✘ Nom :Arkand
✘ Prénom : Alusannah
✘ Surnom : Braises
✘ Âge : 26
✘ Groupe : Wyrm - Les Ailes Écarlates
✘ Nation d'origine : Terreclaire - Dwem
✘ Métier : Soldate
✘ Arme : Épée à deux mains

Spoiler:

Alusannah est sadique, a une propension à la violence gratuite et agit souvent sous impulsion. Lorsqu’elle veut quelque chose, elle se montre rapidement brutale et impitoyable. Il lui arrive de coopérer avec d’autres groupes mais seulement quand le rapport de force est inégal pour Alusannah. Totalement égocentrique et d'un naturel soupe-au lait (comme s'il pouvait prendre feu à tout instant), elle change d’attitude lorsqu’elle est avec son demi-frère Alusaurron. De leur relation particulière est née une dépendance mutuelle, ensemble, ils se referment dans leur monde, qu’importe qu’on est besoin de l’un ou de l’autre. Elle perdra toute objectivité avec la situation actuelle et fera tout pour le rejoindre s’il se trouvait dans une mauvaise passe. Ses émotions sont brouillonnes et elle se montre sympathique que lorsqu’elle s’est assurée de la menace potentielle que représente son interlocuteur. On peut noter d’ailleurs son énervement à sa lèvre inférieure, si cette dernière est en train de la mordre, mesurer votre parole, il faudra. À l’inverse, si elle montre ses dents dans un sourire carnassier, elle vous apprécie… pour le moment. Et attention de ne pas parler de son frère à la légère, ou de le dévorer des yeux, ou alors ses lames vous tailleront une bavette.

De grande taille (comprenez six pieds), élancée et mince (ayant juste ce qu’il faut, là où il faut), elle est dotée d’une agilité surprenante. On peut voir sur ses bras de fines cicatrices blanches qui renforcent son image de violente qui ne dénie pas son regard brun sombre. Sa longue chevelure rouge flamboyante est en diapason avec sa nature chaotique mauvaise. Munie d’une menue poitrine (honorable malgré tout), elle en use pour attirer sa pitoyable victime pour le détrousser, ou pour attirer le regard de son bien-aimé frère. Cependant, cachée sous ses vêtements, une longue cicatrice témoigne de son passé sanglant.

Alusannah aime peu ou prou tous les vêtements, du moment qu’ils soient légers ou n’entrave pas ses mouvements. Même une tunique lui va. Elle apprécie cependant assez sa tenue « principale », offerte par son frère, qui souligne ses formes. Elle porte en permanence un bracelet doré au bras, ainsi qu'une couronne d'or ornée d'un rubis au milieu qui retient ses cheveux.

Sa naissance, tout comme au long de vie, fut forgée dans le sang et les larmes, comme elle arracha la vie de sa génitrice en venant au monde, au bout d'un long accouchement douloureux. Cela acheva de faire basculer son père dans une folie douce. Ses premières années se déroulèrent entre indifférence et colère injustifiée. Nombre de fois où Trayvond leva une pierre au-dessus du berceau d’Alusannah et que son demi-frère se dressa entre eux. Et tout au long de ses sept premières années, son père , noyé dans l'alcool, remâchait son malheur de vivre avec un fils faible et elle, une ratée et tueuse par-cela. Cela marqua énormément son jeune esprit, qui l’incita à penser au fil des ans que les Forts -son père en l'occurence - décident de tout, et qu’il lui fallait accéder à ce niveau pour pouvoir jouir d’un tel statut et parler d'égale à égal avec son père. Dure constatation pour une jeune fille de sept ans. Mais ce qui a commencé dans le sang finira dans le sang…

Environ un an plus tard au beau matin, assise sur son lit en train d’essayer de lire – l’on ne pouvait compter sur son père, occupé à travailler dans la forêt et à écumer la taverne -, elle entendit un bruit violent contre le carreau. Intriguée, elle sortit en ne faisant aucun bruit et se dirigea vers l’endroit de sa curiosité. Elle y découvrit un corbeau avec une aile brisée. Subjuguée par ce spectacle, la petite rousse prit l’oiseau délicatement dans ses mains et joua avec ce dernier. Consciente qu'elle était à ce moment-là, une Forte et ce vulgaire animal un Faible, Alusannah finit par prendre l’autre aile et la brisa d’un coup maladroit. Encore inconsciente des effets jouissifs que cela lui produisait, elle finit par lui tordre le cou, non sans prendre son temps et de voir le corvidé se tordre pour s’échapper. Au long des deux années qui suivirent, entre ses tentatives infructueuses pour apprendre à lire, les corvées de la maison – toutes dures pour l’enfant qu’elle était- et ses moments de détente avec son frère, elle attrapa bon nombre de rats qui avaient le malheur d’être lent. Des chats disparurent également. Si les villageois savaient qu’ils étaient à trois mètres de l’arbre communal. Pour Alusannah, plus que tuer ces pitoyables animaux était le plaisir de les torturer et ainsi installer sa position de Forte.

À l’orée de ses dix ans, la jeune fille demanda à son frère, de quatre ans son aîné, à pouvoir s’entraîner avec qui n’accepta qu’à reculons, pensant stupidement, qu’une fille ne devrait pas avoir à faire cela. Mais Alusannah était intelligente et avait appris en écoutant les conversations des autres membres de Dwem, la signification du regard de son père Trayvond – qui avait changé de haine/indifférence à un sentiment plus concupiscent – sur sa fille, et sut comment insister, en appuyant sur le fait qu’elle serait seule avec leur père. Ce qui acheva de décider Alusaurron, qui ne jeta pas un regard à leur maisonnée, il savait qu’il était en train de boire et de maudire son destin, ses enfants et ce foutu Dwem dans lequel ils avaient échoué lui et son père. Il maudissait même sa seconde femme qu’il rencontra ici. Interrogée sur ce qu’elle fera avec son entraînement, elle répondit vaguement qu’elle serait forte et qu’elle protégerait son frère adorée, en concluant avec un de ses rares sourires. Se montrant acharnée dans les exercices que lui prodiguait Alusaurron, elle le surprenait souvent avec sa tactique de contournement et de soumission. Elle aimait ses instants où il n’existait plus qu’eux deux. Elle finit par ne plus voir en son frère, un frère mais un homme – il allait atteindre ses dix-sept ans - en qui elle se reposait pour tout. Elle avait besoin, sentiment qui la confinait en position de Faible, mais elle s'en fichait c'était son frère. Durant ces trois années, son père venait regarder de temps en temps, son regard aviné et ravagé, semblait moins éteint qu’avant. Il alla même jusqu’à lui offrir une dague d’acier pour treize ans, en guise de rite de passage, il reconnaissait qu'elle était pas si inutile que ça. Tout semblait s’améliorer mais…

Il n’en était rien. Alusannah poursuivait ses expériences en secret, toujours sur des animaux à qui personne ne manquaient. Elle souhaitait rarement testé ça sur des nouveau-nés, mais ça semblait encore trop risqué pour elle. Elle serait alors séparé de son frère si elle était attrapé. Trayvond découvrit un matin d’hiver le pot-aux-roses et ramena la gamine par le bras avec force. S’il avait vu son visage tordu par la colère et un profond dégoût... Une fois à l’intérieur, seuls –Alusaurron était parti cueillir des plantes -, son père exigea des réponses tout en la regardant étrangement. Ce qui finit de dégoûter la jeune fille. De rage, elle brandit sa dague devant lui. Il perdit le contrôle et gifla violemment sa fille tout en essayant d’arracher sa lame. Il échoua et récolta une balafre sur sa main. Le sang bouillant dans ses veines, il la poussa violemment contre la poutre, dans la cuisine. Sous l’impulsion, elle se ficha sur un crochet suspendu à la patère. Elle se décrocha en hurlant de douleur, et vit avec lenteur - comme dans un rêve - son père approcher et lui assèna un coup de pied au ventre. Crachant et peinant à retrouver son souffle, elle nota son père réarmer son coup et prendre plus d'élan encore. Il va me tuer, pensa-t-elle, NON, je refuse de mourir, je refuse d'être FAIBLE ! Elle ramena sa dague et attendit que Trayvond approche et lui planta sa courte lame dans le pied. L'angle fut qu'il déchira toute la plante de pied, et il chuta lourdement au sol. Hébété, il assista impuissant à la furie que devanait sa fille. Alusannah le planta au ventre, au coeur, partout, encore, et encore, et encore… Elle finit par perdre connaissance, la douleur emportant enfin la petite démone. Elle ne rouvrit faiblement les yeux que plus tard, quand son frère finit de la panser à la-vite. Il balaya la scène lentement, comme sonné par un coup au menton. Sans savoir pourquoi, elle le vit jeter une lanterne au centre de la maison. Le feu prit vite en ampleur. Après quoi, il la prit dans ses bras.Elle se laissa balloter contre lui, sa tête contre son coeur, plus heureuse que jamais. Plus de père faussement Fort, juste elle et son frère aimé. La baraque brûlait de mille feu lorsqu'ils volèrent deux chevaux pour s’éloigner de Dwem et de ses questions déplaisantes qui auraient arriver à coup sûr.

Fugitifs et perdus, ils décidèrent – du moins plus son frère qu’elle – de partir loin au sud. Les années passèrent où ils s’offrirent comme lames en escortant marchands ou même d’autres fugitifs. Alusaurron apprit à sa soeur des techniques qu'il apprenait au cours de leurs missions. Pendant cet escapade, Alusannah séduisit à de nombreuses fois son frère qui finit par succomber, incapable de résister aux souhaits de sa chère soeur. Ils s’unirent sous un ciel étoilé dans l’été de seize ans. Nombres fois, ils enfreignirent les lois pour vivre comme ils le devaient. Pourquoi ne pas voler un peu, était-ce si mal ?

Tout suivait son cours, même lorsque la guerre éclata. Un rêve pour Alusannah, où elle pourrait établir sa Force sur les insectes obéissant à des dirigeants stupides. Mais elle savait que son frère – pouvait-elle encore le dire - ne voudrait qu’elle soit blessée, malgré le fait qu’elle avait déjà vingt-et-un ans et pouvait largement se défendre par elle-même, mais elle l’aimait ce frère qui était plus qu’un frère pour elle, alors elle se tut. Longtemps après, ils entendirent des rumeurs, disant à demi-mots que les Wyrms perdaient leur unité. Ce qui se vérifia lors de leur escale à Dali où ils entendirent, dans une taverne, deux soldats parler d’une société – les Ailes Ecarlates – qui proposaient de les rejoindre pour créer un nouveau monde, un monde libéré du diktat de Limlug et de l'endroit où ils pouvaient se trouver. Subjuguée, Alusannah sauta sur l’occasion en convainquant Alusaurron d’y aller. Ce fut facile, il lui cédait presque tout. Ils se mirent alors en route pour rencontrer ce chef et travailler à changer le monde. Un matin, elle eut la sensation d’aller plus au sud. Plus qu’une sensation, une impulsion lui dictant d’y aller, oblitérant tout autres pensées. Indécise, elle consulta son frère d'une voix empreinte d'une crainte non feinte. La rassurant, il lui dit de suivre son intuition. Il l'attendrait de l'autre côté du détroit. L'embrasant comme si elle allait le perdre définitivement, elle cravacha son cheval pour diminuer leur séparation.

Trois jours passèrent. Sous un soleil impitoyable, l'écume au bord des lèvres, son cheval allait lui claquer très bientôt. Qu'il crève maintenant lui importait peu, elle arrivait au bout de sa quête. Elle le sentait dans ses os. Alusannah tremblait malgré elle de rencontrer l'objet de ses pensées. Au pied d'une grotte, à l'ombre du mont Grondeur, elle descendit de son destrier fatigué. Avant même d'avoir avancé d'un pas, un hurlement la frappe de plein fouet. Quoi que ce soit, son but se trouvait dans la caverne... et se rapprochait vite. À un moment, elle crut que les ténèbres de la grotte bougeait et sortait sous la lumière, mais cette ombre ouvrit les yeux et ce fut comme si un brasier venait de prendre feu devant elle. Fascinée, elle ne bougea plus, à peine si elle respirait. L'ombre, toujours mouvante, ouvrit la gueule et cracha un flot de flamme qui l'entoura presque, sans toutefois la blesser. Son cheval n'eut pas cette chance, avec la gueule cramée jusqu'aux épaules. Le dragon noir se fixa devant elle, presque à lui toucher le front. C'est alors qu'il lui parla.
" Alors c'est toi ! Dit-il en pensée. Alusannah ne savait pas quoi répondre. Quel dommage que ce morceau de viande ait bougé et brûlé, je me sens un pau navré pour toi."
Il fait de l'humour, pensa-t-elle interdite, et il me parle dans ma tête !
" Bien sûr que je fais de l'humour, je suis navré que tu le penses, petite Braise."
Ne savant quoi penser, elle peina d'abord à comprendre les paroles sans mot de Morok'wai, ainsi qu'il s'était présenté. Mais même qu'elle avait vu en son frère l'être qu'elle aimait, elle vit en Mor', une âme soeur. Elle sentait un lien puissant et indestructible se nouer entre eux deux. Et avec lui, elle était définitivement Forte. Ils passèrent la journée à parler d'eux, la discussion tournant principalement autour du dragon de feu, à raconter son histoire. Ils s'acceptèrent et nouèrent dans la hâte leur Alliance. Mor' jura la servir et faire que ses desseins se réalisent, quels qu'ils soient. Après leur premier repas ensemble, où ils dévorèrent le non-regretté cheval - Alussanah rit à pleine gorge devant le spectacle de Mor' avec sa pitance, ils s'endormirent l'un contre l'autre. Le dragon protégeant farouchement sa toute nouvelle dragonnière. Elle dormit, en rêvant qu'elle rejoindrait vite son aimé. Ils s'envolèrent au petit matin en direction de son frère. Elle sourit à la surprise qu'il allait avoir en voyant à quoi se résumait son intuition. Ils le cueillirent dans une taverne. Leurs retrouvailles, passée la découverte du dragon aux écailles noires, furent très démonstratives dans l'une des chambres de la taverne. Ils s'envolèrent, une fois le groupe fin prêt, en direction de leur destin, dans l'Aile Écarlate. Et alors, une nouvelle ère commencerait, son ère...

✘ Pseudo Internet : Marakeii
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? C'est tout plein de la faute de Kouraï qui m'a retomber dans mes travers.
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom :Morok'wai
✘ Surnom : Mor'
✘ Âge :457 ans
✘ Type : Dragon de feu
✘ Don qu'il vous a légué :Souffle igné - Elle est capable de cracher un souffle atteignant de haute témpérature sur une distance de dix mètres, pouvant en ce concentrant faire fondre la pierre. Cependant, comme Alusannah ne l'a obtenu qu'il y a peu, cela lui demande beaucoup et ne peut donc en cracher que deux par jour avec un intervalle de six heures, sans quoi elle tombe inconsciente.
✘ Nation d'origine :

Ce qui frappe d'abord chez Mor', c'est son incroyable corpulence six mètres de haut pour douze mètres d'envergure. Il peut sembler lent à déplacer une telle masse mais il n'en est quasiment rien. Mais c'est dans les cieux qu'il prend toute sa mesure. Il n'est pas le plus rapide mais sa solide constitution lui permet de couvrir de longues distances. La quasi-intégralité de son corps est recouvert d'écailles pointues noires, comme la nuit, qui ne brillent pas au soleil son caractère, il a deux longues cornes à l'arrière de son crâne ainsi qu'une corne plus modeste au niveau de son museau. Son ventre et l'intérieur de ses ailes sont cependant d'écailles rouges cendres, d'où émane une lueur, preuve de la fournaise régnant en lui. Au bout de sa queue se dresse une grande écaille effilée très tranchante dont il se sert de manière sournoise aux ennemis étourdis.

Comme tout dragon de feu, son tempérament est très violent et sans tact, il est souvent tenter d'agresser sans dommage un frère dragon simplement pour étaler sa force. À ne pas croire qu'il est impulsif, derrière ses yeux de flammes se cache une sagesse et une prudence qu'il a acquise au fil des siècles - plus encore lors de la Déchirure. Il convient facilement à sa dragonnière qui n'hésite à blesser et à rabaisser. Il se montre très protecteur avec Alusannah et se montrant jaloux lorsque cette dernière lui préfère la compagnie de son frère, mais il s'en moque mais s'il affecte une grande jalousie. Il sait au fond de son âme noire qu'elle lui est liée, il le sait depuis qu'ils ont lié leur sang dans cette grotte dans l’Étendue de Basalte.

Solitaire, il ne connaît que peu de dragon, la plupart des dragons de son élément, détestant même sans trop savoir pourquoi ceux de glace ou d'eau.