas, le dernier à voir le jour. Il y avait peu de chance pour que j’accède un jour au titre de Gouverneur. Mon cousin Aldo a toujours plus rempli ce rôle que moi, ainsi que ma cousine Mara. Je n’ai donc pas été élevé dans cette optique là et mon père bien que dur à été très laxiste. Je ne vous parlerais pas de l’homme qui m’a élevé et éduqué car vous ne voulez plus que je vous parle de lui.

Je m’excuse, Estefenia, je ne voulais pas vous blessez, ni vous vexer, ni même vous imposer quoi que se soit. Vous êtes libre de continuer à voir Esteban si vous le souhaitez, j’espère juste de tout mon coeur qu’il ne fera rien qui puisse vous blesser. Ou je serais obligé de rompre ma promesse et de retourner le voir pour lui caresser l’autre joue.

J’aime quand vous accolez un adjectif négatif à ma personne au mot adorable. Cela vous rend un peu moins...lointaine.

Je me doute que mon père n’a pas choisi votre famille au hasard, votre rigueur déteindra un jour sur moi. Je le souhaite de tout mon coeur. Pour le moment, je profite des années à Lindorm pour faire de ma jeunesse un souvenir impérissable. Vous m’apprendrez tout ce qu’il y a savoir pendant ce laps de temps pour que je sois fin prêt quand nous rejoindrons un jour Aéria. Je ne suis pas très portés sur les intrigues moi même, préférant m’occuper de choses plus terre à terre que des coucheries de certains ou certaines.

Je ne dirais rien pour votre tante. Par respect pour vous, et s’il vous plaît, ne parlez plus de mettre fin à votre vie. J’ai besoin de vous.

Alors prenons notre temps Estefania, les années à venir sont encore longues.

Maelen Ortega
Avant-dernier du nom

Ps : Sérieusement ? Je préfère encore frappé un traite d’handicapé qu’un esclave amoureux. Mais puisque je ne dois pas vous dictez votre conduite, ni même interférer, je vous laisse vous débrouillez. Je suis sûr que vous saurez l’éconduire de la façon la plus noble qui soit.

Message :

Ma très chère Estefenia,

Contrairement à ce que vous pouvez pensez, je suis bien conscient des conséquences de mon geste et de ce qu’il peut engendrer. Vous pensez peut être que j’ai agis sous le coup de l’impulsion et de la colère, ce qui est partit en vrai, mais il me semble plus important de défendre votre honneur et que vous m’estimiez plutôt que vous me preniez pour un couard et de briller en société. Pour le reste, je m'en remets entièrement à vous, je sais que vous serez capable de tenir vos promesses et j’apprécie votre force, plus que vous le pensez.
Je suis aussi persuadé que le jour où votre poing s’écrasera sur ma joue, je le sentirais passer. Mais je ferais tout pour que ce jour n’arrive jamais.

Comme vous, je préfère ne pas m’étendre sur le sujet de l’amour et encore moins de votre cousin. Il m’est maintenant indifférent et il peut bien manigancer qu’il veut, tant qu’il ne vous fait pas pleurer.

Je ne veux pas d’une épouse modèle Estefania, je ne veux pas de quelqu’un qui dédie sa vie à la mienne. Je veux une amie, sur qui je puisse compter, une sœur à qui me confier et avec qui je pourrais partager autant de joie que de peine. Je veux pouvoir me dire que j’ai le soutien infaillible de quelques un dans ce Jeu qu’est la noblesse Aérienne. Je veux m’entourer de personnes dignes de confiance, avec lesquelles j’ai grandit et qui me permette d’être moi sans me juger. La vie à l’extérieure du palais sera suffisamment rude, je veux pouvoir rentrer chez moi et être accueillit par ceux auquel je tiens. Je veux que vous vous sentiez en sécurité, détendue quand nous sommes entre nous. Il n’y a pas de honte à avoir avec moi. Véritablement aucune.
Vous allez encore me traiter de gamin qui à des rêves et des espoirs trop grand pour lui, mais je suis un idéaliste, je pense que vous l’avez bien compris.

La brutalité fraternelle ne me dérange pas, je préfère un homme qui écrase son poing dans le visage de celui pour qui il a rancune qu’un poignard dans le dos. Je prendrais régulièrement des nouvelles de votre frère Primitivo, comme vous le dites il m’a semblé être sage bien que réservé. Son aide pourrait sans doute nous être précieuse.
Triplé ? Je ne m’y attendais pas, ils font beaucoup plus jeunes que vous. J’aurais au moins l’avantage de me souvenir de leur date d’anniversaire.

Si je vous disais que ce concept peut s’étendre à votre comportement, vous le prendriez mal ? Adorablement agaçante, vous va comme un gant.

Si Sheol a pu être affranchit, vous m’en voyez ravi.

Que me vaux cette question ? J’avoue qu’elle à de quoi me surprendre. En ce qui concerne les femmes, non je ne suis plus vierge. Pourquoi cette intérêt soudain pour ma sexualité ?

Amicalement

Maelen Ortega
Avant-dernier du nom

Message :

Pardon d’éluder tout le reste, mais êtes-vous sérieuse ? Tradition familiale ou pas, il est hors de question que vous portiez l’enfant d’un autre. Vous m’auriez dit vouloir porter l’enfant de celui que vous aimez que je n’aurais rien dit, mais d’une autre famille, par pure tradition.
C’est tout simplement hors de question !!

Vous n’êtes pas un jouet que l’on se prête pour procréer. Moi vivant, cela n’arriva jamais !

Maelen Ortega
Avant-dernier du nom

Message :

Pourquoi acceptez-vous de faire cela Estefania ?

Maelen Ortega
Avant-dernier du nom

Message :

Estefania, je vois que depuis notre rencontre un peu spéciale vous reprenez le contrôle de vos émotions et je vous retrouve comme je vous ai connu

Je ne vous demande pas d'explication sur le pourquoi du comment, je ne cherche pas à vous faire la moral; ce n'est vraiment pas mon but. Vous devez savoir que moi aussi, plusieurs année avant j'ai failli mourir pour une stupidité et j'espérai simplement que vous aviez bien réfléchi -ce soir là- avant de franchir le seuil... et puis je dois admettre que ça m'aurait fait mal de vous perdre jeune Princesse.

Cela peut paraître bizarre et étrange mais vous pouvez me considérer comme une amie et quoique vous ayez à affronter, si vous avez besoin de décompresser ou de vous changer les idées je serai ravi de vous y aider. Et bien entendu sans jamais demander d’explications...

Désolée si la lettre paraît trop formel

Affectueusement

Hedwige •

Message :

Chère Estefania,

Pardonnez-moi cette lettre un peu impromptue, mais je n'aurais pas osé vous importuner de la sorte si je ne m'étais pas trouvé dans la plus grande nécessité. J'espère cependant que vous vous portez bien en cette semaine de vacances.

Me trouvant moi-même dans ma famille pendant cette courte pause de l'année scolaire, j'ai eu une surprise plutôt désagréable. Alors que j'étais dans les couloirs, j'ai distinctement surpris mon père et ma mère en pleine discussion ; cependant que les choses soient claires, je ne cherchais pas à écouter mais mon père ayant tendance à (pardonnez aussi cette expression familière) beugler comme un sanglier une fois en colère, il m'aurait été difficile de ne pas entendre quelque chose..

Voilà de quoi il en retournait : j'ai pu facilement entendre mon nom ainsi que la mention de mariage. Le tout assaisonné de son habituelle récrimination sur le fait qu'il faut que je me rendre utile, pour une fois. Il est inutile d'être devin pour comprendre que mon père souhaite me trouver une épouse. J'ai déjà vingt ans après tout ; et j'ai pu voir sa surprise lorsqu'il m'a revu après tout ce temps passé à Lindorm.(Vous vous souviendrez, avec j'espère un peu de tendresse, du petit bonhomme chétif qui rasait les murs durant les réceptions ; je regretterai presque cette époque innocente.) Je soupçonne mon père de continuer à dilapider sa fortune dans des réceptions aussi somptueuses (déplacées pour quelqu'un n'appartenant pas aux familles majeures à mon sens, mais ce n'est que mon avis), que coûteuses..et d'espérer se rétablir financièrement grâce à la dot de ma future épouse, qui qu'elle soit ; voire essayer de monter encore dans la hiérarchie de la noblesse s'il le peut, l'opportunisme de mon père étant bien connu.. Si ce n'était que cela , je me serai soumis à ce mariage par solidarité familiale. Qu'ils soient bons ou mauvais, nous devons obéissance à nos parents.

Seulement ; j'aime et l'on m'aime. Au-dessous de ma condition hélas..Mais je ne peux abandonner si facilement cet être si cher à mon cœur. Alors que la raison me dicterait de le faire, mon cœur me crie de taper encore une fois du poing sur la table, comme j'ai du le faire pour tenter l'Alliance avec Calliope. C'est pourquoi je viens vers vous pour des conseils, vous qui êtes passée par la même épreuve.

Je m'excuse du ton de cette lettre qui passe de la colère à une espèce d'auto-apitoiement, mais je l'écris sous le coup de l'émotion.

Respectueusement,

Nathanael
Premier du nom ; troisième de la lignée Certeza del Orgullo y Castellanos
Fides, Verbum et Gladius : La Foi, le Verbe et l'Epée.

Message :

Chère Estefania,

M'imposer auprès de quelqu'un n'est pas dans ma nature, ne me remerciez pas pour cela ; sans compter que je déteste parler pour ne rien dire. Mais je serai flatté et honoré que vous me considériez comme votre ami ; considérez-vous dès à présent comme la mienne.

Rassurez-vous ; votre jugement sur mon père n'est point trop hâtif ou irréfléchi, vous l'avez parfaitement cerné. Il ne cherche que le moyen d'intégrer ma famille parmi les quatre maisons majeures d'Aeria ; mais ce faisant, je crains qu'il ne mène les Castellanos à la ruine s'il continue dans cette voie. D'autres maisons s'y sont déjà essayé et se sont brûlées les ailes ; je ferai tout pour éviter cela, si je le peux. Les Certeza del Orgullo y Castellanos ont un passé prestigieux, et je ne tolérerai pas de devoir perdre cet héritage à cause de la soif de grandeur d'un seul homme - fût-ce-t-il mon propre père-, quitte à paraître bassement matérialiste. Nous y gagnerions en respect, s'il se satisfaisait davantage de sa position qui est déjà importante.

Hélas Estefania, je ne le sais que trop bien, et c'est bien de là que viennent mes problèmes. J'ai agi avec imprudence avec cette personne. Jamais je n'aurais dû agir de cette façon, en me laissant séduire en même temps que je voyais que je me faisais une place dans son cœur. Je savais que c'était mal, et pourtant, je n'ai pas pu m'en empêcher... Je suppose que je n'ai que ce que je méritais. Il m' aura coûté de vouloir mener une vie normale, en oubliant quelle était ma place.

Aucun des choix qui s'offrent à moi ne pourrait être réellement qualifié de bon, car en définitive, comme vous le dites, quelqu'un en souffrira ; je ne peux plus qu'espérer que je ne vais pas regretter ma décision.Vous avez choisi de vous lier à Maelen en dépit de la situation – comme vous le subodorez, je sais de quoi il en retourne, mais je lui avais donné ma parole de ne jamais rien en dire afin de les protéger - ; c'est un choix admirable. J'admire votre force de caractère, Estefania : si j'avais été à votre place, je ne suis pas certain que j'aurai pris cette décision. Mais quoiqu'il en soit, votre sympathie me fait énormément de bien ; il est agréable de savoir que quelqu'un vous soutient dans ce genre d'épreuves, et je vous en remercie avec la plus grande sincérité. Soyez assurée que s'il devait vous arriver quoi que ce soit, vous trouverez en moi un ami prêt à vous venir en aide.

Respectueusement,

Nathanael
Premier du nom ; troisième de la lignée Certeza del Orgullo y Castellanos
Fides, Verbum et Gladius : La Foi, le Verbe et l'Epée.

Message :

Quinto-san.

Ravoir de vos mots me soulagent d'un poids que j'ignorais porter. L'inquiétude induit par vos silences, d'autant que vous gardiez la chambre avant le début de ces vacances...auront animé en moi une peur sourde.
Car si vous estimez mes usages parmi les meilleurs, sachez que je pense de même de vous Quinto-san. Et que je n'ai plus grand plaisir que de pouvoir échanger avec votre noblesse, sans avoir à faire les efforts d'un "conformisme" qui ne me sied guère...

Je regrette de ne vous avoir écrit plus tôt, mais quelques déboires avec le corps enseignant...sur ce que tous nomme "Choc Culturel" m'a empêché de vous écrire. Mais passons, il ne s'agit que d'un conflit sur la notion de "devoir" et de ce que les gens nomment "amour".

Je vous souhaite de tout cœur que ce mariage apporte la prospérité désirée dans cette union de vos lignages. Votre famille, j'imagine, s'émeut de suivre le Grand Jeu à la perfection au vu du lien avec la lignée gouvernante. Néanmoins, comptez sur mon soutien et mon écoute si vous en présentez le besoin. Vous avez été là pour moi lors de ce Bal, permettez que je vous rende la pareille...sans que vous n'ayez ensuite à subir un choix qui vous peine.

Je n'ai guère eut le temps de rencontrer mon aîné. Comme vous le savez, les vacances ont été difficile...avec cette bataille soudaine sur l'académie. La fatigue est assez accablante, et pour l’occasion, ma famille m'a réclamé. Je pense que mon choix entre Kazehiro et Jung se rapproche de jour en jours, d'autant avec ma prise d'arme récente.

Je serais ravi que nous nous retrouvions, à la reprise des cours.
Les serres proposent un cadre agréable, avec de petites tablées pour deux ou trois. Si nous prenons nos effets de cours, accepteriez-vous que nous nous y installions pour réviser ? Une chaleur printanière, avec ce froid hivernal, sera bien plus plaisant pour chacun.

Je serais honoré que vous accédiez à ma requête.

Mi-Cha, Second fils de la lignée secondaire des Jung.
Symbole d'union du Corps et de l'Âme.